Les trois devis est une réponse lors d'un chat où un responsable répondait à la question de savoir si cette pratique était bonne. La réponse était qu'il s'agissait d'un bon début.
Plus tard, la position est plus réservée :
- Citation :
- S'agissant des marchés en deçà de 90.000 euros, est-ce vrai que le principe de mise en concurrence est respecté lorsque trois simples devis sont demandés ?
C'est l'obligation minimale pour les marchés de tout petit montant. Mais cela ne suffit certainement pas pour l'ensemble des marchés passés en dessous de ce seuil.
Et n'ai plus évoqué que pour les très petits montants :
- Citation :
- Pour les marchés de très faible montant et récurrents (ex : blouses, cartouches... pour un montant de 1000 € max), la demande de plusieurs devis et une publicité dans la presse sont très contraignantes. Quel serait le mode de mise en concurrence minimum ?
Le manuel précise que, pour ces petits marchés, la simple mise en concurrence vaut publicité. Je ne vois pas en quoi le fait de demander trois devis soit contraignant.
Pour revenir sur ta relation AC, conseil en matière d'achat. Tu n'interviens finalement qu'avec l'argument de la contrainte. Pas d'argument pour expliquer l'intérêt de la mise en concurrence. Au final, le GM aura peut-être gain de cause sur le moment, mais sur le long terme...
Ensuite, je ne comprends pas le GM qui va chercher l'aide de l'AC sur la question des marchés publics. Quel est l'intérêt ? Le respect de la règlementation ? Je parie que 95 % des interventions en la matière sont relatives à des dépenses pédagogiques. Non pas que ce soit systématiquement n'importe quoi, mais j'observe qu'on est plus rigoureux avec les dépenses des profs qu'avec les notres.
La règle des trois devis c'est du temps perdu et une efficacité limitée. D'autant qu'on a tendance à l'imposer aux autres (surtout aux profs).
Ma démarche est autre, je crée le communisme libérale : une nomenclature, un fournisseur.
Cela pour : fournitures de bureaux, consommables informatiques, matériel informatique, fournitures artistiques, transports en bus, outillage et quincaillerie, produits d'entretien, biens culturels. Bientôt manuels scolaires, matériel et fournitures de sport.
Au final, l'Intendance c'est un grand magasin par correspondance. Le prof vient, il dit ce qu'il veut, je m'occupe de tout. Cela prend peu de temps au début, une fois le marché attribué, mais une fois la procédure de commande/livraison rodé, c'est du bonheur.
Je n'ai personne qui râle (ou du moins qui le fait devant moi).
Le trois devis, c'est de l'histoire ancienne. Ils choisissent leurs fournitures ou matériels et c'est ça qui les intéresse.
Reste les voyages. Là j'ai pas de solution miracle. Je n'ai que l'argument du prix. Un prof me dit : "c'est celui-là et pas un autre" je réponds : "Ok, mais faut le passer en CA, en attendant (en général au moins un mois) je fais une mise en concurrence sur la base de ce que vous voulez faire, je vous transmet les offres, vous en faites ce que vous voulez, au pire vous aurez une bonne surprise". Cela fonctionne à peu près. Je gagne du temps pour faire un minimum de mise en concurrence. Chose curieuse, l'habitué, au courant de la mise en concurrence fait toujours une offre assez compétitive. Au final, le prof a son fournisseur, le gestionnaire que je suis un rapport-qualité prix.
Tu l'as dit. Les marchés c'est du boulot pour le GM et pas qu'un peu. Mais au bout c'est du temps gagné. Promis, j'ai vécu des mois de mars à juillet vraiment pénible. Mais là depuis la rentrée, j'engrange. J'ai même sortie mes pochettes "document unique" et "PPMS" du dessous de la pile.