Pressions suite grève

Bonjour,


J'ai été gréviste durant les deux derniers mouvements en l’annonçant clairement avant à mon chef pour qu'il puisse s'organiser. Il vient depuis me chercher des poux dans la tête en venant vérifier si les factures sont payées à temps et si des mails de relance pour mon service ne sont pas adressés. Je précise que j'ai un lourd passif avec lui car nous avons eu une histoire ensemble. Depuis je n'espère qu'une chose : qu 'un des deux mute. Que puis je faire pour que l'exercice de ce drit ne se retourne pas contre moi. Tout cela est bien sur très insidieux!

Être irréprochable et noter toute dérive.

Est ce des pressions suite aux grèves ou suite à votre liaison?  Il est trop tard mais le "no z b in job" permet souvent d 'éviter ce genre de situation

privée a écrit:

Depuis je n'espère qu'une chose : qu 'un des deux mute.

C'est probablement la solution et c'est le bon moment. Il faudra juste élargir les choix.

A titre personnel, j'ai à peu près toujours fait toutes les grèves auxquelles mon syndicat a appelé. Mais sauf exception, au boulot avec un brassard rouge. Je ne prétends pas être un modèle, mais je n'aime pas la double peine de devoir bosser deux fois plus le lendemain en plus d'avoir un retrait sur salaire, et je préfère avoir seulement un retrait sur salaire et pas d'autre ennui. Dans ton cas très précis, ça pourrait être un moyen de désempoisonner ce sujet en faisant une fois une grève à la japonaise.

Dans la vraie vie, un CE ne peut pas grand chose contre un·e gestionnaire qui n'est pas une tanche lamentable. Pas de panique, fais le job normalement, laisse glisser les agressions en les notant soigneusement, histoire d'avoir un petit dossier de harcèlement pas trop mal ficelé si ça prend trop d'importance.

Y a plein de postes sympa dans la Zone, tu peux venir tout de suite si ça te tente ! Devenir agent comptable ça te botterait ?

Bonjour,

Je ne comprends pas pourquoi je devrais  transiger sur un droit à valeur constitutionnelle. Travailler sans rémunération n'est ce pas une double peine?

Comme nombreux d entre vous et sans prétention aucune, je pense avoir un certain sens du service public mais comment en est on en arrivé là : faire accepter aux gestionnaires l'idee qu'ils sont indispensables au point de ne pas pouvoir exercer  un droit fondamental. 

Iz je comprends que les médecins et infirmières dans le milieu hospitalier usent de cette méthode de grève mais nous sincèrement?

Dans un post précédent tu indiquais te rendre aux différentes réunions organisées par la profession ou rectorat sans grande difficulté. Pourquoi ne pas alors te porter gréviste?

Quant à la zone j'y suis déjà!

& a écrit:

Est ce des pressions suite aux grèves ou suite à votre liaison?  Il est trop tard mais le "no z b in job" permet souvent d 'éviter ce genre de situation

Pourquoi exclure à priori l'hypothèse d'une histoire platonique...

Si les cuisiniers font grève, la cantine ferme. Si le gestionnaire fait grève, tout le monde s'en fout (ou presque) et on se fera en plus engueuler le lendemain parce que le toto-copieur n'aura pas été réalimenté en papier ou que la porte du collège sera restée ouverte toute la nuit...  
J'ai toujours entendu dire que les journées de grèves occasionnelles permettaient de payer les heures sup. des enseignants sans bourse délier...
En conséquence de quoi, n'étant pas masochiste, je ne fais plus grève depuis un certain temps même si je partage la majeure partie des revendications de certains syndicats...

Il est normal qu'il y ait du retard pris quand qqun fait grève.
Si une grève n'engendre aucune conséquence on peut se poser des questions.

Mouais...
On peut se poser la question de savoir si les gardiens de musée ont accumulé du retard dans leur travail... à cause d'un jour de grève.

je n'ai rien contre les gardiens de musée mais les grèves de ces derniers ont autant de conséquences au niveau impact sur la vie sociétale que la grève des adjoints-gestionnaires....Mis à part le boulot qu'il faudra rattraper...!!!

