vitres blindées

Contre un vrai commando, l'EPLE ne peut rien faire aujourd'hui. Contre des amateurs à moitié délirants il y a beaucoup de petits trucs qui peuvent être suffisamment efficaces pour éviter et limiter les drames.

Les gars faut arrêter de voir des films d'action. L'individu armé va se pointer et faire un maximum de morts: AED qui se promènent pour faire l'appel et récupérer les billets, la salle de permanence, le cdi... 
L'agent d'accueil se fera malheureusement tirer dessus en premier et n'aura pas le temps d'appuyer sur le bouton d'alarme ni de prévenir le ( dieu) chef de l'Etablissement ou ses adjoints. 
La police ou gendarmerie enverra une patrouille si quelqu'un signale le problème ,  afin de vérifier. Ces primo intervenants iront au charbon en essayant de donner un maximum d'infos et de ralentir les intrus armés en attendant la venue de la bac ou psig sabre.
 Les vitres blindées ne serviront à rien, sauf à embêter les unités spécialisées qui ne pourront atteindre les intrus armés de l'extérieur à cause d'elles.
La seule solution efficace est de mettre un sas blindé à reconnaissance biometrique à l entree de l'établissement à chaque porte extérieure..mais imaginez le bunker.

RETU a écrit:

J'adore votre argument selon lequel il faut se protéger des tirs de kalachnikov sinon rien. Pour info cela va à l'encontre de la position des forces de l'ordre en formation : même insuffisant tout ce qui peut retarder les terroristes est bon à prendre. Le terrorisme marche à l'effet de surprise, s'il est ralenti ou rencontre des difficultés, il a déjà perdu une partie de son effet.

C'est aussi l'information qui nous est donnée

ça peut être exact sur du terros pas trop entraîné, l'effet de surprise peut même être inversé.
ça risque de l'être moins sur de l'individu radicalisé ayant suivi des formations commandos au sein de l'armée française (ou même étrangère), façon 13 ème RDP ou commando de l'air, qui ont la ressource de s'adapter instantanément aux variations d'environnement (une bonne dizaine d'identifiés, mais combien réellement dans la nature?).
Tant qu'on aura affaire à des gugusses barbares issus des cités ce sera donc sans doute vrai et mieux que rien, mais si DAESH dérouille et que ses pèlerins entraînés s'infiltrent en France mélangés aux réfugiés ce ne sera plus la même chanson.
La sécurité d'un public extrêmement vulnérable est une affaire sacrément compliquée et aléatoire.