Hippos a écrit:

Au temps pour moi, je confonds peut-être en ce qui concerne l'expression « jours fractionnés ».

Mais en tous cas, la règle du décret n° 84-972 du 26 octobre 1984 prévoit qu'il suffit de poser au moins 8 de ses 25 jours de congés entre le 1er novembre et le 30 avril pour bénéficier de ces deux jours de congés supplémentaires. Et ça, ce n'est pas propre aux EPLE.

Tu ne confonds pas. Les deux jours de fractionnement ne sont pas liés à la possibilité de prendre 20 jours de congés en continu mais bien au fait d'avoir pris des congés entre le 01 novembre et le 30 avril.
De même, dans la préparation des edt on a l'habitude de déduire ces deux jours des 1607h, encore faut-il s'assurer que des congés sont bien prévus sur la période hivernale

Après il faut juste sur les jours non travaillés repartir entre jours de congés et jours de rtt.

algrain a écrit:

pois a écrit:

Merci pour cette remarque qui est quelque peu basse et piquante, mais pas de souci , le principalat n'est de toute façon pas ma priorité car je ne vois pas encore ce que je pourrais en faire de ce principalat à part m'aligner sur le cout de la vie, et je l'ai déjà dit que  je n'ai pas trop d'espérance sur une réussite, vu le nombre d'info qu'il faut ingurgiter pour connaitre entièrement cet environnement ministériel, donc inutile de m'attaquer là dessus pour me peiner surtout que quand on dénombre le nombre d'APAE inapte au quotidien dans l'administration en générale, mais aussi tous les AAE , SA et ADJ qui ne savent même pas où ils bossent au quotidien, alors moi je ne connais rien à l'EPLE je n'y ai jamais mis les pieds sauf en tant qu'élève mais je mérite de ne pas être APAE pour ça 

Pois, ta remarque sur le principalat me surprend et c'est peu dire vu le nombre de messages que tu as posté sur le sujet. Et surtout vu le nombre de message de collègues qui ont pris la peine de te répondre au fil des mois pour t'aider dans ta préparation.
Après, s'il faut nécessairement avoir des connaissances pour réussir l'oral, les connaissances seules ne suffisent pas. Le jury juge la personnalité et la capacité (estimée par le jury) du candidat à faire face aux situations en temps que cadre "supérieur".
Enfin, vu que le grade t'est donné par l'EN, il faut avoir une connaissance minimum de l'Éducation nation nationale et de l'actualité juridique applicable à la fonction publique. (Ça ne veut pas dire encyclopédique).
Si je me souviens, le minimum de temps de révision indiqué par l'IZ  était inférieur à une heure  par semaine pour préparer l'examen professionnel.

je prépare bien le principalat (l'intérêt que j'y vois, c'est que ça m'acculture à ce ministère), enfin j'essaie entre deux chutes de courage,  et je vous suis reconnaissant pour vos messages qui m'aident clairement   , mais je suis très réaliste sur le fait qu'il est probable que je ne sois pas retenu par manque de connaissance du ministère (même si je fais tout pour en savoir, mais mon cerveau n'est pas assez souple pour tout retenir) et par manque de projet professionnel, car force est de constater que je n'ai pas d'ambition particulière , je suis trop désabusé par la fonction publique et mes hiérarchies successives, et puis en fait ma priorité reste dans ma sphère de vie privée, c'est comme ça c'est pas grave, préparer le principalat m'occupe et m'acculture mais je n'en fais pas un objectif 2023, 

c'est pourquoi ce n'est pas la peine d'essayer de me blesser en me disant que je n'ai pas les capacités de le devenir, je le sais déjà, principe de péter., j'ai déjà atteint mon plafond.

pois a écrit:

c'est pourquoi ce n'est pas la peine d'essayer de me blesser en me disant que je n'ai pas les capacités de le devenir, je le sais déjà, principe de péter., j'ai déjà atteint mon plafond.

Sauf que le principe de Peter s'applique en entreprise mais pas forcément dans la Fonction publique où les promotions sont souvent automatiques (et non liées à la compétence).
Pour ceux qui connaissent pas, ce concept, défini en 1969 dans un ouvrage coécrit par Peter et Hull, repose sur le constat selon lequel dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence.

