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Les chefs d'établissements scolaires toucheront une prime de 1 000 euros, a appris mardi 25 avril franceinfo auprès du SNPDEN (le syndicat majoritaire chez les personnels de direction de l'éducation nationale). Cette décision a été prise au ministère de l'Education nationale mardi 25 avril

Cette somme sera versée en contrepartie de la mise en oeuvre du Pacte, ce dispositif proposé par le gouvernement pour inciter les enseignants à réaliser des missions supplémentaires. 14 000 principaux, proviseurs et leurs adjoints sont concernés. Elle sera versée en décembre 2023, en attendant une revalorisation plus importante en 2024, déjà entamée dans les négociations.




>>> Rémunération des enseignants : trois questions sur le "pacte" et les primes annuelles en échange de missions supplémentaires
Pour Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN, cette prime pour les proviseurs et principaux est une reconnaissance du travail supplémentaire qui va être généré : " C'est symbolique. C'est un lancement. C'est une revalorisation au même titre que les enseignants qui vont gagner 1 300 euros de plus par an". Il estime qu'" il n'y a pas que les enseignants qui ont le droit de gagner plus. C'est normal qu'à partir du moment où on envisage de revaloriser les enseignants on envisage aussi de revaloriser les personnels de direction".

En échange de cette prime, les chefs d'établissement vont donc devoir s'engager à trouver des remplaçants pour les absences de courtes durées. Pour cela, ils vont notamment devoir lister les professeurs qui s'engagent dans ce Pacte (qui repose sur la base du volontariat), à quelle hauteur (puisque les enseignants peuvent s'impliquer en partie seulement, s'ils le souhaitent) puis - en cas d'absence - voir qui est disponible pour effectuer le remplacement.

" Ce qui était important pour nous, c'est que ce ne soit pas conditionné, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas de pression particulière qui va faire que si un collègue n'a pas de pacte il n'a pas d'argent", explique Bruno Bobkiewicz. " Il n'y a pas d'intéressement particulier aux nombres de pactes. C'est non conditionné. Ça symboliquement c'est important."

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/info-franceinfo-hausse-des-salaires-dans-l-education-nationale-les-chefs-d-etablissement-toucheront-une-prime-de-1-000-euros_5791241.html


Voilà, en ce qui concerne op@le, on a pas eu du tout de charge supplémentaire, de l'auto-formation en dehors des heures légales de travail .... , voilàaa voilàaa... je n'ai plus de mots

J'ajoute qu'ils le méritent eux !   pas nous parce qu'on est trop

Lina, les perdirs vont devoir être augmentés et très sensiblement, parce qu'ils vont devoir dans très peu de temps faire le boulot de leur adjoint gestionnaire... étant donné qu'une proportion importante des collègues se seront barrés ! Alors un peu de commisération pour ces pauvres gens qui vont devoir s'occuper de choses complètement barbares comme le budget du service AP. Et du service VE. Le reste disparaissant dans le cadre de la décentralisation, bien entendu.

L'intendant zonard a écrit:

Lina, les perdirs vont devoir être augmentés et très sensiblement, parce qu'ils vont devoir dans très peu de temps faire le boulot de leur adjoint gestionnaire... étant donné qu'une proportion importante des collègues se seront barrés ! 

Et pour aller où ?

Ne généralise pas ta seule expérience à l'ensemble des collègues concernés, et partout en France.

IZ a écrit:

Lina, les perdirs vont devoir être augmentés et très sensiblement, parce qu'ils vont devoir dans très peu de temps faire le boulot de leur adjoint gestionnaire..

 J'ai trop hâte de voir ça ! 

Bravo au SNPDEN pour la défense de ses troupes.

Lina inverse a écrit:

Bravo au SNPDEN pour la défense de ses troupes.

Effectivement, c'est un très beau travail.

" Ce qui était important pour nous, c'est que ce ne soit pas conditionné, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas de pression particulière qui va faire que si un collègue n'a pas de pacte il n'a pas d'argent", explique Bruno Bobkiewicz. " Il n'y a pas d'intéressement particulier aux nombres de pactes. C'est non conditionné. Ça symboliquement c'est important."

Ca c'est bien : une prime pour faire un travail supplémentaire... mais si vous ne faites pas le travail, ben vous aurez quand même la prime !

Comment motiver l'ensemble de la communauté éducative ! yessss ....

