Bonjour à tous,

Je rencontre une problématique de gestion des agents inédite pour moi, mais peut-être des collègues ont-ils déjà été confrontés à des cas similaires ou, peut-être, des collègues compétents sur ce domaine aussi pourrons me donner leur avis.

Voilà de quoi il s'agit:

Une de nos équipes d'agent déclare à l'unanimité être épuisée par les horaires actuels et demande à bénéficier d'une coupure de 15h00 à 18h00 (pour rentrer à la maison je suppose): pour compenser elle commencerait plus tôt bien sur.

Je suis plutôt réservé sur l'idée de voir partir et revenir les agents (le chemin du retour peut être semé d'embûches).

Donc je soumets cette question à la sagacité de ceux qui voudrons bien répondre. Merci également aux contempteurs du service public de leur apport positif, c'est à dire de faire l'économie d'une réponse inutile.

A vous lire j'espère

Sans avoir leurs horaires, c'est difficile de répondre mais je pense que ça poserait un problème au niveau de l'amplitude journalière.

Bonjour,

Quelle est l'amplitude journalière de ces agents? (A quelle heure commencent ils leur travail le matin et à quelle heure le finissent ils le soir).
L'emploi du temps dépend en premier lieu des nécessités de service....

Avant tout voir avec la CT si elle accepterait la journée non continue, et sous quelles conditions (l'amplitude étant le plus grand pb).

2 aller et retour par jour ? Cela ressemble un peu à une blague ? Dont le but serait de faire reconnaître une surcharge de travail ? Et là, les contempteurs du service public vont pointer le bout du nez ...

J'avais oublier en effet de le précise: l'amplitude horaire est respectée.

Plutôt proposer deux pauses un peu allongées, une le matin, une l'après-midi, une pause repas plus longue, plutôt que cette solution.

V.M.B a écrit:

Avant tout voir avec la CT si elle accepterait la journée non continue, et sous quelles conditions (l'amplitude étant le plus grand pb).

gestionnaires a écrit:

2 aller et retour par jour ? Cela ressemble un peu à une blague ? Dont le but serait de faire reconnaître une surcharge de travail ? Et là, les contempteurs du service public vont pointer le bout du nez ...

Allons, allons, on se calme. Ce n'est pas forcément si idiot que ça de procéder de la sorte avec certains agents domiciliés suffisamment près de l'EPLE.
Je l'ai fait à une époque dans mon 1er clg ZEP et tout se passait bien car l'entretien se faisait hors présence élèves.
Y voir systématiquement une ruse des agents pour faire reconnaître une surcharge de travail démontre un certain manque de respect à l'encontre d'iceux et de leur travail.
La Marmotte, qui fut agent et qui connaît "un peu" le milieu.

Le motif de la demande est que l'équipe est épuisée par les horaires. Cela veut dire quoi ? Quant à un horaire spécial, oui cela peut arriver, évidemment ... mais suite à un épuisement collectif ?

gestionnaires a écrit:

Le motif de la demande est que l'équipe est épuisée par les horaires. Cela veut dire quoi ? Quant à un horaire spécial, oui cela peut arriver, évidemment ... mais suite à un épuisement collectif ?

Cela veut dire que ce serait amusant que le gestionnaire qui écrit ça fasse un mois de travail au sein de l'équipe d'entretien, dans les mêmes conditions et contraintes, afin de voir si le métier est reposant ou usant. Moi j'ai déjà ma petite idée...

Le boulot des agents est fatigant, c'est un fait.
Seuls les collègues n'ayant jamais fait le service ou la plonge à la restauration ou n'ayant jamais passé une journée à l'accueil peuvent penser que nos agents ont des boulots peinards.
Si le souhait émis par cette équipe peut surprendre (le fractionnement est souvent imposé et augmente l'amplitude des journées de travail donc il est souvent vécu comme une contrainte), ça se tente si ça entre dans le cadre fixé par la CT.
Attention cependant à garder un agent à disposition pour les éventuelles urgences : la saison de la gastro va arriver bien vite...

Entre la fatigue, qui est normale, et l'épuisement, qui est pathologique, il y a une sérieuse différence. Peut-être les agents parlaient-ils de fatigue ?