- Le Forgeron a écrit:
- ELPE a écrit:
- j'y suis rentré par la BIEP sur un poste paru en plein mois de juillet.
En ne prenant en compte seulement le mouvement, le poste serait resté sans GM...
Pas forcément. J'ai participé à nombre de CAP en août spécialement pour cette raison.
Le problème est le "pas forcément". De l'avis de la DRH du rectorat : certainement. En concurrence avec un autre GM, j'ai, malgré tout, même eu le choix entre plusieurs postes à même pas une semaine de la rentrée.
Je ne sais pas comment est défini le nombre d'entrant mais manifestement pour cette académie, la BIEP a permis de pourvoir au moins 3 postes (sur 5 je crois). Il y a quand même une incohérence entre inscrire 1 possibilité d'entrée lors de l'inter et recruter 3 personnes de plus pendant l'été par la BIEP. Il y a donc bien un système à revoir car il n'a pas l'air de remplir son rôle vis à vis autant de l'employeur que de nous.
- Stoïk a écrit:
- ELPE a écrit:
- ... je peux comparer leur système. Les 2 qui m'ont paru satisfaire à la fois les agents et l'administration était un mixe d'un mouvement de masse avec recrutement individualisé : l'Agriculture et l'Intérieur...
On peut effectivement imaginer qu'un système "mixte" soit la meilleure pratique.
Dans cette hypothèse, la difficulté est de définir quels postes ou quels types de postes doivent être soumis au mouvement et quels postes doivent faire l'objet d'un recrutement intuitu personæ.
Là est le débat : comment on organise le truc. Actuellement la seule règle obligatoire dans la FP est la publication de toute vacance de poste. En interne (structure, ministère) et/ou éventuellement par la BIEP. Certains ministères en ont profité pour modifier leur mouvement.
J'étais à l'Intérieur à l'époque et je me souviens des débats en comité technique et CAP. Abandon ou pas des choix strictement géographique ? Publication sur la BIEP de toutes les fiches de postes ? etc... Aucune solution parfaite n'avait été trouvé, c'est pour cela qu'il existe toujours 2 mouvements annuels nationaux qui cohabitent avec des mutations tout au long de l'année en local. Pour certains postes d'encadrement, les publications se font directement sur la BIEP ouvertes à tous les ministères. Ceci permet à certains départements moins prisés d'élargir leur possibilité de recrutement. Que ce soit pour les mouvements annuels ou en local, le candidat a l’initiative d'un entretien ou pas.
Les 2 mouvements annuels de l'Agriculture sont aussi intéressants. Il y a actuellement celui pour la rentrée de septembre. Les postes sont inscrits "vacants ou susceptibles" selon les informations remontées directement par les agents en poste à leur gestionnaire de personnel. Ce qui permet à chacun ensuite de se positionner comme pour une demande de mutation mais avec des conditions de réalisation. Suivent ensuite les entretiens et les chefs de services font remonter leur préférence qui sera ou non validée en CAP.
Si on veut concilier les désirs de ceux qui veulent muter régulièrement, ceux qui souhaitent rester plus longtemps et les attentes tout aussi légitimes de l'administration en terme de recrutement, on ne peut pas se contenter d'un système qui produit actuellement autant de mécontent de part et d'autres. Le mouvement EN n'est pas assez souple pour adapter l'offre de postes passez les premières intentions. On se retrouve donc avec des publications BIEP qui élargissent effectivement les possibilités de recrutement mais qui donne l'impression légitime à ceux qui avaient postulé en inter qu'ils se sont faits avoir.
Car effectivement c'est ce qui se passe pour les entrants : mouvement inter donc EN national sans voir les postes, puis mouvement intra avec surprise des postes. Affectation... et constatation par le rectorat des places restées vides donc publication toutes FP national via la BIEP avec la fiche de poste. Cette dernière offre donc plus d'informations au candidat potentiel que le mouvement inter au départ. Même si j'ai pu en bénéficier, je concède qu'il y a qqchose de pas logique dans cette organisation des mutations.