Grosroro a écrit:

« Nous avons tous eu des mauvaises expériences avec des vies scolaires incompétentes, comme vous en avez eu avec des services d'intendance nullissimes. »


M. V.I, après toutes ces années je n’ai jamais eu affaire à des services d’intendances nullissimes : des individus quelques fois en mode dysfonctionnement total ou partiel , mais jamais un service entier ; et même quand la « tête » sucrait les fraises, les « petites mains » tenaient « la baraque de l’intendance ». Je dois même reconnaître en toute franchise, que j’ai souvent eu affaire à une forme de professionnalisme, bien absente en règle générale au sein de notre institution scolaire

Donc tu as une bonne opinion des gestionnaires en général... même si :

Grosroro a écrit:

D’une expérience, en définitive relative (combien de postes..., dans combien d’établissements ? Combien de postes de gestionnaires dans combien d’établissements…), peux t-on en tirer une conclusion définitive sur le sujet.

en somme, tout va bien et tel notre E. BALLADUR à peau épaisse national nous pouvons affirmer sans crainte:

tant qu'il y a du derme, il y a de l'espoir.

honte sur moi ! je sors

"je suis bien dans ma peau... Elle est juste à ma taille."

"Il faut que tu crois encore plus ce que tu crois, et quand tu commences à croire ce que tu crois, y a personne au monde qui peut te bouger !"
Jean Claude Van Damme (futur ministre de L'EN sous le prochain gouvernememnt)

Salut à toi ô Grosroro mon maître...

Je n'aurais pas mieux dit ( pas pour Vandamme, hein, on s'entend... ) mais notre coeur des vierges effarouchées résonne encore dans la cathédrale Saint Nanard du Pneumatique, du trancept aux croisillons. On veut bien être gentils mais faudrait pas non plus pousser grand père dans les orties.

Nous sommes peut-être des Sans Papiers, mais nous n'en n'avons pas moins encore un peu d'amour propre et d'estime pour notre belle institution. Je remercie les intervenants autochtaunes d'ailleurs d'avoir su nous entendre.

Cher grosroro, je ne pensais pas vous avoir choqué à ce point!!!

Je pense avoir le droit d'affirmer une opinion, il ne me semble pas avoir fait le procès de toutes les vies scolaires.
J'ai fréquenté 3 vies scolaires, pour mes 28 printemps comme vous dîtes, c'est pas mal, et j'ai connu dans ma vie professionnelle, 6 CPE, sur les 6 je n'en ai connu qu'un seul que je qualifierais de nul (ça reste mon opinion).

Je ne suis pas une professionnelle de la vie scolaire, mais je pense que je peux exprimer une opinion, qui est basée sur des faits (que n'importe quel CPE condamnerait), ainsi que sur mon expérience professionnelle, et également sur des discussions que j'ai eu avec des collègues CPE, avec qui j'avais des relations personnelles et professionnelles très agréables.

J'ai également une autre opinion sur le statut des personnels de surveillance, mais je ne la dévoilerais pas car ce n'est pas le sujet de ce topic, mais également parce que je crains que tu ne la prennes comme une attaque sur ton corps de métier, alors que ce n'est qu'un avis.

Par ailleurs, oui pour moi être surveillante était un boulot alimentaire, car même si c'est mieux que le mac do (testé et désapprouvé!!) j'aurai préféré me consacrer uniquement à mes études. J'aimerais savoir pour quel surveillant, ce boulot est une vocation... Même si c'est vrai qu'on y trouve certaines satisfactions.

Je pense qu'une équipe de surveillants c'est difficile à gérer, et que malheureusement, il y en a pas mal qui ne sont pas très sérieux, en tout cas c'est ce que j'ai constaté dans les vies scolaires que j'ai vu fonctionner (plutôt bien dans la plupart des cas, et ça grâce aux CPE, qui réussissaient à faire en sorte que les retards, absences etc des surveillants ne se ressentent pas...)

