Donc, si cette situation est évoquée par votre future académie, il faut mettre l'accent sur les bénéfices pour l'institution de l'arrivée sur l'établissement de la DR, sans s’appesantir sur les motifs du départ.
Si le besoin est plus grand dans l'établissement B, et que l'institution considère que le gestionnaire d'un établissement A peut aider à remplir ce besoin, la situation de l'établissement A devient le seul problème de l'institution et de l'établissement A. Surtout si le gestionnaire a fait le job et que sa suppléance par un agent contractuel peut se faire sans heurt :
compta propre dans l'étab A + contractuel compétent disponible = motivation de l'institution de faire arriver le gestionnaire de l'étab A pour assurer dans l'étab B
Dans les faits, tout ce que j'ai écrit est vrai, et en conséquence la délégation rectorale peut être évoquée comme un service rendu à l'institution (si vous en avez tiré un bénéfice, tant mieux pour vous, mais soyons réaliste : si l'administration n'y avait pas trouvé son intérêt, elle aurait laissé pourrir la situation (pour ne pas déjuger le chef d'établissement, même s'il y avait des raisons), jusqu'à arrêt maladie, histoire de vous mettre au pied du mur pendant le mouvement suivant).
En fait, c'est une relation de causalité (et là c'est mon côté scientifique qui s'exprime), mais il convient d'inverser la réalité perçue en mettant en avant le besoin de l'étab B comme étant la cause, et donc le départ de l'étab A comme étant la conséquence. Ce qui dans une liste d'affectations AGORA se présente de la même manière que la nécessité de quitter l'étab A comme cause, et l'affectation sur l'étab B comme conséquence.
Mais si vous êtes plus littéraire, voire philosophe, dites vous que vous êtes partie pour aller, pas partie pour partir. (c'était un départ, et non une fuite)