rural th a écrit:

Soit c'est un troll ....soit c'est à mourir de rire 

Trouver un nom ... cela est important !  plus que de savoir ce qui va se passer dès 2017 pour la dématérialisation obligatoire des titres et pour le debut de la réception des factures dématérialisées via chorus portail pro (comment on fait ?, service facturier? ...)

  Tout à fait d'accord
Je viens de services qui ont été fusionnés, puis externalisés et les prémices de ces "dispositifs" étaient systématiquement de passer sur des applications informatiques "nationales", puis elles ont été fusionnées dans des plateformes pour aujourd'hui voir d'anciens collègues au bout du quai car leurs missions sont désormais transférées au privé !!
Comment on fait, ben comme les autres on fera ce qui est prévu et notre tour viendra d'aller rejoindre les potes sur le quai.....c'est aussi pour ces motifs que je préfèrerai quitter le navire avant qu'il ne coule.

Alors effectivement, un nouveau nom....pffffffffffff

Je vote pour grand "manie-tout"... A non, on m'indique dans l'oreillette que, quel que soit mon avis, je ne participerai pas à la décision...

Celui qui dirige le service intendance, c'est l'intendant et pas cet infâme "adjoint du gestionnaire". Intendant est un titre prestigieux, chargé d'histoire. Pourquoi le renier ?
Recteur d'académie, chancelier des universités, ça en jette quand même plus que "directeur régional". Quand le ministère a créé le DDSEN, ces derniers ont obtenu le droit de rajouter inspecteur d'académie.

Pfff ça ne changera rien, intendant ou adjoint-gestionnaire, on est toujours la petite main qui s'occupe de tous les petits problèmes "souterrains" alors que le principal-adjoint, lui, est quelqu'un de reconnu, ça intéresse qui la compta ou les problèmes de sécurité tant que ça roule, que le principal-adjoint a ses stylos verts préférés en stock,  et que l'on peut payer les commandes pédago? je suis peut-être un peu énervée ce soir, début de burn-out???

Entièrement d'accord avec Jennydu71, le manque de reconnaissance et d'intérêt pour nos missions a de quoi écœurer à la longue et décourager y compris parfois les plus motivés.
Attachée au service public et attachée tout court, je m'interroge de plus en plus sur le sens de mon investissement et sur l'utilité de passer un concours de cadre pour se retrouver à devoir descendre régulièrement à la loge entre 2 et 4 h du mat parce que la put...d'alarme s'est encore déclenchée et que les deux PERDIR ont obtenu leur dérogation les doigts dans le nez et qu'à moi elle a été refusée parce qu'il faut au moins un cadre (à accrocher au mur?) sur place. Comment ne pas craquer nerveusement quand on a le sommeil souvent perturbé? 

Alors, adjointe-gestionnaire, larbin-gestionnaire, pot-de-fleur-gestionnaire, peu importe le flacon, pourvu qu'on n'ait pas l'ivresse le principal dans ce beau métier étant qu'on règle une foultitude d'emmerdes sans se ni le faire remarquer.

J'en dis que tu devrais débrancher l'alarme quand tu n'es pas d'astreinte et laisser les responsables la brancher quand c'est leur tour....

Faire installer l'alarme sur un report téléphonique qui sonne sur quatre  06.... l'un après l'autre.
Evidemment, chaque responsable doit avoir un soir défini. Le lundi m'a toujours porté chance.


Sinon, la dérogation n'enlève pas les obligations de service, surtout pour des PERDIR.

En revanche, si l'alarme sonne souvent et malgré une maintenance corrective à faire, débranche la.

Avant de la débrancher, voir si on ne peut pas affiner ses réglages (selon le type d'alarme, ça peut éventuellement se faire).
J'ai beaucoup moins de déclenchements intempestifs depuis qu'ayant fait ce type de réglage, l'alarme ne braille plus lorsqu'une vilaine araignée taquine passe devant un détecteur...

Et puis pourquoi avoir encore des modèles d'alarme archaïques qui gueulent à réveiller la moitié du quartier dès qu'une mouche a des flatulences près du détecteur ?
Oui, à l'avenir, avec les alarmes silencieuses connectées à des robots-veilleurs, nous n'aurons plus à nous relever la nuit pour courir après les intrus...
Vive le progrès !

delacôte a écrit:

Et puis pourquoi avoir encore des modèles d'alarme archaïques qui gueulent à réveiller la moitié du quartier dès qu'une mouche a des flatulences près du détecteur ?
Oui, à l'avenir, avec les alarmes silencieuses connectées à des robots-veilleurs, nous n'aurons plus à nous relever la nuit pour courir après les intrus...
Vive le progrès !