On remplace Jeanne ... par gestionnaire

néthou a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

Lina, les perdirs vont devoir être augmentés et très sensiblement, parce qu'ils vont devoir dans très peu de temps faire le boulot de leur adjoint gestionnaire... étant donné qu'une proportion importante des collègues se seront barrés !

Et pour aller où ?

Ne généralise pas ta seule expérience à l'ensemble des collègues concernés, et partout en France.

Partout en France désormais il manque des gestionnaires. L'ambiance que j'entends rappelle ce que je connaissais dans la Zone il y a vingt ans, mais désormais partout ! Dans la verdoyante Creuse, à l'intérieur du Terriphérique, dans les petits collèges comme les beaux lycées siège de grosses agences comptables... N'oublie pas que pour l'instant une infime minorité de collègues ont été confrontés à Op@le, et que les CT ont à peine commencé à annoncer ce qu'elles feront de 3DS.

En parallèle, toutes les administrations publiques ont des problèmes de recrutement. Elle sortent le portefeuille pour des postes importants et intéressants, partout, dans les trois versants de la fonction publique. Mon alerte BIEP, sur laquelle je ne regarde que des postes d'administrateur, en comptait hier deux cents, partout sur le territoire ! (dont certes une poignée de postes de chef d'EPLE ou adjoints pas gestionnaires). Je ne généralise pas mon expérience, j'agis en éclaireur.

Je constate en effet une difficulté à pourvoir les postes de gestionnaires et même de comptables. Il est clair que les fonctions ne sont plus attractives et que nombre de personnes ne veulent plus sacrifier leur qualité de vie pour une rémunération certes intéressante avec les indemnités de certains postes.

Opale et les CT permettront de faire face à ce manque de gestionnaires par le biais de la mutualisation et de regroupement de services. A terme je pense que la gestion matérielle et financière sera assurée par les CT avec un comptable EN ou Finances.
Bon, ca fait des années que je dis ça, je finirai peut-être par avoir raison.... ou pas.

je trouve cela extraordinaire
avoir une prime pour une action non encore commencé, seulement en devenir, et donc non conditionnée au mérite d'atteindre l'objectif

c'est juste extraordinaire

les perdir ont un bon syndicat

sinon IZ a raison, à l'horizon des 5 ans on pourra postuler là où on veut, et réclamer des hausses de primes pour être pris car le trou béant des effectifs sera t elle qu'on sera recherché, il faut juste connaitre ses compétences pour se vendre

donc à toux ceux qui sont sur leur poste depuis + de 5 ans je vous suggère de faire votre propre bilan de compétences, comme pour passer un entretien ou un concours, afin d'être prêt pour la vente aux enchères, et surtout d'ouvrir vos chakras à tous les périmètres ministériels car même s'il y a un alignement annoncé des régimes de primes, force est de constater en lisant les instructions des autres ministères que j'ai trouvé (cf ici mon post ) qu'ailleurs le fonctionnaire est mieux payé

Il faut quand même admettre que le pacte enseignants, ça va être très compliqué à mettre en œuvre pour les chefs d'établissements, et pas seulement sur le plan technique ou du temps de travail. Au-delà de ça, il faut bien comprendre que le Gouvernement ne pourra pas se passer d'eux s'il veut voir ses promesses concrétisées sur le terrain. Et ça, le SNPDEN le sait parfaitement.

Bref, c'est éminemment politique.

volcan a écrit:

Opale et les CT permettront de faire face à ce manque de gestionnaires par le biais de la mutualisation et de regroupement de services. A terme je pense que la gestion matérielle et financière sera assurée par les CT avec un comptable EN ou Finances.
Bon, ca fait des années que je dis ça, je finirai peut-être par avoir raison.... ou pas.

absolument d'accord avec toi, c'est ce que j'ai compris quand j'ai découvert ce qu'était Opale, il est évident que la fonction de gestionnaire va de toute façon disparaitre car son existence n'est pas raccord avec ce qu'il se passe dans le reste des secteurs (mutualisation, mise en place de place forme, décentralisation etc)

pois a écrit:

je trouve cela extraordinaire
avoir une prime pour une action non encore commencé, seulement en devenir, et donc non conditionnée au mérite d'atteindre l'objectif.

Surtout que c'est à peu près le même boulot que la gestion actuelle des remplacements de courte durée avec des profs volontaires...

L'intendant zonard a écrit:

En parallèle, toutes les administrations publiques ont des problèmes de recrutement.

volcan a écrit:

Je constate en effet une difficulté à pourvoir les postes de gestionnaires et même de comptables.

