Bonjour,
Lorsqu'un élève perd sa carte de cantine, il en rachète une et cette recette fait l'objet d'un OR au SRH.
L'achat des cartes par l'établissement fait l'objet d'un mandat au SRH. Toutes les charges du SRH (hors viabilisation) sont retracées au SRH dans un domaine fonctionnement.
Pour le calcul de la contribution du SRH au ALO, faut-il faire :
* Contribution calculée sur les recettes - charges de fonctionnement uniquement
ou
* Contribution calculée sur les recettes - charges de fonctionnement - recette de la vente des cartes (puisqu'il s'agit d'une recette de fonctionnement).

Merci de votre aide,

Pour ma part, j'isole les recettes en provenance des cartes puisque ce ne sont pas des recettes liées à la préparation des repas

MDR.... le reversement pour la viabilisation calculée sur les recettes du service....  

lol, c'est vrai que vu comme ça, ça peut choquer  
C'est pourtant ainsi qu'on la calcule par ici

GFC a écrit:

lol, c'est vrai que vu comme ça, ça peut choquer  
C'est pourtant ainsi qu'on la calcule par ici

Oui je sais que ça existe encore.... il reste du boulôt pour arriver à une gestion réaliste et "honnête" du SRH.

imposée il y a plusieurs années par la CT cela va sans dire, y compris pour le taux

Sans la CT, le SRH met les clés sous la porte. Ce n'est pas une entreprise privée, mais une émanation des élus. Pour le réalisme ... le Privé et ses méthodes !

pas chef a écrit:

Sans la CT, le SRH met les clés sous la porte. Ce n'est pas une entreprise privée, mais une émanation des élus. Pour le réalisme ... le Privé et ses méthodes !

On peut gérer un SRH de manière réaliste. J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'ici toutes les charges du SRH sont retracées au service sans aucun reversement. Cela est parfaitement possible avec des clés de répartition.
Cela prouve que chaque SRH a son point d'équilibre en matière de recettes (pour simplifier son nombre de DP et d'internes). En dessous d'un certain effectif le SRH ne peut vivre sans une dotation d'équilibre de la CT ; au-delà le SRH vit bien et peut dégager de l'investissement.
Ce mode de fonctionnement a l'énorme avantage de voir que si les élus souhaitent offrir le service de restauration à un coût inférieur au prix de revient il faut le financer en dehors de la DGF plutôt que de magouiller avec les reversements bidons. Ça permet aussi d'orienter les subventions bio et compagnie vers ceux qui en ont besoin.

Bien sûr que c'est bien quand on veut la transparence financière. Le raisonnement politique ne suit pas toujours cette voie ... Et c'est aux politiques que reviendra le choix.

En tant que gestionnaires du service en question, on est quand même les mieux placés pour expliquer aux CT en quoi gérer le-dit service en autonomie complète, comme expliqué ci-dessus par Volcan, est parfaitement possible.
Les choses seraient bien plus claires pour tout le monde si on supprimait partout cette foutue contribution entre services qui complique les choses à foison, avec le taux qui va avec.
Quoique là, c'est quelquefois tellement ancré dans le "fonctionnement" budgétaire qu'il ne s'agit pas de modifier les pratiques, mais plutôt de faire tomber de véritables barrières mentales...

Pour avoir mis en place le système en concertation avec la région je dois dire que le plus gros obstacle ça a été de convaincre les collègues de la faisabilité et de l'intérêt du truc : "mais on ne va plus avoir de sous au service général" ou le contraire.
par contre une fois mis en place tout est clair et les résultats du SRH faciles à expliquer au CA... plus facile aussi d'argumenter avec la collectivité si on prouve que le service ne peut être viable avec le faible effectif et les tarifs bloqués.