Veilleurs seulement, les robots ?

Oui oui, ça c'est la version US...

Malheureusement, certains PERDIR "s'amusent" à confondre dérogation à l'obligation de loger et dérogation à leurs obligations en général.
Fatiguée de me battre avec les miens, je songe (pour meubler mes nuits entrecoupées ) à m'orienter dès que possible vers un autre poste, quel qu'en soit le nom, pour revenir au sujet de ce post. Même si je suis consciente que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs...
En attendant, vive (et vite) les robots veilleurs

jobijoba a écrit:

Malheureusement, certains PERDIR "s'amusent" à confondre dérogation à l'obligation de loger et dérogation à leurs obligations en général.
Fatiguée de me battre avec les miens, je songe (pour meubler mes nuits entrecoupées ) à m'orienter dès que possible vers un autre poste, quel qu'en soit le nom, pour revenir au sujet de ce post. Même si je suis consciente que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs...
En attendant, vive (et vite) les robots veilleurs

Bonsoir, j'ai pris une décision similaire à jobijoba après seulement 4 années de service en EPLE. J'ai trouvé un poste via la BIEP et bizarrement je pense que je ne regretterai pas la fonction que j'ai aimé occuper pendant ces courtes années. Je pense qu'il y a 15 ans, exercer la fonction d' "intendant" avait plus d'intérêt que maintenant. Deux éléments ont guidés mon choix de quitter l'EPLE : d'une part, le "phagocytage" de nos fonctions par les collectivités territoriales de rattachement qui finalement ont pris la mesure de leurs missions et mis des dispositifs en place au mépris de notre fonction; et d'autre part, les difficultés de nouer des relations de travail constructives et de franche collaboration avec les PERDIR.

Leonardo1 a écrit:

je pense que je ne regretterai pas la fonction que j'ai aimé occuper pendant ces courtes années. Je pense qu'il y a 15 ans, exercer la fonction d' "intendant" avait plus d'intérêt que maintenant. Deux éléments ont guidés mon choix de quitter l'EPLE : d'une part, le "phagocytage" de nos fonctions par les collectivités territoriales de rattachement qui finalement ont pris la mesure de leurs missions et mis des dispositifs en place au mépris de notre fonction; et d'autre part, les difficultés de nouer des relations de travail constructives et de franche collaboration avec les PERDIR.

Tout est dit ; pour le présent et l'avenir.

Comme disait à peu près VI le sage "nous sommes foutus mais tous n'en ont pas conscience". Patience, ça viendra très vite.

Leonardo1 a écrit:

Je pense qu'il y a 15 ans, exercer la fonction d' "intendant" avait plus d'intérêt que maintenant.

Je pense le contraire. J'ai vu évoluer ce métier vers plus de solidarité, plus d'efficacité, plus de technicité. Il y a quinze ans, débutant, j'étais au fond du trou, vraiment très seul. Aujourd'hui, il y a ce forum, deux sites web dans lesquels on trouve toutes les réponses, et de véritables actions de solidarité sont en train de naître un peu partout.

En particulier, je ne vois absolument pas ce que les quinze années écoulées auraient pu changer de l'attitude des personnels de direction à notre égard. Ils ont toujours eu le pouvoir absolu, rien de neuf en la matière !

Du côté des collectivités de rattachement, elles ont pris du ventre, c'est certain. Mais qui regrette les rectorats totalement sourds à tout ce qu'on pouvait bien tenter de communiquer ? Les rapports sur les TOS qui atterrissaient systématiquement à la poubelle sans que personne ne prît jamais la peine de les consulter ? Les demandes de subvention sans réponse, le conseil comptable ou de gestion totalement absent, jamais même envisagé ? Les remplacements de personnel réduits à l'état de théorie de recherche fondamentale ? Les débutants, sortants du concours externe de 23 ans, nommés agents comptables dans des postes sinistrés ?

Pour moi aujourd'hui, les CT prédatrices sont un défi, un aiguillon. Il se peut que la guerre soit perdue d'avance, mais nous reculons l'échéance à chaque fois que nous publions un marché correct, que nous assurons une veille technique et des arbitrages intelligents sur la maintenance de nos baraques.

