Bonjour, voilà, mes relations avec le chef d'établissement deviennent compliquées , il ne me consulte plus jamais, et me met dans des situations difficiles. A titre d'exemple, lors de la remise des manuels scolaires il a été décidé avec le chef d'établissement ( à ma demande) de distribuer l'avis aux familles ou élèves( 3ème tr) et de demander à ces dernières de venir à la gestion pour régularisation de leur situation. La personne qui s'en est occupée n'a pas totalement respecté cela, du coup personne n'est venu ( sauf une). Quand je l'ai fais remarquer au chef d'établissement que je n'avais pas eu la nouvelle information ( changement de manière de procéder), il me dit que je n'avais qu'à être là au moment de la remise des manuels et que j'aurai alors eu l'info....enfin bref, moi j'avais autre chose à faire ( pas mal de travail en cette fin d'année chamboulée) et comment aurais-je pu savoir que finalement la personne devant s'en occuper avait décidé de faire autrement de ce qui avait été convenu avec le chef d'établissement ? du coup c'est de ma faute !!! Et c'est comme cela pour un certain nombre de choses...J'avoue je commence à saturer et ne sais plus trop comment faire...ne rien dire...s'écraser...? subir...?

On change les choses dans ton dos et tu es censé le savoir quand même.
C'est fréquent, hélas, dans tous les domaines professionnels.
Manque de respect voire mépris pour nos fonctions.

Pense à muter dans pas longtemps si ça devient habituel. Tu as affaire à quelqu'un qui risque de te causer de gros soucis.

Au fait, en 30 ans, je ne me suis JAMAIS occupé du retour des livres.

Je verrais le bon côté à ta place, moins de boulot... il cherche à t'atteindre, montre-lui que ça t'en fait bouger une sans remuer l'autre.

J'ai déjà eu le cas, crois-moi, au bout d'un moment, un C.E. a beaucoup trop de choses à faire pour rester focalisé là-dessus. 

Prends-le à son propre jeu, sature-le, fais du zèle.

Je te conseillerai deux choses :
- la plus importante est de relativiser ; malheureusement je n'ai pas appliqué ce principe comme je l'aurais du et ça m'a pourri la vie,
- la seconde est de tout noter pour pouvoir le ressortir au cas où, lors d'une évaluation, il te reproche ton manque d'implication ou autre connerie de ce genre.

Après on peut muter... mais rien ne dit que ce sera mieux. Enfin, ton CE est peut être usé et à bout en cette fin d'année et une explication amicale en septembre peut remettre les choses à l'endroit.

Si c'est en effet un phénomène récent, attendre la rentrée est sans doute une réaction raisonnable sachant que tout est très compliqué en cette fin d'année pour nous comme pour les chefs et que ça n'aide pas à maintenir la clairvoyance requise par chaque situation.
Et puis d'expérience, c'est toujours une période de fatigue, d'impatience où les esprits s'échauffent vite et où les choses s'embrasent parfois sans raison valable. Donc attendre la rentrée est un bon conseil et si jusqu'à présent, vos relations étaient bonnes, il est fort possible qu'elles le redeviennent fin août.
De toute façon, c'est trop tard pour la mutation...

C'est un conseil sage, on évite les conflits avant les grandes vacances, les petites et le vendredi.

Je n'ai pas pour habitude de défendre les CE, même si je pense à titre perso qu'une très grande majorité est OK.
Toutefois il ne faut pas négliger que la période des 3-4 derniers mois a été extrêmement pénible pour nos CE, qui ont subi ordres, contre-ordres, diktats,.... et toutes ces sortes de choses. Il est donc très probable que votre CE se tamponnait grave le coquillard des manuels scolaires et qu'il était (et est encore) quelque peu nerveux. Il n'a donc pas besoin de plaignants mais d'adjoints solides.

Peut être auriez vous pu en profiter pour faire briller votre aura, montrer une loyauté et un soutien bienvenu, en étant CONSTRUCTIF, avec un truc du genre:
"on n'a pas fait la distribution comme prévu, mais vous en faîtes pas je vais me démerder assurer autrement". Avec un bla bla comme ça vous prenez 10 points dans la gamelle et le CE vous voit autrement, sans pour autant vous prendre pour un khon.
Et en septembre tout le monde reprend tranquille et le CE sait qu'il peut s'appuyer sur vos épaules musclées.

Il ne faut s'inquiéter que si ça devient systématique et alors mieux vaut se barrer (avec risque de tomber pas mieux).

V.M.B a écrit:

Je n'ai pas pour habitude de défendre les CE, même si je pense à titre perso qu'une très grande majorité est OK.
Toutefois il ne faut pas négliger que la période des 3-4 derniers mois a été extrêmement pénible pour nos CE, qui ont subi ordres, contre-ordres, diktats,.... et toutes ces sortes de choses. Il est donc très probable que votre CE se tamponnait grave le coquillard des manuels scolaires et qu'il était (et est encore) quelque peu nerveux. Il n'a donc pas besoin de plaignants mais d'adjoints solides.

Peut être auriez vous pu en profiter pour faire briller votre aura, montrer une loyauté et un soutien bienvenu, en étant CONSTRUCTIF, avec un truc du genre:
"on n'a pas fait la distribution comme prévu, mais vous en faîtes pas je vais me démerder assurer autrement". Avec un bla bla comme ça vous prenez 10 points dans la gamelle et le CE vous voit autrement, sans pour autant vous prendre pour un khon.
Et en septembre tout le monde reprend tranquille et le CE sait qu'il peut s'appuyer sur vos épaules musclées.

Il ne faut s'inquiéter que si ça devient systématique et alors mieux vaut se barrer (avec risque de tomber pas mieux).

Je suis 100% d'accord avec cette approche.
Si cela ne fonctionne pas et que le CE persiste dans un comportement peu respectueux il n'y a effectivement que la mut pour se sortir du pétrin.
Le problème dans certaines zones géographiques est de trouver un autre poste...

Une petite question concernant le depart définitif ou non, en cours d'année: j'ai reçu sur ma boîte mail, comme mes collègues gestionnaires, des propositions de poste. Des postes de gestionnaires ou de fondés de pouvoir étaient vacants et des remplaçants, recherchés. Les raisons des vacances étaient des congés longue maladie ou des congés maternité. J'ai été tentée de postuler en cours d'annee. Des questions logistiques m'ont arrêtée : devrais je quitter mon logement de fonction ? Dois je avoir l'autorisation du CE pour postuler ?

Bonjour,

Quand on mute on perd le logement occupé, surtout si quelqu'un vous remplace aussitôt (on peut rêver).
Mais il est possible que le poste visé dispose également d'un logement (à vérifier).


Par contre l'avis du CE n'est pas requis (heureusement d'ailleurs). On l'informe c'est tout.