Insultes par texto

Bonjour à tous 
pour la deuxième fois je me fais insulter par sms par la femme d'un agent logé...
que faire me conseillez-vous? de porter plainte ?
merci pour vos avis

Quel manque d'éducation, à mon époque, les parents avaient à coeur de transmettre des valeurs, dont la courtoisie, à leurs enfants.

J'en parlerai au CE et lui demanderai de recevoir l'agent logé pour qu'il conseille à sa femme d'arrêter ces insultes. S'il ne veut pas, je déposerai une main courante.

Il conviendrait que le CE rappelle à l'agent logé qu'en signant sa concession de logement, il s'est engagé à "se conduire en bon père de famille"
Expression un peu vieillotte mais qui énonce les valeurs indiquées ci dessus:!:
Et que bien des voisins; que dis je  (collègues) ont tendance à oublier

ADN a écrit:

J'en parlerai au CE et lui demanderai de recevoir l'agent logé

GESTBREST a écrit:

Il conviendrait que le CE rappelle à l'agent logé

   

Comment fait le chef d'établissement pour régler un problème avec un agent sachant qu'il y a un échelon hiérarchique entre les deux, le CE a-t-il vocation à régler lui-même toute question relevant d'un agent ?


En consultant le site du ministère je lis :

"Le gestionnaire matériel
Le gestionnaire matériel assiste le chef d'établissement pour tout ce qui relève de la gestion administrative, matérielle et financière : entretien des locaux, sécurité, organisation de l'accueil, de la restauration, de l'hébergement, etc. Il dirige l'ensemble des personnels administratifs, ouvriers et de services. "

Pour en revenir à la question posée le dépôt de plainte présente peu d'intérêt : il s'agit de diffamation à titre privé elle ne risque pas grand-chose, il aurait vraiment été plus "intéressant" qu'elle produise des insultes sur un réseau social ou dans la cour (considérée comme lieu public).

Dans un premier temps j'en informerais le CE, l'agent bien sûr et j'irais voir directement la dame car les insultes laisse entendre qu'il y a manifestement un problème de voisinage à résoudre.

RETU a écrit:

Pour en revenir à la question posée le dépôt de plainte présente peu d'intérêt : il s'agit de diffamation à titre privé elle ne risque pas grand-chose, il aurait vraiment été plus "intéressant" qu'elle produise des insultes sur un réseau social ou dans la cour (considérée comme lieu public).

Dans un premier temps j'en informerais le CE, l'agent bien sûr et j'irais voir directement la dame car les insultes laisse entendre qu'il y a manifestement un problème de voisinage à résoudre.

Le CE pourrait prétexter organiser une rencontre entre voisins logés ou logés pas loin, apéro, zique, bonne bouffe, café and so on sur le gazon. Il doit bien avoir quelques sous dans la rubrique autrefois délicieusement appelée "Missions & réceptions". Naturellement il aura passé cinq minutes avant le lancement officiel du projet festif, en profitant d'une bonne occase pour saluer la dame du monsieur - la coincer - et lui faire comprendre que sa présence à la fête des voisins est indispensable parce que c'est lui qui invite. Elle en est même la première au courant. D'ordinaire, cela flatte et la personne n'a pas le temps de réfléchir et de dire non. C'est là l'essentiel.
Naturellement c'est l'intendance qui fournira tables, chaises, éclairages, musique. Et de quoi manger et boire. Le CE pourra contribuer, bouteilles renommées, danser, inciter à danser, etc. Et à la fin de la fine partie, avant que la dame ne s'estompe (avec ou sans son coco) le CE lui expliquera qu'une aussi charmante dame qu'elle devrait changer de manière. Sinon, à la prochaine fête..., ou pour la carrière de monsieur, les visites de policiers ou de gendarmes, etc., lui CE ne pourrait plus rien pour elle et en serait très fâché.
Cela a fonctionné une fois pour un truc de voisinage. Il n'a pas été nécessaire de faire le coup une seconde fois. Le compte "Missions & réceptions" a fonctionné aussi. Mais le calme ensuite, la bonne camaraderie retrouvée, l'huile dans les rouages. Des trucs qui n'ont pas de prix.
Et surtout, rien d'officiel qui laisse des traces.
Si le CE est diplomate, qu'il maille avec l'intendant(e) et réciproquement, cela peut très très bien fonctionner. Et la fête, pour les autres avoir été bonne et profitable. Bénéfices encore inconnus, mais certains.

Et s'il n'y a pas de connivences entre l'intendant et le CE, c'est l'occase de s'en fabriquer.

L'année d'après, la fête des voisins a été à nouveau au programme. Pour le plaisir et ses retombées.

As .

Bonjour autre question, c'est sur ton portable perso ou pro que tu reçois ces gentils messages ?

ADN a écrit:

J'en parlerai au CE et lui demanderai de recevoir l'agent logé pour qu'il conseille à sa femme d'arrêter ces insultes. S'il ne veut pas, je déposerai une main courante.

Et si c'était le mari d'une agent(e) logé(e), on lui conseillerait de demander à son mari d'arrêter ces insultes ?

Et par ailleurs l'injure et la diffamation sont deux délits/contraventions tout à fait différents. La diffamation privée, j'ai du mal à imaginer ce que c'est.

Le Forgeron a écrit:

La diffamation privée, j'ai du mal à imaginer ce que c'est.

C'est pourtant puni.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006165410&cidTexte=LEGITEXT000006070719

Dans ce cas moi je reçois l'agent pour lui dire de faire cesser les choses avant que je passe à la vitesse supérieure.

RETU a écrit:

Le Forgeron a écrit:

La diffamation privée, j'ai du mal à imaginer ce que c'est.

C'est pourtant puni.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006165410&cidTexte=LEGITEXT000006070719

La loi pénale étant d'interprétation stricte, et ne comprenant pas la mention d'une diffamation privée, il me semble que tu te trompes.
Tu confonds la diffamation publique (= par voie de presse, réprimée par la loi sur la presse) et la diffamation non publique (= non commise par voie de presse, réprimée par le code pénal).

Peut-être mais dans ce cas je ne suis pas le seul :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32079

Tu noteras que quand tu cliques sur diffamation privée tu tombes sur... la diffamation non publique.
Ce site est connu pour utiliser un langage commun et parfois commettre des raccourcis un peu malheureux par excès de volonté vulgarisatrice.

Je comprends qu'on puisse dire "non public = privé", au sens commun, c'est vrai, mais sur ce strict point de droit ce n'est pas le cas.