https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/coulommiers-des-parents-empechent-50-collegiens-et-leurs-profs-de-monter-dans-un-car-delabre-pour-un-voyage-en-espagne-21-04-2023-444FVXX7JRHQ3ET6UM7MKDX3YI.php


C'est dingue !

Ah oui, beau bazar... Le comportement des enseignants et de la direction n'est pas si clair, mais si la DSDEN dit que la direction a donné l'ordre de ne pas partir, ce doit être vrai 
C'est un peu ce que je crains avec la passation de marchés : certes rien ne dit ici que le voyage a été acheté après un MAPA mais finalement si ce fut le cas, comment se prémunir de pareils déboires ? On ne va quand même pas écrire que le conducteur doit avoir son permis et que le bus doit être en règle, c'est un prérequis qui semble évident, non ?

Oxiane Recouvreur a écrit:

Ah oui, beau bazar... Le comportement des enseignants et de la direction n'est pas si clair, mais si la DSDEN dit que la direction a donné l'ordre de ne pas partir, ce doit être vrai 
C'est un peu ce que je crains avec la passation de marchés : certes rien ne dit ici que le voyage a été acheté après un MAPA mais finalement si ce fut le cas, comment se prémunir de pareils déboires ? On ne va quand même pas écrire que le conducteur doit avoir son permis et que le bus doit être en règle, c'est un prérequis qui semble évident, non ?

Eh ben si.
J'ai envoyé une circulaire de la préfecture du Morbihan à un professeur "organisateur" d'un voyage.
Ils doivent vérifier plusieurs points (dont le permis, le bon état du bus, les consignes de sécurité à faire expliquer par le chauffeur, se mettre près des issues....), réponse dudit professeur "on ne vas pas s'embêter à faire ça!".
Alors, faire appliquer ce qui est une évidence ne semble pas concerner les professeurs "organisateurs" et rabâcher des évidences sur le respect des consignes de sécurité est bien hélas une nécessité.

J'avais déjà entendu ce genre de réponse, en effet ; mais la question est de savoir si en amont le gestionnaire peut éliminer les prestataires ayant un gros nez rouge et un entonnoir sur la tête.

Oui, en demandant les pièces correspondantes dans le marché.

Hum....
on connait tous un certain nombre de voyagistes spécialisés dans les voyages pédagogiques.
Je ne connaissais pas le voyagiste cité par l'article mais en tant que gestionnaire j'aurais été faire un tour sur le web pour me renseigner.
Une simple lecture de leur site m'aurait convaincu d'être... disons méfiant.

Pour le reste, marché ou pas, du moment que vous faites appel à un voyagiste il est presque certain qu'il sous-traite les différentes composantes du voyage : transport, hébergement, etc... Donc inutile de demander lors de la consultation l'immatriculation du bus ou le contrôle technique. Par contre on peut demander copie des documents réglementaires pour un voyagiste, des références et imposer ses choix notamment concernant les caractéristiques du véhicule. Ensuite quelques jours avant le voyage se faire communiquer les documents spécifiques pour le transport.

Il y a aussi l'état du marché du transport.
Même en passant par un voyagiste reconnu et fiable, la sous-traitance du transport qui est d'usage comme le dit Volcan peut donner des résultats inattendus (vécu récemment pour un voyage scolaire avec un chauffeur disons peu fiable, d'une nationalité qui semble avoir les faveurs du milieu du transport actuellement).

La sous-traitance,etc.
Tout ça dépend aussi des lieux et des régions, j'imagine.

Le problème avec tous ces messages que je lis, c'est qu'on comprend qu'il faut être prudent, merci , on s'en doute, mais ils en disent trop ou pas assez...

Cette histoire de nationalité, ça veut dire quoi ? Laquelle ? On peut refuser, concrètement, un transport assuré par un chauffeur provenant de cette contrée encore mystérieuse ?

On doit convoquer l'autocar une demi-heure avant le départ et faire un point complet de l'état du véhicule, du chauffeur, lui faire passer une visite médicale, un alcootest, un bilan linguistique de français ?

Pas compliqué.
Le marché du transport (marchandises et personnes) s'est retrouvé sous tension (et l'est encore) après le Covid = manque de chauffeurs -y compris locaux- (et je suppose que beaucoup ici ont été confrontés au problème).
D'où le recrutement de chauffeurs hors d'Europe, avec tous les problèmes d'adaptation qui en découlent (la langue en premier lieu), et la fiabilité "habituelle" en moins. La nationalité n'étant pas en soi un problème.
(ici un chauffeur indien, n'ayant jamais fait le parcours, avec une connaissance technique limitée de son véhicule, un GPS pour VL plutôt inadapté pour des rues étroites italiennes, etc... -sans parler, lié au bonhomme, d'un désintérêt manifeste pour la bonne marche du voyage et de ses nécessités horaires -départ,  visites, ferry, etc...-. Aucun problème avec le bus lui-même, je précise)

néthou a écrit:

(ici un chauffeur indien, n'ayant jamais fait le parcours, avec une connaissance technique limitée de son véhicule, un GPS pour VL plutôt inadapté pour des rues étroites italiennes, etc... -sans parler, lié au bonhomme, d'un désintérêt manifeste pour la bonne marche du voyage et de ses nécessités horaires -départ,  visites, ferry, etc...-. Aucun problème avec le bus lui-même, je précise)

Il est nécessaire de faire un écrit circonstancié auprès du prestataire afin de pouvoir, le cas échéant, l'écarter lors d'un prochain marché.

C'est prévu, n'aie crainte...

titi5 a écrit:

Eh ben si.
J'ai envoyé une circulaire de la préfecture du Morbihan à un professeur "organisateur" d'un voyage.
Ils doivent vérifier plusieurs points (dont le permis, le bon état du bus, les consignes de sécurité à faire expliquer par le chauffeur, se mettre près des issues....), réponse dudit professeur "on ne vas pas s'embêter à faire ça!".
Alors, faire appliquer ce qui est une évidence ne semble pas concerner les professeurs "organisateurs" et rabâcher des évidences sur le respect des consignes de sécurité est bien hélas une nécessité.

pourrais tu me la transmettre ? cela m'interresse