Attirer et recruter, c'est une chose (oui, le métier n'est pas attractif).

Mais penser qu'une proportion non négligeable ("importante") de collègues gestionnaires va se barrer d'ici peu (et même à cause d'Op@le !), c'est pour moi aller vite en besogne.

T'as raison, pour l'instant on compte surtout ceux qui se mettent en maladie.

Et combien de collègues sont prêts à déménager parce qu'il n'y a pas de poste à pourvoir à proximité de chez eux ? Combien de collègues prêts à faire 30, 40 ou 50 km pour aller bosser ? Le problème se pose moins en région parisienne où la densité d'administration est assez élevée mais qu'en est il dans certaines vertes contrées (je ne parle même pas des moyens de déplacement et des services de transport qui sont parfois proches du "pas grand chose") ? Pour celles et ceux qui souhaitent rester fonctionnaire d'Etat, ce n'est pas aussi facile. L'EN possède un maillage d'EPLE répartis sur tout le territoire mais ce n'est pas le cas des autres administrations (hors collectivité).
En province, même s'il y a des postes, il n'y en aura pas suffisamment pour tout le monde. Par ailleurs, dès lors que l'on s'éloigne de "grandes villes", il n'y a même pas forcément de poste proposé.

Ta vision fonctionne sans doute sur la région parisienne mais nettement moins sur le reste du territoire.

Il y a également une marge entre râler sur un forum et quitter le métier de gestionnaire...

Oui le mal-être à l'EN comme à peu près partout dans le monde du travail grandit, chez les AG et les AC, plus vite qu'ailleurs en ce moment.

Par contre, dans mon département, deux collègues re-viennent des CT très différentes avec le même discours : "qu'est ce qu'on s'ennuyait dans les CT, vive les bahuts !".

Non l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs, mais si on ne se sent plus d'exercer en EPLE, pourquoi pas aller voir ailleurs quitte à revenir comme ces deux collègues et .. peut-être bientôt l'IZ      qui ne nous a pas vraiment quitté d'ailleurs, et pour notre plus grand bien ! Sauf quand il noircit un peu trop le tableau

Plus sérieusement, celles et ceux qui ne se reconnaissent plus dans le boulot, ou n'en peuvent plus ont 100% raison de partir mais il n'est pas besoin de jeter le bébé avec l'eau du bain.

Autour de moi, aucun départ ... même si la question du mal-être grandissant est une réalité malheureusement.

Il me semble que c'est là dessus que nous avons intérêt à agir et je n'ai pas assez d'admiration pour ces outils que nous devons préserver, pour :
- ce forum toujours là pour accueillir la parole des collègues en difficulté,
- gestionnaire03.fr de plus en plus pro;
- AJI notre référence et notre phare
- intendancezone,
- openacademie qui turbine un maximum en ce moment,
- l'exceptionnel Magistere d'Aix-Marseille qui est une merveille pas assez connue
- le site exceptionnel d'Op@le https://digipad.app/p/155328/12c3303e5b5b7 et https://digipad.app/p/153025/07e183ad92029
- ESPAC'EPLE qui mérite un nouvel élan
- les outils REPROFI et COGEFI tellement bien conçus par le collègue que la DAF va les intégrer avec Op@le
- la super newsletter d'AJI
- les nombreux groupements d'achats
- toutes les initiatives édifiantes que j'oublie et qui méritent notre investissement et notre reconnaissance sous peine effectivement que les collègues qui en sont les moteurs finissent par se lasser ...

Non ce n'est pas la fin de tout, c'est la fin d'une situation et d'un écosystème que nous connaissions.

A partir de là, on peut geindre, s'aigrir, partir, ou agir ... et continuer de faire vivre les outils qui existent, pourquoi pas en construire d'autres, proposer un discours positif et collectif dans lequel la majorité pourra se retrouver, continuer de toujours plus nous améliorer, faire vivre la solidarité professionnelle indispensable et lutter contre l'individualisme/égoïsme mortifère, soutenir les initiatives syndicales et autres qui sont nombreuses et vont dans le sens de la profession.

Il y a 1001 manière d'agir, une des plus classiques restant la réunion de bassin entre collègues, il ne faut pas s'en priver et résister au 'toutfoutlecanisme' ambiant : c'est le genre de prophétie noire qui finit par être autoréalisatrice.

