ROT

Roter en public peut-il donner lieu à une sanction disciplinaire (c'est la question qui m'est réellement posée ce jour et j'avoue que les bras m'en tombent)?

Je précise que ledit rot émane d'un personnel et non d'un élève bien entendu...

Euh... et péter en public ?
Tu as ta réponse.

volcan a écrit:

Euh... et péter en public ?
Tu as ta réponse.

Blague à part, une procédure disciplinaire peut-elle sérieusement être engagée pour un tel motif?

Bien sur que non, tu es sérieux là ?


C'est un phénomène médical (aérophagie), souvent involontaire. De plus culturellement dans certains pays il passe pour un signe de politesse.
Reprocher un rot, c'est comme reprocher un pet. Ridicule.
Par contre il convient que la personne s'excuse.

maintenant j'mets la radio à fond, on n'entend plus mes rots ... ni le reste

Avait-il fréquenté la restauration le midi? Cela pourrait être une circonstance atténuante en fonction du repas servi.

volcan a écrit:

Bien sur que non, tu es sérieux là ?


C'est un phénomène médical (aérophagie), souvent involontaire. De plus culturellement dans certains pays il passe pour un signe de politesse.
Reprocher un rot, c'est comme reprocher un pet. Ridicule.
Par contre il convient que la personne s'excuse.

Vu l'individu, on peut toujours se gratter...

On ne s'excuse pas soi-même, c'est très incorrect. On présente ses excuses.
On ne les présente que pour des choses dont on est responsable ; pas pour des faits involontaires. Mais ce n'est que mon avis.

L'éructation est parfois tout à fait volontaire et peut dans ce cas donner lieu à une sanction disciplinaire. Préférer le premier groupe afin d'éviter des débats grotesques en conseil de discipline.

Toute sanction, y compris du 1er groupe, peut faire l'objet d'une contestation, jusqu'au TA.

Ce sont même les plus drôles à contester.

De toutes façon la sanction on s'en fout dans l'EPLE, tout ce qu'on fait ce sont des rapports.
Ca concerne l'instance disciplinaire qui, à mon avis, peut considérer le rot comme une "atteinte à l'honneur du fonctionnaire."
Sinon, pas autre chose à f... ?

un immonde rot à la bière avec un rire grinçant dans le bureau du CE oui c'est disciplinaire après un renvoi bruyant et involontaire ne mérite pas de déclencher une procédure administrative sauf si comme cela est dit, on a rien d'autre à faire...

attention on est dans le subjectif. Peut-on faire figurer dans le rapport que l'objet du délit est teinté d’effluves alcoolisées ?
Les détecteurs d’alène au houblon sont-ils assez sensible ?
Et puis a-t-on les crédits pour acquérir et installer cet équipement dans le bureau du CE ? Quelle imputation ? ALO, SRH ?
Vous faites un métier difficile...

ROT. Je pensais que c'étaient les relations obligatoires du travail ( collègues pénibles)...

laule200 a écrit:

(...)d’effluves alcoolisées ? (...) Les détecteurs d’alène (...)

Il paraît utile de rappeler à ce stade que le nom "Effluves" est masculin pluriel. Pour l'haleine, là, je me rends ; ça me dépasse, je vais boire un whisky.

pour roter, mais avec la classe

LFDG a écrit:

laule200 a écrit:

(...)d’effluves alcoolisées ? (...) Les détecteurs d’alène (...)

Il paraît utile de rappeler à ce stade que le nom "Effluves" est masculin pluriel. Pour l'haleine, là, je me rends ; ça me dépasse, je vais boire un whisky.

Les effluves de whisky n'interdisent pas d'avoir une bonne alène!

LFDG a écrit:

laule200 a écrit:

(...)d’effluves alcoolisées ? (...) Les détecteurs d’alène (...)

Il paraît utile de rappeler à ce stade que le nom "Effluves" est masculin pluriel. Pour l'haleine, là, je me rends ; ça me dépasse, je vais boire un whisky.

