Bonsoir à tous,
En dépit de la conjoncture difficile, les commandes s'enchainent depuis la rentrée ...
Outre les manuels, les classeurs, les dictaphones, etc... (les stylos, ramettes, c'est gratuit et en illimité), je viens de recevoir un lien direct vers Amazon d'une profs demandant un livre !
Certes, il est en lien avec l'enseignement (Didactique et pédagogie), probablement intéressant pour développer les compétences, mais je ne vois pas le lien avec la réalisation de la mission auprès des élèves.
On achète et on considère que cela relève du 6067 ?
Si c'est le cas, tous les personnels peuvent acheter des livres sur le budget de l'établissement pour renforcer leur connaissances dans leurs domaines !
Qu'en pensez-vous ?

Apparemment c'est un achat personnel.
Pour moi ce type de livre passe par une demande du CDI, reste au CDI et est pris sur les crédits du CDI.

"Si c'est le cas, tous les personnels peuvent acheter des livres sur le budget de l'établissement pour renforcer leur connaissances dans leurs domaines !
Qu'en pensez-vous ?"

En tant qu'intendant, je n'ai pas - et je ne dois pas avoir - d'avis sur l'opportunité d'une dépense à caractère pédagogique. Je dirai plutôt : Qu'en pense l'ordo ?
En général, les demandes de commandes sont souvent centralisées par le prof coordinateur de la matière, et donc approuvées par le CE par la signature du BdC.
Enfin, c'est comme cela que ça fonctionne dans mon bahut...

Comme Calice.
Mais on peut aussi prendre ça non pas, comme le dit pour faire vite, Volcan :

volcan a écrit:

est pris sur les crédits du CDI.

mais "sur les crédits prévus pour couvrir les besoins du CDI".
Je chipote, mais nous sommes lus par des collègues débutants mais aussi des profs, des docs... qui s'imaginent encore qu'ils disposent de crédits qu'ils seraient libres de gérer.

Je demanderai aussi l'avis du chef d'établissement sur la question (il y a de grand chances pour que ça passe et ça t'évitera au passage de passer pour le méchant de service).
J'ai déjà eu le cas d'une enseignante qui souhaitait acheter (et a acheté) une "méthode pédagogique" pour une somme modique... j'ai jeté un œil au machin et ça ressemblait drôlement a des cours déjà prêts, mais comme le chef était OK...

Goldored a écrit:

Comme Calice.
Mais on peut aussi prendre ça non pas, comme le dit pour faire vite, Volcan :

volcan a écrit:

est pris sur les crédits du CDI.

mais "sur les crédits prévus pour couvrir les besoins du CDI".
Je chipote, mais nous sommes lus par des collègues débutants mais aussi des profs, des docs... qui s'imaginent encore qu'ils disposent de crédits qu'ils seraient libres de gérer.

remarque justifiée.
Un livre doit pour moi rester dans l'établissement et ne pas faire l'objet d'une appropriation personnelle ; d'où ma référence au CDI.
Sinon je propose que le gestionnaire commande pour sa formation personnelle les ouvrages : : "Comment gérer un chef pénible", "La gestion du stress au bureau", "Préparer un concours de l'administration", etc...

J'ai été à bonne école - quoique pas très bon élève !

Sélène30 a écrit:

(il y a de grand chances pour que ça passe et ça t'évitera au passage de passer pour le méchant de service).

Passer pour le gentil de service est à mon sens une erreur qui confine à la faute professionnelle !  
Plus sérieusement (et notamment à destination de nos collègues qui entrent dans la carrière) et toujours AMHA : effectivement, la décision ne relève jamais de la/du gestionnaire ; elle est bien celle du CE. Nous conseillons, nous proposons, nous ne décidons pas (gestionnaire<>ordo). Nous exécutons même une décision du CE avec laquelle nous pouvons être en désaccord (principe d'obéissance). Nous soutenons la décision du CE (principe de loyauté).
Parallèlement, nous ne nous préoccupons pas - pas trop, en tout cas - de notre réputation ; de la même manière que nous n'écrivons jamais "j'ai le plaisir/le regret de vous informer" mais "j'ai l'honneur de vous informer", nous exécutons notre travail dans un cadre réglementaire que nous devons nous efforcer de connaître et maîtriser sans tenir compte des états d'âmes des uns et des autres, ni même des nôtres.
Cela nous donne parfois mauvaise réputation auprès des grincheux et des imbéciles, mais aussi une réputation de fonctionnaire rigoureux et réglo.
Comme le répète - utilement ! - Volcan : "Je préfère qu'on dise de moi : il est chiant mais c'est un bon ; plutôt que : il est sympa mais un peu juste professionnellement." `Maxime à méditer, surtout si on a peur de passer pour la/le "méchant(e) de service".

volcan a écrit:

remarque justifiée.
Un livre doit pour moi rester dans l'établissement et ne pas faire l'objet d'une appropriation personnelle ; d'où ma référence au CDI.
Sinon je propose que le gestionnaire commande pour sa formation personnelle les ouvrages : : "Comment gérer un chef pénible", "La gestion du stress au bureau", "Préparer un concours de l'administration", etc...

Yes!
C'est ce que j'ai fait, via le CDI!

