Bonjour à tous.

Nous allons installé des ruches sur nos toits. Nous nous demandions si nous pouvions vendre le miel en interne en fixant le prix au CA. Merci pour vos retours et conseils.

oui bien sur
mais il faut faire attention à la notion de vente en interne
qui va y avoir droit?
quel prix?
qui nettoie?
qui s'en occupe pendant les vacances?
beaucoup d'autres questions pourraient être posées, qui , à n'en point douter, seraient de nature à créer une ambiance délétère par la suite

Les ruches sont là, bravo d'y être parvenus ! Effectivement, le CA peut fixer le tarif de vente. Il s'agit d'une vente annexe avec recette sur le compte 701. Ca s'encaisse sur le 4718 par recette avant ordonnancement, la base légale c'est l'acte du CA fixant le tarif, et les éléments de liquidation de la recette c'est le nombre de pots de 500g.

Merci pour votre retour. Nous allons prendre notre temps pour y réfléchir.

L'intendant zonard a écrit:

le CA peut fixer le tarif de vente.

Hem, je me relis.
Le CA peut doit fixer le tarif de vente.

Bozinchu a écrit:

beaucoup d'autres questions pourraient être posées, qui , à n'en point douter, seraient de nature à créer une ambiance délétère par la suite

Mais qu'en termes galants, ces choses-là sont dites...


Juste une remarque en passant, hein, je connaissais un type qui disait plutôt: "Si tu fais ça, t'as pas le c.l sorti des ronces".
C'était plus imagé, mais très parlant quand même.
Un Corse, je crois. 







Salut Boz' !

Bonjour,

Par ailleurs au niveau environnemental il existe un questionnement sur le rôle de celles-ci pour l’appauvrissement de la diversité et la concurrence avec les abeilles sauvages et autres pollinisateurs. Notamment en ville.

Mais Boz a raison sur l'entretien des ruches et de leurs habitantes.

Un peu comme les poules d'un autre post.

L'intendant zonard a écrit:

Les ruches sont là, bravo d'y être parvenus ! Effectivement, le CA peut fixer le tarif de vente. Il s'agit d'une vente annexe avec recette sur le compte 701. Ca s'encaisse sur le 4718 par recette avant ordonnancement, la base légale c'est l'acte du CA fixant le tarif, et les éléments de liquidation de la recette c'est le nombre de pots de 500g.

701 ? Cela veut dire que ce sont des OC. Donc des produits fabriqués dans le cadre d'un enseignement...
Après; effectivement, si il s'agit bien d'OC, il faut un acte du CA fixant la tarification.
Attention aux élèves allergiques aux piqures éventuelles et à toutes les mesures d'hygiène. L'avantage des OC c'est que c'est assurable et donc qu'en cas de problème...

volcan a écrit:

701 ? Cela veut dire que ce sont des OC. Donc des produits fabriqués dans le cadre d'un enseignement...

J'ose espérer que c'est le cas parce que je ne vois pas en quoi c'est la mission d'un EPLE que de produire du miel et le vendre... Le principe de spécialité...

Bonjour,

Par ailleurs faut il l'autorisation du propriétaire  de l'immeuble pour installer des ruches sur un toit.
Il semble également qu'il faille déclarer l'activité: http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/effectuer-une-declaration-55/article/declarer-des-ruches

Au delà des questions comptables et environnementales, il me semble que les préoccupations premières sont sanitaires.

https://www.unaf-apiculture.info/la-pratique-de-l-apiculture/informations-reglementaires.html

Je pense aussi installer 1 ou 2 ruches, mais hors de questions de vendre le miel. A la limite, il sera donné aux personnels mais pas aux usagers.
Et un apiculteur m'a même conseillé de donner le miel sans aucune étiquette ! Trop de risques sans aucun retour financier.

C'est extraordinaire comme tout le monde sur ce forum est tétanisé de trouille, et à la limite scandalisé, à l'idée d'une vie biologique dans le cadre de l'EPLE. Cela en dit long sur la déshumanisation complète de notre mode de vie, aucun animal n'est tolérable, même sous la forme d'un collègue qui en ligne dit qu'il y en a chez lui.

