Scolarité aux IRA

Normalement la prochaine rentrée scolaire verra la reforme des IRA

donc il y aura un tronc commun du 01/09 au 28/02 (environ)
à l'issue de cette période un examen et un classement
on choisira alors un univers professionnel entre:
centrale
déconcentrée
Education Nationale

s'ouvre alors une période de formation avec des cours spécifiques à l'univers professionnel...

fin juin un nouveau classement et on choisira son poste dans son univers professionnel

par contre les attachés de centrale et de déconcentrée de notre beau ministère seront dans l'univers de l'EN avec les futurs joyeux GM et AC des EPLE
l'autre grande nouveauté sera deux longues périodes de stages (deux fois deux mois)
pour lesquelles pas de rémunération prévue pour le maitre de stage
"cela ne marche pas" dixit la DGFP.....
par contre une valorisation de la carrière du maitre de stage du style "il pourra le mettre dans son cv "
c'est génial

Difficile financièrement pour la DGFP de rémunérer les maîtres de stage, sans compter les tuteurs.

Et pour moi c'est aussi la porte ouvert aux indemnités facile pour fonctionnaire peu scrupuleux.

En plus les stagiaires IRA, sauf à tomber sur le boulet de la promo c'est souvent après un petit temps d'adaptation un personnel en plus pour pas un rond.

Le moindre stage encadré par un enseignant vaut rémunération, il ne me semble pas , pour la reconnaissance de nos conditions de travail, qu'accepter des stagiaires sans en être indemnisé soit une bonne idée. Par ailleurs un stagiaire, c'est du boulot si c'est fait sérieusement.

Jean-Mic a écrit:

En plus les stagiaires IRA, sauf à tomber sur le boulet de la promo c'est souvent après un petit temps d'adaptation un personnel en plus pour pas un rond.

LE boulet ?
Dans ma promo, y avait une sérieuse concurrence pour emporter le titre !

Citation :

...par contre une valorisation de la carrière du maitre de stage du style "il pourra le mettre dans son cv

Cela ne sert à rien.
Les services rendus ne sont pas pris en compte. Pour faire carrière à l'EN seuls compte le copinage et les relations perso ; cela est autrement plus important pour réussir que toutes les compétences !
Et je parle d'expérience.

Marre a écrit:

Citation :

...par contre une valorisation de la carrière du maitre de stage du style "il pourra le mettre dans son cv

Cela ne sert à rien.
Les services rendus ne sont pas pris en compte. Pour faire carrière à l'EN seuls compte le copinage et les relations perso ; cela est autrement plus important pour réussir que toutes les compétences !
Et je parle d'expérience.

D'une expérience ?

Bozinchu a écrit:

Normalement la prochaine rentrée scolaire verra la reforme des IRA

donc il y aura un tronc commun du 01/09 au 28/02 (environ)
à l'issue de cette période un examen et un classement
on choisira alors un univers professionnel entre:
centrale
déconcentrée
Education Nationale

s'ouvre alors une période de formation avec des cours spécifiques à l'univers professionnel...

fin juin un nouveau classement et on choisira son poste dans son univers professionnel

par contre les attachés de centrale et de déconcentrée de notre beau ministère seront dans l'univers de l'EN avec les futurs joyeux GM et AC des EPLE
l'autre grande nouveauté sera deux longues périodes de stages (deux fois deux mois)
pour lesquelles pas de rémunération prévue pour le maitre de stage
"cela ne marche pas" dixit la DGFP.....
par contre une valorisation de la carrière du maitre de stage du style "il pourra le mettre dans son cv "
c'est génial

C'est pour ne pas rendre jaloux les autres confréries .
C'est kif-kif chez les chefs qui reçoivent adjoints au chef débutants et qui participent à la formation de ces bizuths .
Le Jean-Mic avait déniché un texte aux petits oignons à sa parution .
On y lit à la rubrique à brac "Tuteur"
...
Choisis en fonction de leur compétence professionnelle, sur la base d’un engagement personnel à assumer cette charge, ils sont nommés par le recteur.
La reconnaissance institutionnelle de la mission de CEA, de tuteur et de formateur se traduira par un avenant explicite à la lettre de mission donnée par le recteur à ces personnels, destiné à assurer la prise en compte de cette fonction dans l’évaluation et dans la gestion de la carrière des personnels acteurs de la formation.
...
c'est génial

Un avenant cela ne coûte pas un rond .
C'est de l'entraide .
M'enfin, il est normal que les anciens transmettent aux jeunes leurs savoirs, leur expérience des hommes, leur enthousiasme . Si si si .
J'en vois dans le forum qui sourient .
8)
Je parierais que l'invité Marre qui m'a l'air d'un joyeux luron
va dire que c'est le genre de copinage avec le recteur et ses sbires
qui favorise carrière bien davantage que les compétences .

SvP

Juste pour envenimer un peu les choses, les tuteurs de CASU stagiaires perçoivent une indemnité d'environ 600 euros annuels.


Comme quoi, quand on veut......

Et les collègues CASU, tirez pas, je suis des vôtres.

féskipeumépeupeu a écrit:

Juste pour envenimer un peu les choses, les tuteurs de CASU stagiaires perçoivent une indemnité d'environ 600 euros annuels.


Comme quoi, quand on veut......

Et les collègues CASU, tirez pas, je suis des vôtres.

Ouais, mais c'est normal, parce que là, y'a du boulot.

Je ne dis pas le contraire.

Par contre, l'accueil d'un stagiaire IRA, c'est aussi du boulot si on veut le faire sérieusement.
Alors pourquoi pas d'indemnisation dans ce cas là? C'est un boulot de seconde zone ou c'est pas du boulot?