L'alène, il vaut mieux se la faire manger sur le dos que planter au même endroit.
En revanche, avec Vigipirate, il peut être intéressant de s'interroger sur le bien-fondé de l'installation de portiques permettant de détecter de tels outils... Bien qu'ils soient rarement en houblon.
Allez, puisque c'est ta tournée, je prendrai moi aussi un whisky, single, écossais, si possible.

Fait soif dans le bastringue, vite une p'tite perfusion!

LFDG a écrit:

laule200 a écrit:

(...)d’effluves alcoolisées ? (...) Les détecteurs d’alène (...)

Il paraît utile de rappeler à ce stade que le nom "Effluves" est masculin pluriel. Pour l'haleine, là, je me rends ; ça me dépasse, je vais boire un whisky.

Oui, bon, je me rends aussi alors (flag !)

V.M.B a écrit:

Fait soif dans le bastringue, vite une p'tite perfusion!

génial et remboursé avec la carte Vitale

LFDM a écrit:

un immonde rot à la bière avec un rire grinçant dans le bureau du CE oui c'est disciplinaire après un renvoi bruyant et involontaire ne mérite pas de déclencher une procédure administrative sauf si comme cela est dit, on a rien d'autre à faire...

Ou alors qu'on est soumis à la pression incessante de personnels qui n'ont que des comptes à régler et attendent impatients que les pères fouettards de la direction ne fassent tomber des têtes...

Stroubok a écrit:

Ou alors qu'on est soumis à la pression incessante de personnels qui n'ont que des comptes à régler et attendent impatients que les pères fouettards de la direction ne fassent tomber des têtes...

A ceux là, tu pourrais leur répondre que tu ne peux pas engager de procédure disciplinaire sur leur belles paroles et qu'il te faut au minimum un rapport circonstancié écrit.
Si ils osent : trop fort ! Ce sont des champions du monde. Tu leur indiques que la suite de la procédure implique que tu envoies ce rapport à leur collectivité de rattachement
Si ils n'osent pas : laisser faire, laisser braire...
Bon courage

ok cher collègue donc dans ce cas, fais ce rapport en mettant des mots on va dire scientifiques et administratifs
" l'agent a bruyamment éructé de manière délibérément provocatrice ce qui est objectivement un comportement inadéquat pour un personnel de l'établissement = préjudice sur l'image du service... notamment si il y avait des élèves voire des parents, demande un rappel à l'ordre sur la présentation et l'attitude dans un EPR "

Vu le roteur invétéré en entretien avec le CE: il revendique son droit de roter et péter (nouveaux problèmes en perspective) comme  bon lui semble et où bon lui semble et met en avant l'existence de problèmes médicaux...   Je pense que je ne vais pas tarder à avoir un certificat médical en bonne et due forme... On sait bien que "les cons, ça ose tout; c'est même à ça qu'on les reconnait..."

NiKO a écrit:

Stroubok a écrit:

Ou alors qu'on est soumis à la pression incessante de personnels qui n'ont que des comptes à régler et attendent impatients que les pères fouettards de la direction ne fassent tomber des têtes...

A ceux là, tu pourrais leur répondre que tu ne peux pas engager de procédure disciplinaire sur leur belles paroles et qu'il te faut au minimum un rapport circonstancié écrit.
Si ils osent : trop fort ! Ce sont des champions du monde. Tu leur indiques que la suite de la procédure implique que tu envoies ce rapport à leur collectivité de rattachement
Si ils n'osent pas : laisser faire, laisser braire...
Bon courage

Un a osé! Faut aimer les sports à risque quand même... Mais bon, chapeau bas!

V.M.B a écrit:

Fait soif dans le bastringue, vite une p'tite perfusion!

Attention,  le coca-cola n'est pas sans danger!

volcan a écrit:

Bien sur que non, tu es sérieux là ?


C'est un phénomène médical (aérophagie), souvent involontaire. De plus culturellement dans certains pays il passe pour un signe de politesse.
Reprocher un rot, c'est comme reprocher un pet. Ridicule.
Par contre il convient que la personne s'excuse.

Et vous avez déjà vu un bourricot présenter des excuses?