Pour ceux qui ont eu le courage et le bon sens d'installer des ruches (je ne l'ai pas déjà fait parce qu'il y en a à 300m de mon lycée dans le parc attenant), si après ça ils ont les pétoches de se faire dénoncer pour empoisonnement, alors au lieu de fixer un tarif en CA, ils peuvent établir la pratique que les pots de miel (non étiquetés) sont offerts. Et qu'un don parallèle de 10 € au FSE/MDL/amicale est aimablement suggéré.

A titre personnel je suis d'accord avec l'IZ.
En qualité de gestionnaire responsable de la sécurité je me dois de me poser la question d'un élève allergique qui se ferait piquer par une abeille d'une ruche implantée dans un EPLE ; et de la possible action en justice des parents. Ce n'est pas moi qui suis responsable de la juridicisation de la société et de sa bêtise ; je dois simplement vivre avec et en tant que responsable en tenir compte.


"Les piqûres de guêpe ou d’abeille peuvent provoquer trois types de réaction: une réaction locale, une réaction toxique qui dépend du nombre de piqûres et une réaction allergique qui peut se déclencher après une seule piqûre. La réaction locale est la plus fréquente et nécessite rarement l’intervention d’un médecin. Les réactions toxiques et allergiques sont des urgences médicales pour lesquelles une hospitalisation est souvent nécessaire."

Bonjour,

Je ne vois pas d'esclandre simplement des conseils pour border les choses.
Comme toute activité dans l'EPLE.
S'agissant de la déclaration cela permet de maitriser notamment pour la veille sanitaire. (varroa ou autre)

A titre perso je voulais en mettre chez moi mais j'ai renoncé et j’essaie plutôt de faire des habitats à insectes dont les abeilles solitaires.
J'ai vu un reportage (France O) sur les abeilles à la réunion et les nectars qu'ils produisent (miel vert, litchi..)

Pas d'affolement sur la production des bestioles, c'est, au moins la première année, assez modeste.
Nous avons 2 ruches depuis plus de 2 ans, sur le toit des logements, plus précisément au dessus de mon logement. Les abeilles sont d'un voisinage paisible. Passé le premier temps où l'on peut voir passer une ou 2 abeilles en reconnaissance le soir, on ne les voit plus jamais ensuite, y compris lorsque l'on a plantes et bouquets de fleurs dans la maison.
Nous avons contractualisé avec un apiculteur trop heureux de trouver un terrain de jeu supplémentaire pour s'adonner à sa passion, avec la bénédiction de la CT. Il est déclaré, il est assuré, il met à disposition les ruches, les déclare, en assure l'entretien (il a les codes qui vont bien pour accéder, y compris pendant les vacances), fait la récolte de miel. 2 enseignants sont formés aux rudiments et passent jeter un coup d'œil de temps en temps entre 2 passages de l'apiculteur mais c'est plus pour se faire plaisir qu'autre chose car en période estivale, elles restent sans visite pendant des semaines et se débrouillent parfaitement bien sans nous.
Pour la production, c'est moitié pour l'apiculteur, moitié pour le lycée. Pour le moment, notre part a permis des petites dégustations en salle des profs et en réunion de CDD (Ici, on est un peu des dingues : on mange le miel des abeilles, on mange les fruits et légumes du potager pédagogique, et on les fait consommer aux gosses !).
On est loin d'une production qui permettrait une quelconque revente mais si quelqu'un a des ruches en nombre, j'imagine que la question peut se poser.
Pour finir sur les bestioles, on a 2 petits kits d'urgence (fiche de procédure et contacts, injection d'anapen) au cas où quelqu'un gonflerait, l'un au niveau des logement, l'autre à l'infirmerie. Jamais eu besoin de les utiliser depuis l'arrivée de nos petites voisines. Faut simplement veiller à remplacer l'injection régulièrement, ça se périme assez vite (et accessoirement, c'est pas donné).

En effet, pas d'affolement, la présence de 60 000 dards empoisonnés dans l'enceinte du bahut ça se gère (sans ironie).
Kit d'urgence (epipen), etc. et tant qu'on respecte la réglementation.

