Primes personnels de direction

volcan a écrit:

néthou a écrit:

Citation :

Maintenant, les contingences géographiques, comme le dit Volcan, sont aussi à prendre en compte. Mais les personnels de direction s'y adaptent bien, eux, bon gré mal gré ?

Plus ou moins.... depuis des années j'assiste à un jeu de chaises musicales ou les principaux passent d'un collège à l'autre dans un rayon de 20 km.

Même chose chez moi, et notre problème en tant que comptables, c'est que notre vivier de postes est bien plus réduit que celui des persdir...
Quant à la mobilité fonctionnelle, qui peut être très intéressante, elle implique souvent également une mobilité géographique si l'on n'est pas dans une zone urbaine très dense.

La mobilité ça s'organise aussi. Quand j'étais en Préfecture, pour accéder à certains postes plus haut dans la même pref, il fallait que les cat A mute dans une autre pref au préalable pendant 3 ans. Il y avait parfois des céliba géo effectivement mais à durée limitée.

Quant l'employeur annonce un plan de carrière possible avec des formations et mobilités organisées à l'avance, tout d'un coup les choses paraissent moins contraignantes et tout le monde sait où il va. L'administration connaît ses besoins en personnel sur plusieurs années et les fonctionnaires concernés peuvent faire des choix en connaissance de cause. Ça s'appelle de la GPEC tout simplement.

Il peut aussi exister une politique d'accompagnement relative à la mobilité : paiement des frais, cellule d'aide pour l'emploi des conjoints. Divers choses qui existent dans la FP mais pas employé partout.

Certains ministères ont fait ces choix pour garder ou attirer des cadres, d'autres non. Le résultat est là.

Contrairement aux idées reçues, les mutations que j'ai faites dans les coins plus "paumés" : confins du Puy de dôme ou Corrèze, ont été plus faciles familièrement et professionnellement que sur Paris, Toulon ou Lyon. Et ce malgré un céliba géo d'environ 1 an sur les 2.