bonjour,

Sur mon logiciel d'inventaire du lycée pro, on me propose deux prix:

-le prix moyen pondéré (pmp)
-le dernier prix

Sur quel prix faut-il se baser pour établir la variation de stock ?

Moi, j'utilise le dernier prix partant du principe que le dernier prix est la valeur réelle au 31/12 alors que le PMP n'est qu'une valeur ponderée.

Cordialement,

Serval s'était posé la question ici. Sans succès.

De tête, il me semble que nous sommes en PMP. Il y a une logique à cela puisque nous n'avons pas un système de suivi des rotations qui garantisse que sur les 10 boîtes de petits pois en stock au 31/12, ce sont forcément les dernières achetées dans l'année qui restent. Évidemment, c'est moins vrai pour les produits frais mais ce ne sont pas ces derniers qui sont majoritairement présents dans le stock en fin d'année.

Ceci étant, pas certaine que ce soit très important si on choisi l'une ou l'autre solution.

Les deux méthodes sont évoquées par la M9.6 qui évoque le coûts moyen pondéré et la méthode "PEPS" et donc du dernier prix.

Si je remémore mes cours de comptabilité analytique à la fac l'utilisation d'une autre méthode que le coût pondéré est particulièrement utile à la détermination du prix de revient et donc à la détermination du prix de vente.

A voir si le choix d'une méthode fait ressortir un élément d'analyse intéressant, mais sur ce point j'ai tendance à rejoindre Alomero.

Après si l'on finasse un peu, le "principe de permanence des méthodes" qui induit "la comparabilité des exercices" voudrait que l'on utilise la même méthode qu'en n-1. Dans le cas contraire un changement qui induirait "une variation importante" pourrait être explicitée au rapport du comptable.