Si vous disiez que globalement vous avez une mauvaise opinion des agents de service, qui souvent sont absentéistes (par exemple), je ne pense pas que je le prendrai comme vous avez pris mes paroles.

Sur ce bon week end!

Choqué? Non. J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier (c'est plus classieu que le classique "j'dynamite... j'disperse... et j'ventile...")

Bien que classé par mes supérieurs dans la catégorie des esthètes turbulents (tout comme mon collègue de promotion 92, Boris Vassilief), je reste un apôtre de la coexistence pacifique; mais chère amie, il ne faudrait tout de même pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages!

Bon repos dominical!

PS: Y'a les bleus qui perdent leur rugby.... Le danseur de tango n'est plus ce qu'il était.

Perso, moi j'attendrais tranquillement le CA et lorsque la demande serait faite, les représentants des ATOSS (c'est à dire de moi aussi), demanderaient que soit pris en charge par l'établissement le coût du repas du Gestionnaire :
- parce qu'il est obligé de manger sur place
- parce qu'en plus il fait le travail de police au réfectoire, que les surveillants ne font pas (c'est le cas chez moi)
- parce que c'est son seul avantage en nature en contrepartie d'entendre des c....ies toute la journée.
Et si ça dégénère, faire style remake de Michaël Douglas dans le film de Verhoeven "Chute Libre" :

Vieil intendant a écrit:

"Le collègue X est dans l'illégalité la plus compléte et se rend coupable de grivelerie au détriment de l'établissement ; ce qui peut trés bien engager sa responsabilité y compris au niveau judiciaire. Car il s'agit ni plus ni moins que d'un vol au détriment du SAH dont les conséquences sont supportées par les familles et qui risque d'être trés mal vu par la CT qui à la responsabilité du service.

L'incompétence du collègue X est une honte pour l'Education Nationale."

Voilà ce que je pourrais répondre en ajoutant que je ne connais qu'une manière de faire mon travail : le faire bien et dans le respect des règles ; et que lorsqu'on commence à magouiller, y'a pas de raison que ça s'arrête !

Un seul mot.... j'adore....

Je relance ce sujet car la question du petit-déjeuner des MI sera posée au prochain CA et notre CE a décidé de leur donner gain de cause "pour se conformer à la législation sur le droit du travail"....en incluant les diners.

Je précise que les finances de l'établissement ne sont pas vraiment compatibles avec une telle nécessité juridique........

Je suis donc impatient de voir la réaction du représentant du Conseil Régional.

En plus de l'avis de représentant de la CT, une telle irrégularité devrait "émouvoir" les parents d'élèves qui vont contribuer et, au cas invraisemblable où l'acte serait voté, le rectorat ne pourrait pas laisser passer (oui, je sais, contrôle de légalité, ah ah ah).

Le code du travail n'indique pas que les repas sont gratuits !
Le temps du repas est inclus dans la durée du temps travaillé mais pas la double portion de frites, les 4 parts de fromage et les trois desserts de ces jeunes gens affamés.

LMDV/LG a écrit:

En plus de l'avis de représentant de la CT, une telle irrégularité devrait "émouvoir" les parents d'élèves qui vont contribuer

Peuh ! Ici j'ai dû batailler pour que le petit déjeuner arrive au moins égal à prix de revient + % de reversement à la CT. Les parents étaient contre l'augmentation.

Je suis fatigué de toutes ces récriminations.....

Le repas des MI sera pris sur le budget du LP.......je me demande comment d'ailleurs !

Si au moins ces charmantes personnes faisaient correctement leur travail......On en est loin. Les élèves sont livrés à eux-mêmes......pendant que les surveillants sont occupés ailleurs.

Aucune législation n'autorise la gratuité des repas dans les EPLE. Certains contrats prévoient cette gratuité dans le cas d'enfants handicapés ou à problème qui nécessitent la présence à leur coté de personnel déjeunant avec eux pour les aider. Ce n'est en aucun cas vrai pour la surveillance d'un self d'EPLE.