Voilà le sens de ma remarque précédente.

[quote]D'une expérience ?[:quote]
De plusieurs.
Dont une qui me concerne car aprés des années de services divers rendus à l'institution, je me suis fait griller par un arriviste dont le seul mérite était d'être "bien en cour" comme on disait à une autre époque.

féskipeumépeupeu a écrit:

Par contre, l'accueil d'un stagiaire IRA, c'est aussi du boulot si on veut le faire sérieusement.
Alors pourquoi pas d'indemnisation dans ce cas là? C'est un boulot de seconde zone ou c'est pas du boulot?
Voilà le sens de ma remarque précédente.

Pour ma remarque à moi, c'était de l'humour.
Je crois que le mieux est de refuser d'accueillir un stagiaire sans indemnités. Le bénévolat a fait son temps et ne correspond pas au discours "travailler plus pour gagner plus" dont on nous rabat les oreilles.

BUBU a écrit:

Je crois que le mieux est de refuser d'accueillir un stagiaire sans indemnités. Le bénévolat a fait son temps et ne correspond pas au discours "travailler plus pour gagner plus" dont on nous rabat les oreilles.

Bonjour, je suis nouvelle sur votre site,
je suis admise aux IRA pour la rentrée 2007
Ma question va peut-être vous paraître stupide mais je me demande si on est obligé d'accepter le logement susceptible d'être proposé en tant que gestionnaire d'EPLE...

En fait je suis très intéressée par ce genre de poste mais ne souhaite pas déménager de chez moi (logement et village sympas, conjoints et enfants...)

Qu'en pensent les experts de la chose ?
Merci

Oups j'ai fait une faute d'orthographe : conjoints la prochaine fois je visualiserai la réponse avant de faire croire que je suis polygame !

Si vous avez la chance qu'on vous propose un poste près de chez vous, il faudra demander à l'IA une autorisation de ne pas occuper le logement mais...

à la description de votre environnement je subodore que vous ne vivez ni à Sarcelles ni dans la banlieue de Tourcoing, or les postes pour les sortants IRA sont rarement dans de petits villages chamarrés du fin fond du Var.

J'veux pas être défaitiste, hein ! Mais je sais pas si on a bien le choix à la sortie de l'IRA.

Merci pour la réponse , j'habite à 30 mn de Lyon où je travaille actuellement. Je veux bien faire pleins de kilomètres au lieu de faire déplacer ma tribu... si c'est possible, sinon tant pis ! Tu crois que mon motif (avoir déjà un domicile avec famille dedans) est valable auprès de l'inspection d'académie ?

Ca dépend surtout où tu es nommée : dans un lycée avec internat, en général on est obligé de loger. En collège, y'a plus de chances de pouvoir déroger, surtout quand le chef d'établissement occupe le logement, lui. Maintenant sur Lyon ils ont peut-être une politique particulière, il faut se renseigner auprès des établissements du secteur.
Bon courage en tout cas.

merci beaucoup Sara_Sidle
bonne nuit !

Sara_Sidle a écrit:

ni dans la banlieue de Tourcoing

La banlieue de Tourcoing c'est la Belgique.

Cela dit je suis content que Tourcoing ait remplacé Roubaix dans le coeur des français pour la place de la ville qui faut pas habiter si on a le choix.

Les postes en banlieues sont quand même prisés à la sortie des IRA. Pour celui de Lille les foules évitent plutôt la Somme et l'Aisne.

Je connais tellement de gestionnaires non logés qui voudraient l'être... notamment ceux qui, sortant des IRA, encore timides n'osent pas refuser quand le CE leur demande pour ainsi dire de faire l'ouverture et la fermeture et ce toute l'année...

Et vu le tarif auquel on achète notre force de travail et nos compétences (notre traitement), le petit plus du logement n'est pas désagréable !
Perso, GM à Paris (donc 3% de résidence), 4e échelon, en ZEP - donc NBI - + primes de gestion et régie, je gagne à peine 100 € de plus que quand j'étais cat. B dans une DRAC en province - le ministière de la Culture n'étant pas vraiment réputé pour la hauteur de ses primes... (je vous raconte pas les copains de l'IRA en DRE ou au MINEFI qui gagnent près de 800 € de plus que moi avec moins d'ancienneté !)

Heureusement que, étant affecté à Paris, j'étais logé (120 m², appart sympa, sans voisins - gardienne et CE dans un autre bâtiment -, loin du bruit de la rue...)
Sans ce plus, il était clair que je faisais pas ce boulot de marteau !

Sorti des IRA de Metz il y a deux ans, aucun poste sur Paris n'était proposé. Le plus proche était un bahut à la mauvaise réputation à Kremlin Bicetre en tant que NG.
Est il possible d'avoir un poste logé sur Paris ou faut il avoir 20 ans d'ancienneté et être "coté" au Rectorat ?

Citation :

Je connais tellement de gestionnaires non logés qui voudraient l'être

Vraiment?
J'en connais pas perso.

Isidore a écrit:

Vraiment?
J'en connais pas perso.

Si, si, j'en connais.

SebastienB a écrit:

Sorti des IRA de Metz il y a deux ans, aucun poste
sur Paris n'était proposé. Le plus proche était un bahut à la mauvaise
réputation à Kremlin Bicetre en tant que NG.
Est il possible d'avoir un poste logé sur Paris ou faut il avoir 20 ans d'ancienneté et être "coté" au Rectorat ?

J'ai eu le mien en sortant de l'IRA. C'était le seul poste sur Paris.