Bonjour,

Il y a une très intéressante critique de ce soi-disant principe ici : https://www.thierry.fr/2005/10/17/du-principe-de-peter-et-autres-aneries/

À méditer...

Hippos a écrit:

Bonjour,

Il y a une très intéressante critique de ce soi-disant principe ici : https://www.thierry.fr/2005/10/17/du-principe-de-peter-et-autres-aneries/

À méditer...

j'en ai aussi fait mon cheval de bataille aussi.

comme presque toutes les théories du management ou l'adaptation de théories au management, c'est truffé de clichés qui font très "Mad men".
Autre exemple, la pyramide de Maslow, qui n'a jamais été une pyramide... mais une simple priorisation.

C'est la deuxième fois de la journée qu'en regardant ce forum j'ai envie d'en parler :


Et si tout simplement les qualités d'un cadre n'étaient pas celles d'un personnel d'exécution ? Et si l'examen professionnel d'APAE n'était justement là que pour ce motif ? Ce qui ne veut nullement dire qu'un cadre n'a pas le droit d'être ou d'avoir été un bon personnel d'exécution, et qu'un personnel d'exécution ne sera jamais cadre. Ni que les attachés non principaux ne seraient "que" des personnels d'exécution... (j'essaie de déminer le procès qui arrive... )

L'intendant zonard a écrit:

 (j'essaie de déminer le procès qui arrive... )

Je pensais plutôt que tu essayais de mettre des petits caillous jusqu'à la prochaine mine anti-personnelle 

pois a écrit:

et par manque de projet professionnel, car force est de constater que je n'ai pas d'ambition particulière , [...] en fait ma priorité reste dans ma sphère de vie privée

Il n'y a pas nécessairement rapport entre projet professionnel et ambition particulière, ni obstacle à faire de sa vie privée la priorité. J'en suis un exemple parmi d'autres : principalat réussi dès les 8 ans d'ancienneté nécessaire (je me demande si ce n'est pas plus court maintenant) en restant au même poste (que j'ai finalement occupé dix ans) sans avoir d'ambition particulière de carrière (sinon j'aurais passé le concours de casu au bout de 4 ans) ; ma vie privée a toujours été ma priorité sur ma carrière, ce qui ne m'a pas empêché de réussir le principalat, puis, dans le nouvel établissement que j'ai rejoint après dix ans passés dans le premier, de saisir en quelques années deux belles opportunités d'évolution de poste et l'accession à la hors classe. Je suis depuis un peu plus de dix ans dans cet établissement, ma famille reste ma priorité, et ça ne m'a pas empêché d'évoluer.

En tout cas ça fait plaisir de clavarder un peu avec le trop rare Hippos.

Pour en revenir au sujet initial  et pour celles et ceux qui se posent des questions sur la manière d'appréhender une coupure électrique dans un EPLE, un article sur www.intendancezone.net c'est ICI

j'ai lu l'article, pitite question : où allez vous mettre les denrées alimentaires des CF qui doivent être vider à J-3

N'y a t il pas dès maintenant une gestion des denrées alimentaires à faire en ayant moins de stock ?

pois a écrit:

N'y a t il pas dès maintenant une gestion des denrées alimentaires à faire en ayant moins de stock ?

On touche à l'irrationnel, il y a des cuisiniers qui sont hantés par les étagères vides (héritage ancestral des guerres passées ?) - comme si des armoires pleines pouvaient protéger un EPLE des ruptures d'approvisionnement et des malheurs du monde...

Effectivement on est de plus en plus sur du flux tendu en EPLE.

Donc, quand il est écrit vider les CF, c'est écouler ce qui est en stock à partir de J-3 et que les CF ne soient pas remplies à J.

Sur les CF on ne travaille pas à plus de J-7. Cela dépend beaucoup des plannings de livraisons des fournisseurs, certains bahuts de par leur situation géographique sont très bien desservis, d'autres beaucoup moins et sont donc contraints) à plus de stock. D'autant que ce sont souvent de petits établissements et qui doivent commander des quantités supérieures à leur besoin d'un service pour ne pas payer de 'minimum de commandes'.