Kamikase a écrit:

Mouais...
On peut se poser la question de savoir si les gardiens de musée ont accumulé du retard dans leur travail... à cause d'un jour de grève.

je n'ai rien contre les gardiens de musée mais les grèves de ces derniers ont autant de conséquences au niveau impact sur la vie sociétale que la grève des adjoints-gestionnaires....Mis à part le boulot qu'il faudra rattraper...!!!

Si les gardiens de musée sont en grève le musée ferme et il a donc une perte financière. Si le gestionnaire fait grève le bahut reste ouvert et il n'a aucune perte financière.

privée a écrit:

Je ne comprends pas pourquoi je devrais  transiger sur un droit à valeur constitutionnelle. Travailler sans rémunération n'est ce pas une double peine?

Si, c'est une double peine et je l'ai écrit. De toutes manières si tu es absent, ton boulot t'attend. Alors...

privée a écrit:

Comme nombreux d entre vous et sans prétention aucune, je pense avoir un certain sens du service public mais comment en est on en arrivé là : faire accepter aux gestionnaires l'idee qu'ils sont indispensables au point de ne pas pouvoir exercer un droit fondamental. 

Je l'exerce : je me déclare gréviste, je vérifie que le secrétariat-du-chef m'a bien mis sur la liste, et je mets mon brassard. En général ces jours-là je travaille peu, rarement plus de neuf heures, et j'ai tendance à choisir ce que je fais, quand ça m'enquiquine je montre mon brassard et je dis qu'y faut pas pousser. C'est un plaisir assez savoureux.

privée a écrit:

Iz je comprends que les médecins et infirmières dans le milieu hospitalier usent de cette méthode de grève mais nous sincèrement?

Justement la comparaison me plaît assez : nous sommes anesthésistes aux soins palliatifs du Service public de l'Education.

privée a écrit:

Dans un post précédent tu indiquais te rendre aux différentes réunions organisées par la profession ou rectorat sans grande difficulté. Pourquoi ne pas alors te porter gréviste?

Je me rends aux réunions sans difficulté... parce que longtemps dans ma carrière j'ai fait des journées de onze heures pour prendre de l'avance ou résorber du retard ! Les lendemains de réunion, je les sens passer. Je suis disposé à subir ces mauvais moments quand c'est nécessaire. Mais me mettre en grève réelle et effective, pour faire quoi à part bosser ce jour-là ? Il y a rarement des manifs, que j'apprécie moyennement. Au final je pourrais éventuellement me retrancher au logement de fonction pour développer du OpenAcadémie, mais bon, j'y passe déjà mes soirées et mes ouiquendes...

privée a écrit:

Quant à la zone j'y suis déjà!

Bin alors tu demandes un rdv au rectorat, et tu expliques entre quatre zyeux à un Chef le motif qui te fait demander un dépaysement rapide. Au passage tu pourras faire tes courses et progresser dans la carrière.

Tant mieux pour toi si cela te convient, de mon côté je ne peux m'en compte en T. 

En général je donne mon consentement avant de me faire Enc****  , 80 € le port d'un brassard c'est trop cher payé....



Merci pour vos réponses les collègues.

Remarque bien que je n'ai jamais suggéré de faire la grève à la japonaise à grande échelle : une fois peut suffire pour désactiver le poison que ton CE met dans le sujet. Mais j'admets volontiers que l'on puisse penser que c'est déjà trop. Et puis il n'y a pas tant d'occasions que cela de faire grève (heureusement ou pas, suivant comment l'on considère la chose).

Reste la possibilité d'un déplacement, nettement plus facile chez nous qu'à peu près n'importe ou ailleurs. Jusque dans mon agence comptable il y a des postes disponibles à l'instant T, c'est pas nécessairement à Stains-sous-Bois. Et selon moi, avec ni plus ni moins de termes que ceux que tu as employés ci-dessus exprimés dans le bureau porte fermée d'un chef de div' (on a quelqu'un de très correct qui saura entendre sans déraper), ça te permettra de faire bouger les lignes. Il faut surtout que tu réfléchisses à ce que tu voudrais faire, si tu veux progresser en poste ou pas, ou bien si tu fais partie de ces gens qui veulent surtout ne jamais bouger pour pouvoir repartir dans leur campagne, ou autre projet ou contrainte.