Oui la situation n'est pas rose, mais le pire serait de baisser les bras.

La solution est toujours dans l'action.

« Un seul combat est perdu d'avance, celui auquel on renonce » (Vaclav HAVEL)
« Seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin » (Proverbe africain)

entropie a écrit:

Et combien de collègues sont prêts à déménager parce qu'il n'y a pas de poste à pourvoir à proximité de chez eux ?

Resteront des gens démotivés qui feront ce qu'ils pourront en serrant les dents, juste parce qu'ils n'ont "pas le choix" pour cause de géographie. Et sous la menace permanente de voir arriver dans leur bahut un CE complètement pour faire bon poids. En attendant que la CT leur explique que finalement non elle n'a plus besoin d'eux, ou plutôt qu'on leur propose un formidable poste au chef-lieu du département ou de la région.

Le sujet c'était : plaignons ces pauvres CE à qui l'on donne trois francs six sous pour qu'ils ne sabotent pas la prochaine lubie du ministère. Nous on ne nous donne strictement rien, donc personne n'envisage de saboter Op@le, c'est le bon côté des choses !

Bon allez c'est reparti !

Nicolas va nous décrocher une prime pour op@le merci. Il ne s'agit pas d'aigreur mais de reconnaissance, si op@le n'a généré aucun travail supplémentaire et bien tant mieux alors...
Ce que je retiens c'est que les chefs d'établissements ont bien raison de demander quelque chose en échange d'un travail supplémentaire. Mais comme je le disais ils le méritent surement eux !

Lina inverse a écrit:

Bon allez c'est reparti !

Cela veut dire quoi ?

Lina inverse a écrit:

Nicolas va nous décrocher une prime pour op@le merci. Il ne s'agit pas d'aigreur mais de reconnaissance, si op@le n'a généré aucun travail supplémentaire et bien tant mieux alors... Ce que je retiens c'est que les chefs d'établissements ont bien raison de demander quelque chose en échange d'un travail supplémentaire. Mais comme je le disais ils le méritent surement eux !

Non, mais elles, eux, ont compris l'intérêt des syndicats qui ne sont certes pas parfaits mais qui sont certainement plus efficace pour obtenir une prime que nos messages sur un forum

Nicolas a écrit:

Cela veut dire quoi ?

Que l'on veut une reconnaissance! et pas un énième mantra sur la solidarité. Je crois que l'on a bien compris le message depuis que tu le répètes et mieux on pratiquait ..., il faudrait pas non plus nous prendre pour des bacs à douche.

Quoique... Les bacs de douche ont peut être plus d'avenir que les GM en EPLE...

L'intendant zonard a écrit:

Nous on ne nous donne strictement rien, donc personne n'envisage de saboter Op@le, c'est le bon côté des choses !

Je dirais plutôt : en dehors de nous, personne n'a strictement rien à cirer d'op@le

L'intendant zonard a écrit:

Resteront des gens démotivés qui feront ce qu'ils pourront en serrant les dents, juste parce qu'ils n'ont "pas le choix" pour cause de géographie. Et sous la menace permanente de voir arriver dans leur bahut un CE complètement pour faire bon poids.

Mais c'est déjà le cas depuis une bonne douzaine d'années.
Or la "fuite des cerveaux" n'a pourtant pas eu lieu, ou alors de manière sporadique et ponctuelle comme pour toi ou quelques (rares) autres.
La majorité serre sans doute les dents, mais accepterait certainement mieux la situation si justement -et le post de Lina a là toute sa pertinence- le Ministère, moyennant primes sonnantes et trébuchantes (je ne parle même pas de véritable revalorisation salariale, pour employer un mot très à la mode actuellement, c'est un "impensé" gouvernemental... ), reconnaissait, comme pour les personnels de direction, son engagement.
Mais pour ça, il faudrait "exister", comme disent les entraîneurs de rugby dont l'équipe a perdu. Or nous sommes les invisibles, quasiment les "intouchables" de l'Education Nationale. Au point de devoir être à la traîne du SNPDEN pour espérer qu'un mince rayon de l'éclairage que le Ministère accorde aux CE s'égare un instant sur nous ("Mais qui sont ces gens qui s'affairent dans l'ombre ?").

Lina inverse a écrit:

Nicolas a écrit:

Cela veut dire quoi ?

Que l'on veut une reconnaissance! et pas un énième mantra sur la solidarité. Je crois que l'on a bien compris le message depuis que tu le répètes et mieux on pratiquait ..., il faudrait pas non plus nous prendre pour des bacs à douche.