Ce qui m'interroge, c'est la réaction des potentiels consommateurs dans l'éventualité où il y aurait intoxication à cause du miel offert ou vendu.
Même si ce ne sera vraisemblablement pas le miel qui pourrait être incriminé mais plutôt le contenant mal stérilisé. Bref.

Que l'on soit vendeurs ou donneurs, on est responsable de ce qu'on produit. D'une.
Et en matière alimentaire, le risque 0 n'existe pas. De deux.

Alors prendre des risques à distribuer du miel, juste parce que "ya pas de risques ma p'tite dame", très peu pour moi.
De plus, les conseilleurs n'étant pas les payeurs, je me refuse à faire endosser cette responsabilité à mon CE qui me fait confiance et par ailleurs me soutient quasiment toujours sur d'autres sujets.
Quand il y aura un problème (car plus on rate, plus il y a de chance que ça arrive - proverbe Shadoks), ce sera la volée de moineaux et le CE se sentira bien seul quand la bise sera venue.

Donc, ici ce sera ruches, abeilles, manipulation, etc. OK, mais aucunement consommation par les élèves.

En l'occurrence, c'est plutôt mon CE (l'ancienne comme le nouveau) qui est à fond sur le sujet.
Au départ, j'avoue que j'étais un peu réticente, notamment à l'idée de voir des milliers de bestioles à dard habiter juste au dessus de ma tête et de celle de mon marmot.
Y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis dit le proverbe...

J'entends les arguments contre, il y a des risques, c'est incontestable.

Il y a des risques à sortir de chez soi, il y a des risques à ne pas en sortir, il y a des risques à respirer, il y a (bien plus) de risques à ne pas le faire... Il y a des risques à vivre. Donc on vit et quand on le fait au milieu de son élément naturel sans trop s'en couper, c'est encore mieux. Quand à l'intoxication avec le miel, sachant que ce produit est l'un des seuls aliments au monde à ne connaître aucune date de péremption du fait de ses propriétés bactériostatiques, il y a de la marge et on aura plus vite fait d'avoir une TIAC sur les bras avec le fameux saumon Davimona* qu'avec du miel maison.

* Extrait du BOEN n° 2012 du 06/10/2005 publié lors du Premier Congrès du Nanardisme.

Merci pour le BO spécial Alomero, je viens de m'en payer une bonne tranche !
C'était le bon temps, la plaque de saumon cadeau a disparu (comment ça, il faut que j'aille fureter du côté du vestiaire du chef de cuisine ?! )

Le saumon a disparu mais aussi les chocolats, le champagne, les calendriers...

En même temps, vu comment on les serre au niveau des marchés, ce n'est pas illogique

Si tu ne connaissais pas ce BO, c'est peut-être qu'il y a d'autres choses qui t'ont échappé, j'espère pour toi que tu a acheté la Pratique du nanardisme pour une session de rattrapage

"il y a des risques à respirer, il y a (bien plus) de risques à ne pas le faire..."

A ce niveau là, ce n'est plus ce que l'on appelle du risque...

Alomero a écrit:

Si tu ne connaissais pas ce BO, c'est peut-être qu'il y a d'autres choses qui t'ont échappé, j'espère pour toi que tu a acheté la Pratique du nanardisme pour une session de rattrapage

J'ai dû le lire à l'époque mais je n'en avais qu'un lointain souvenir.
J'ai commandé mon exemplaire bien sûr et compte bien y retrouver le BO, la ratatouille alsacienne et autres délices

On finit de mitonner, tu verras y'a du lourd

C'est bien beau tout ça, mais faudrait voir à demander leur avis aux abeille!

C'est vrai, en exploitant ces pauvres bêtes, on transforme l'EPLE en cible potentielle d'éco-terroristes végan intégristes.

Attention, contrôle vétérinaire récent :
"Interdiction des dégustations d'insectes. Risque d'amendes pour l'EPLE"
 


Projet annexe du Proviseur : Installation d'un poulailler !
Avis des services vétérinaires ??