A noter que si une telle gratuité était accordée - non pas par le CA qui n'a pas compétence en la matière - mais par la CT, il faudrait déclarer ces repas gratuits au titre des avantages en nature. Les contrôleurs URSSAF adorent vérifier ce genre de trucs lorsqu'ils viennent dans un EPLE.

Quand à un mandat pour prendre sur le budget cette gratuité sans fondement légal, le comptable aura son mot à dire.

ne jamais oublier que le SRH est financé par les familles. Ce que les surveillants ne paieraient pas serait payé par les familles, sous forme d'augmentation des tarifs et/ou d'assiettes moins remplies. C'est toujours utile à rappeler en CA, accessoirement à l'illégalité manifeste de cette mesure.

Le seul "droit du travail", c'est le contrat de travail. Les repas gratos ont-ils été notifiés dans le contrat de travail des gentils surveillants ? Permettez-moi d'en douter.

Je vais donc laisser le CE défendre son argumentation car je ne la partage pas.

Vu que nos rapports sont loin d'être excellents, mon évaluation de fin d'année sera peu flatteuse, le reste m'importe peu.

Encore un CE omni-compétent qui ne se laisse pas embarquer sur le premier rafiot venu aussi pourave soit-il.
Un militant du statut de directeur des études pour les CE.

et si le brave CE décide de mandater ces repas sur les frais de réception... qu'est ce qu'on peut faire dans ce cas ?

Dans ce cas on fait manger tout le monde gratos sur les frais de réception (administratifs, agents, profs) sinon il y a rupture d'égalité........ Je plaisante bien entendu.....

Au fait les MI qui vont au bar du coin prendre un petit un petit noir c'est gratuit aussi?

sallyj a écrit:

et si le brave CE décide de mandater ces repas sur les frais de réception... qu'est ce qu'on peut faire dans ce cas ?

Erreur d'imputation.

La dépense devrait être mandatée au 648 ce qui implique un certain nombre de PJ.

On peut Facilement faire un paralléle avec cette jurisprudence :

Mme Odette X... a réglé deux factures par mandats n° 2238 et 2653 les 19 juin et 13 juillet 2007, la première relative à deux «formules cadeaux » au restaurant MARCON d’un montant de 710,00 € et la seconde à l’achat d’un vélo et d’un accessoire pour un montant de 324,00 € et ce, à titre de cadeau à des membres du personnel lors de leur départ en retraite ; que ces mandats ont été imputés au compte 6238 « Divers, pourboires, dons courants» ;
Attendu que, pour le procureur financier, dès lors que les bénéficiaires des cadeaux étaient des salariés de l’établissement public, cette libéralité devait être considérée comme une prestation d’action sociale ; que l’annexe I de l’article D 1617-19 du code général des collectivités territoriales, dans sa rubrique 6 « interventions sociales et diverses », alinéa 63 «remise de prix, prestations diverses, gratifications », prescrit au comptable public d’exiger, avant de procéder au paiement d’une telle dépense, une décision de l’assemblée délibérante fixant les modalités d’attribution de la prestation ;
Attendu que, selon le réquisitoire, seules les factures étaient jointes aux mandats sans qu'il soit fait référence à une quelconque décision de l'assemblée délibérante ; que, par suite, en procédant au paiement de factures sans avoir exigé l'ensemble des justifications prévues par la réglementation, Mme Odette X... a manqué à ses obligations de contrôle des justifications, telles que définies par les articles 12 et 13 du décret du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique ;
Mme Odette X... est constituée débitrice de l’établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) de B... pour la somme de 1 034 €, augmentée des intérêts de droit à compter de la date à laquelle le réquisitoire n° 10/003 GP du 24 mars 2010 lui a été notifié, soit le 8 avril 2010 ;