Bonjour à toutes et tous,

mon agent comptable et moi avons une différence d'interprétation (pour une fois ;-)

Le FdR est unique, mais on identifie SRH et SG ...
J'ai fait un PFR sur et pour le SRH, pour acheter de la vaisselle (on a presque tout changé !). C'est passé en CA, bien évidement, avec explications.
C'est passé aux contrôles de légalité, sans aucune remarque.

Je passe commande (trop chouette les coupelles bulles ).
Je liquide, je mandate.

Et je reçois un coup de fil du comptable, contrarié.

Il me dit que ce n'est pas possible : PFR au SRH = uniquement pour les denrées.
J'aurais du inscrire ce PFR en ALO.
Il me demande donc de faire une DBM rectificative (au prochain CA), et ensuite de réimputer la facture.
Ayant été appelée par les services fi du rectorat pour autre chose, j'en ai profité pour leur poser la question: pour eux, pas d’inconvénient à ce que je laisse le PFR comme il est.


Quel est votre avis ?

Un prélèvement sur le SRH uniquement pour les denrées ?????
Comme si le SRH ce n'était pas aussi de la viabilisation, des fournitures, des contrats, de la maintenance....
Bien entendu j'ai fait des tas de prélèvements sur le SRH pour de l'équipement (y compris immobilisable) et d'autres dépenses : toutes relevant du SRH qui - je la rappelle - doit être autonome.

Une remarque pour convaincre le comptable : si le SRH était suivi non pas en service spécial mais en budget annexe, les réserves de ce BA ne pourraient également servir que pour la bouffe ?

M'est avis que celui qui est obligé de faire un prélèvement pour payer les denrées alimentaires a un petit souci de gestion. Mais, bon, ce n'est pas le sujet.

Je ne vois pas pourquoi il faudrait inscrire en ALO un prélèvement qui doit acheter du matériel pour le SRH.

Inscrirait-il en ALO un prélèvement qui servirait à acheter du matériel péda ? je parie que non, il le mettrait en AP

Attendez, attendez. Ne tirez pas. Je connais un département avec une politique bien tordue spécifique : au SRH il n'y a que deux lignes de dépenses, les denrées et le reversement à la collectivité. Tout le reste doit être payé au ALO, c'est écrit noir sur blanc dans les consignes qui accompagnent la notification de la DGF. Et en parallèle au ALO, accrochez-vous, on a une subvention du département pour financer les charges liées à la restauration. Sisisi.
Du coup ça me chatouille dès que je laisse passer une réparation de four mandatée au ALO, mais c'est comme ça. Ils ont quasiment réinventé le chapitre E, les zozos.
Alors c'est peut-être un truc comme ça dans son département, à Labée (ou alors c'est celui auquel je pense).

Bon j'admets que je n'aurais pas rejeté, hein. Mais je l'aurais signalé au collègue en lui demandant si c'était fait exprès, la vaisselle au SRH.

Winnie a écrit:

Attendez, attendez. Ne tirez pas. Je connais un département avec une politique bien tordue spécifique : au SRH il n'y a que deux lignes de dépenses, les denrées et le reversement à la collectivité. Tout le reste doit être payé au ALO, c'est écrit noir sur blanc dans les consignes qui accompagnent la notification de la DGF. Et en parallèle au ALO, accrochez-vous, on a une subvention du département pour financer les charges liées à la restauration. Sisisi.
Du coup ça me chatouille dès que je laisse passer une réparation de four mandatée au ALO, mais c'est comme ça. Ils ont quasiment réinventé le chapitre E, les zozos.
Alors c'est peut-être un truc comme ça dans son département, à Labée (ou alors c'est celui auquel je pense).

Bon j'admets que je n'aurais pas rejeté, hein. Mais je l'aurais signalé au collègue en lui demandant si c'était fait exprès, la vaisselle au SRH.

Oui mais dans ce cas là, l'adjoint-gestionnaire serait au courant de la politique de son département.

Ou alors ce n'est pas la même collectivité, ou le comptable est nouveau, ou...
Bref même si, sur le fond, les premières réponses sont bonnes, à savoir que le comptable abuse un chouïa, il a peut-être des circonstances atténuantes. Parce que des fonctionnements bizarroïdes, il y en a à foison. C'est d'ailleurs assez rigolo : systématiquement en réunion quand je rencontre des collègues, chacun (et moi en premier) va dire : "non mais chez moi c'est spécial". A croire que la règle ne s'applique jamais.