Quelques principes :

- le professeur-documentaliste est responsable de l'ensemble du fonds documentaire de l'EPLE. Donc tout ouvrage acheté que ça soit sur "les crédits budgétaires prévus pour répondre aux besoins du CDI" ou ceux d'une autre discipline ou d'un projet, peu importe, doit être dans un premier temps remis à la mère docu, qui l'enregistre, et ensuite éventuellement le confie en prêt, de longue durée si elle veut bien, à un prof.

- hors de question d'acheter un livre sur A***n : il s'agit de quelque chose que des fournisseurs indépendants et payant honnêtement leurs impôts (vous savez, le truc qui paie nos salaires) peuvent fournir, et au même prix, compte tenu de la loi sur le prix unique du Livre. Qu'un prof ait la flemme et le manque d'imagination de nous suggérer des achats sur ce site quand c'est des machins improbables, et/ou vendus par d'autres avec une marge délirante par rapport au coût de leur fabrication au Lao-gaï, à la rigueur. Mais l'enseignant qui me désigne cet endroit pour acheter un bouquin, il est définitivement passé dans la catégorie des abrutis à mes yeux.

- quand on achète un livre, on n'achète pas du papier, mais les idées qui sont imprimées dessus. On est donc, dans le plan comptable dont il faut rappeler qu'on doit imputer selon la nature de ce qui est acheté, indépendamment de l'usage qu'on en fait (pour ça défoulez-vous avec service, domaine, activité, si ça suffit pas je ne peux plus rien pour vous), dans la racine 61 des prestations dont intellectuelles. Le compte 618 documentation s'impose, ensuite il faut choisir entre 6181 documentation administrative et 6186 bibliothèque des élèves, mais là ça devient un détail oiseux.

- l'opportunité de prendre en charge une dépense est confiée au chef d'établissement, ordonnateur. Si ça vous pèse sur le foie, faites comme moi, allez voir si les autres ordonnateurs sont plus sérieux.

Bonsoir à tous,
Je tiens à vous remercier vivement pour vos réponses car je n'avais vraiment pas pensé à cette solution via le CDI.
J'ai donc envoyé un mail au prof concernée l'informant que l'ouvrage sera bientôt disponible en prêt au CDI 

Par principe, ne sont achetés pour les enseignements, et non pour les enseignants, que les feutres/crayons à tableau et les brosses à effacer au même titre que les claviers ou les souris : cela reste du petit consommable permettant de faire fonctionner les équipements de l'établissement.

Toutes les autres demandes font l'objet d'un fin de non recevoir, dans la mesure où c'est personnel et donc ils achètent leurs propres outils et les décomptent sur leurs frais réels. C'est à ça que ça sert.

Je vous trouve un peu raide. La revue intendance est un abonnement professionnel qui est payé par l'établissement dans un grand nombre de bahut.

C'est justement à cet effet qu'il existe un compte différent, 6181 documentation administrative, qui ne fait pas partie du fonds documentaire de l'EPLE géré par le professeur-documentaliste acheté sur le compte 6186.

Et sans vouloir en rien diminuer le mérite de l'excellente revue Intendance, l'adhésion de l'EPLE à AJI gestion pour l'éducation comporte aussi l'accès à des services numériques extrêmement intéressants : e-mainteance, plateforme de marchés publics, gestion des véhicules de service et frais de déplacement, suivi des contrats, bilan social (...)

On est d'accord sur l'excellent qualité de la revue intendance qui nous donne l'accès en plus à d'autres services. Elle nous permet d'améliorer notre pratique professionnelle et c'est pourquoi je faisais le parallèle avec la demande du prof.

Dans l'enseignement pro notamment, les enseignants ont besoin d'avoir un abonnement à des revues techniques spécialisées, sans gestion par le CDI.
C'est ce qu'on appelle assurer une veille technologique et réglementaire. Je dirai que ma revue Intendance en fait partie : je n'ai pas envie d'aller la chercher à chacune de mes interrogations sur une étagère du CDI.
Donc usage privé et assumé !

Calice a écrit:

Dans l'enseignement pro notamment, les enseignants ont besoin d'avoir un abonnement à des revues techniques spécialisées, sans gestion par le CDI.
C'est ce qu'on appelle assurer une veille technologique et réglementaire. Je dirai que ma revue Intendance en fait partie : je n'ai pas envie d'aller la chercher à chacune de mes interrogations sur une étagère du CDI.
Donc usage privé et assumé !

Effectivement il y a des revues techniques mais elles ne sont pas achetées pour un enseignant mais pour l'ensemble de la formation ; et restent archivées dans un local des ateliers pour l'ensemble des enseignants concernés. Dans ce cas il n'y a pas d'appropriation privée, ce qui serait anormal.
La référence à la revue Intendance est incorrecte. D'abord c'est de la documentation administrative achetée en ALO et donc le CDI n'est pas concernée. Ensuite je suppose (j'espère) que cette revue est stockée dans les locaux administratifs et accessibles pour l'ensemble des agents qui auraient un intérêt à la consulter. Enfin on ne paye généralement pas pour la revue mais pour avoir accès au module profil acheteur de l'AJI pour les marchés publics.

Calice a écrit:

Donc usage privé et assumé !

:pasok:sauf à ce que vous l'achetiez à votre propre pognon.
Sinon, c'est une "propriété" du service Intendance.