On sera d'accord que la reconnaissance il faut l'exiger et que pour exiger il faut être en position de rapport de force. Notre profession préfère taper sur les syndicats. C'est certainement à juste titre parfois, mais on paye toujours le résultat de ses actions. Là, le résultat c'est qu'effectivement nous et nos intérêts sont peu défendus car nos représentants sont décrédibilisés ce qui n'est pas le cas des représentants des perdirs.
Rien de nouveau.

La solidarité, le partage et l'intelligence collective sont les deux leviers que nous devons mobiliser afin de réduire la souffrance au travail et construire notre avenir.

entropie a écrit:

Et combien de collègues sont prêts à déménager parce qu'il n'y a pas de poste à pourvoir à proximité de chez eux ? Combien de collègues prêts à faire 30, 40 ou 50 km pour aller bosser ? Le problème se pose moins en région parisienne où la densité d'administration est assez élevée mais qu'en est il dans certaines vertes contrées (je ne parle même pas des moyens de déplacement et des services de transport qui sont parfois proches du "pas grand chose") ? Pour celles et ceux qui souhaitent rester fonctionnaire d'Etat, ce n'est pas aussi facile. L'EN possède un maillage d'EPLE répartis sur tout le territoire mais ce n'est pas le cas des autres administrations (hors collectivité).
En province, même s'il y a des postes, il n'y en aura pas suffisamment pour tout le monde. Par ailleurs, dès lors que l'on s'éloigne de "grandes villes", il n'y a même pas forcément de poste proposé.

Ta vision fonctionne sans doute sur la région parisienne mais nettement moins sur le reste du territoire.

Il y a également une marge entre râler sur un forum et quitter le métier de gestionnaire...

l'EN fera sa réforme des personnels comme les autres administrations l'ont fait
avant il y avait plein de fonctionnaires en territoire et puis il y a eu la RGPP avec les fusions des services déconcentrés en territoire etc ce qui a énormément réduit la voilure des possibles mobilités en territoire

demain l'EN ne proposera plus son maillage d'EPLE, donc ceux qui ne sont pas encore en poste, n'arriveront pas, ceux qui le sont soit il resteront mais seul, et le dernier départ à la retraite fermera le bureau (comme ce qu'il s'est passé dans les gares sncf dans les lieux très reculé), soit ils iront ailleurs, en CT si les missions et postes sont transférés, soit en reconvention professionnelle soit ils profiteront des difficultés de recrutements des autres ministères pour aller travailler au chef lieu des régions etc

c'est la vie, et c'est un avenir qu'il faut prévoir si on veut bouger avant le troupeau, c'est comme pour les magasins en redressement judiciaire, on reste et on attend la liquidation et le chômage, ou on part avant, c'est un choix à faire

Cela fait plus de 15 ans que je suis sur le forum et cela fait plus de 15 ans que je lis que les gestionnaires n'ont aucun avenir et qu'ils sont foutus... Sauf erreur de ma part, ils sont toujours là.

Tes multiples analyses sur l'EN au sein de laquelle tu travailles depuis... combien d'années déjà ? et sur le métier de gestionnaire que tu exerces depuis... jamais... me font doucement sourire. Il est toujours intéressant d'avoir des points de vue extérieur à la profession mais parfois, lorsque l'on ne sait pas, le silence est sans doute préférable.

pois a écrit:

(...)demain l'EN ne proposera plus son maillage d'EPLE (...)

Voilà typiquement le genre d'intervention sortie de nulle part mais affirmée avec certitude.

J'arrête là car le sujet initial a suffisamment dévié.

entropie a écrit:

Cela fait plus de 15 ans que je suis sur le forum et cela fait plus de 15 ans que je lis que les gestionnaires n'ont aucun avenir et qu'ils sont foutus... Sauf erreur de ma part, ils sont toujours là.

Je me permets de 'plussoyer' entropie car je fais le même diagnostic.

En poussant le raisonnement un peu plus, et pour faire le lien avec le sujet, il n'est pas interdit de nous interroger sur notre stratégie, car c'est bien cela qui est en question.

On fait quoi pour l'obtenir cette prime ?

Car si on croit qu'elle va arriver toute seule, comment dire

Sachant que les projets académiques visent tous ä restaurer ce maillage et qu'il y a même un rapport sur la territorialité universitaire...