Bonjour, 
Cette année le voyage en Allemagne se déroulera du vendredi 28 avril au 5 mai. Une question vient de me traverser l'esprit: Les enseignants accompagnateurs seront donc "en service" pendant le week-end et pendant le 1er mai, cela ne pose-t-il aucun problème? Théoriquement ils ne travaillent pas le week-end et pas non plus le 1er mai, ou plutôt ils travaillent éventuellement chez eux à la préparation de leur cours ou corrigent des copies mais ce n'est la même chose.

Qu'en pensez-vous?
Je vous remercie par avance de vos réponses.

Aucun problème. 
Ils sont volontaires. 
Mais il faut avoir conscience que cette servitude volontaire alimente bien des maux dont ils se plaignent.
Après, le CE leur accorde peut-être des HSE, c'est une part de la négociation que tu ne connais pas forcément.

Et puis ils payent pas

Tsss, payer pour travailler...

Je dis ça, je dis rien...


...mais j'ai vu une fois un voyage dont les dates ont été déplacées juste parce que le 1er mai tombait au milieu !

LRDFDLVDGJQCA a écrit:

Et puis ils payent pas

Il suffit d'organiser et d'accompagner une fois un voyage pour avoir la certitude définitive que c'est tout sauf des vacances !

Oui bon, c'est quand même pas le bagne non plus.

Sinon faudra m'expliquer pourquoi ils tiennent tant à revenir chaque année à Cayenne...

D'autant qu'un voyage annuel en Allemagne c'est bien souvent un appariement avec des élèves hébergés en famille. Sur un jour férié comme celui-là, pas trop de boulot pour les profs puisque la famille s'occupe des élèves.

Que ce soit en terme de responsabilités, d éloignement de ses proches, de charge mentale ou de fatigue, franchement il faut avoir l âme éducative chevillée au corps et l amour des élèves et de son métier pour organiser et partir en voyage.

Je me doute que cela ne rentre pas dans les petites cases à clichés, mais c'est la réalité 

Avant de m'accuser de faire des clichés sur les profs, lis ce que j'ai écrit sur la rémunération des élèves IRA. Puis relis ce dont je parle ici : la charge de travail d'un 1er mai en cas d'appariement et non d'un voyage entier.

Sinon, t'en as pas marre de renvoyer systématiquement les autres dans leurs buts en les accusant de fantasmes et clichés quand t'es juste pas d'accord ? Dis que t'es pas d'accord et avance tes arguments sans doute très pertinents sans émettre de jugement sur ce que disent les autres ou sur leurs présupposés motifs, tu vas voir que tu vas t'épargner deux ou trois réponses acerbes.

Le programme est présenté au vote au CA avec le budget du voyage, et il est tout à fait possible que les enseignants organisent et encadrent une activité un jour férié, avec ou sans les correspondants, afin de ne pas laisser à la charge des familles d'accueil la responsabilité d'organiser quelque chose.

C'est effectivement possible. Tout comme l'est l'inverse que j'ai observé de nombreuses années, l'idée étant d'ailleurs non pas que les profs glandouillent mais que les élèves vivent le plus possible l'immersion en famille. La conséquence était que le dimanche, et le jour férié s'il existait, était un jour de repos pour les profs qui restaient néanmoins évidemment disponibles si besoin, le travail effectif n'étant pas à confondre avec la responsabilité.

ulriclarg a écrit:

Bonjour, 
Cette année le voyage en Allemagne se déroulera du vendredi 28 avril au 5 mai. Une question vient de me traverser l'esprit: Les enseignants accompagnateurs seront donc "en service" pendant le week-end et pendant le 1er mai, cela ne pose-t-il aucun problème? Théoriquement ils ne travaillent pas le week-end et pas non plus le 1er mai, ou plutôt ils travaillent éventuellement chez eux à la préparation de leur cours ou corrigent des copies mais ce n'est la même chose.

Qu'en pensez-vous?
Je vous remercie par avance de vos réponses.

C'est un peu le problème du CE non ?

Sinon c'est très simple, il n'y a rien qui bouge, les enseignants étant les personnels les moins annualisés du monde :

- les heures effectuées lors d'un voyage scolaire ne se récupèrent pas
- les profs dont les cours ont sauté parce qu'ils sont partis avec leurs élèves n'ont pas à pas récupérer les heures de cours
- les profs dont les cours ont sauté parce que leurs élèves sont partis en voyage scolaire mais pas eux n'auront pas à pas récupérer leurs cours non plus


Bon il existe une indemnité pour mission particulière sur laquelle on peut rémunérer les profs pour des trucs mais je ne sais pas si ça s'applique aux voyages.

J'ajoute que comme tu le dis un enseignant qui corrige ses copies un 1er mai ne demande pas à récupérer.

A cela près que s'il les corrige le premier mai, c'est qu'il ne l'a pas fait sur les 43 h qu'il doit a l'Etat chaque semaine. Ce n'est pas du même ordre.

Nicolas a écrit:

Je me doute que cela ne rentre pas dans les petites cases à clichés, mais c'est la réalité 

La réalité, c'est que les profs, comme tu le fais, viennent t'expliquer tout le boulot et la "charge mentale" que sont pour eux les voyages, mais que chaque année ils y reviennent et en organisent un. Moi, quand un truc me casse vraiment les pieds, et que rien ne m'oblige à le faire, je m'abstiens. Alors soit ils sont masos, soit y'a autre chose.

Oui il y a autre chose : l amour du métier, comme nous autres
Et des imp 

Nicolas a écrit:

Et des imp 

Chaque EPLE gère son propre bousin bien sûr, mais je vois mal un CE accorder des imp pour organiser des voyages scolaires - ou alors il a nommé un référent voyages qui gère tous les voyages et il ose rémunérer cette usine à gaz... Les deux options généralement retenues, c'est HSE ou zéro contrepartie. 
Pour les motivations à partir, il faudrait demander aux collègues gestionnaires qui ont accompagné des voyages : ceux-là au moins ne peuvent pas être suspectés de toucher des IMP ou des HSE. Il doit bien y avoir un truc d'un autre ordre que purement financier, qui s'appelle "joie de transmettre". Un gestionnaire bon skieur ou fin connaisseur d'un coin de pays, ça doit exister non ?