Je suis d'accord avec l'IZ.

Et puis la reconnaissance... c'est bien joli mais ça sert à rien. J'ai besoin de personne pour savoir si je bosse bien ou pas.
De toutes les manières, il y aura toujours des gens pour penser qu'on ne sert à rien, comme il y aura toujours des gens qui sauront qu'ils ne peuvent raisonnablement pas travailler sans notre soutien. Et il faut se rappeler que nous ne sommes au final que cela : du soutien (j'exagère le trait mais c'est en grande partie la raison de notre existence : soutenir l'effort des enseignants).

Le ballon d'or, pour faire une analogie un peu triviale, n'est donné qu'à des attaquants ou presque, hein !
Jamais au milieu récupérateur.

Vouloir être reconnu pour un travail de l'ombre, j'avoue que j'ai du mal à comprendre.

Allez, une deuxième pour la route :
Nous sommes un peu tous des 007 en puissance. Nous sauvons le monde (au moins celui qui nous entoure) chaque matin.
Et James bond, vous croyez qu'il la recherche la célébrité ?
Non.
Il veut juste son cocktail et une gonzesse (voire deux) par film. Il a tout compris le gars. Soyez heureux, on est comme lui, la permission de flinguer à tout va en moins (et heureusement, hein !)

Leonardo1 a écrit:

Bonsoir, j'ai pris une décision similaire à jobijoba après seulement 4 années de service en EPLE. J'ai trouvé un poste via la BIEP et bizarrement je pense que je ne regretterai pas la fonction que j'ai aimé occuper pendant ces courtes années. Je pense qu'il y a 15 ans, exercer la fonction d' "intendant" avait plus d'intérêt que maintenant. Deux éléments ont guidés mon choix de quitter l'EPLE : d'une part, le "phagocytage" de nos fonctions par les collectivités territoriales de rattachement qui finalement ont pris la mesure de leurs missions et mis des dispositifs en place au mépris de notre fonction; et d'autre part, les difficultés de nouer des relations de travail constructives et de franche collaboration avec les PERDIR.

Bonjour Leonardo 1,

Je lis avec intérêt votre commentaire car je suis à la recherche de conseils ; arrivé par concours interne en EPLE j'ai cherché à en partir presque aussitôt, je venais d'un autre ministère et pour simplifier les choses je dirais que le "fonctionnement" à l'EN ne me convient pas.
Avez vous quitter l'EN ou seulement l'EPLE ?
Que me conseilleriez vous pour me permettre de partir de cet univers, mis à part bien sûr les mouvements inter et intra pour quitter mon poste actuel.
Comme je l'ai évoqué sur d'autres fils, j'ai toutes les peines du monde à valoriser cette expérience en EPLE et les recruteurs éventuels lèvent un sourcils étonnés lors de mes entretiens. Il faut dire, que mes journées sont occupées en partie à distribuer des fournitures aux enseignants, passer des commandes de bus et autres et payer des factures à tour de bras....c'est à peu près tout...depuis 2 ans, ah si quelques conventions ici et là.
Bref pas de quoi appâter un futur employeur.
Je suis preneur de TOUS conseils, avis, critiques
Merci

58aae a écrit:

Bonjour Leonardo 1,

Je lis avec intérêt votre commentaire car je suis à la recherche de conseils ; arrivé par concours interne en EPLE j'ai cherché à en partir presque aussitôt, je venais d'un autre ministère et pour simplifier les choses je dirais que le "fonctionnement" à l'EN ne me convient pas.
Avez vous quitter l'EN ou seulement l'EPLE ?
Que me conseilleriez vous pour me permettre de partir de cet univers, mis à part bien sûr les mouvements inter et intra pour quitter mon poste actuel.
Comme je l'ai évoqué sur d'autres fils, j'ai toutes les peines du monde à valoriser cette expérience en EPLE et les recruteurs éventuels lèvent un sourcils étonnés lors de mes entretiens. Il faut dire, que mes journées sont occupées en partie à distribuer des fournitures aux enseignants, passer des commandes de bus et autres et payer des factures à tour de bras....c'est à peu près tout...depuis 2 ans, ah si quelques conventions ici et là.
Bref pas de quoi appâter un futur employeur.
Je suis preneur de TOUS conseils, avis, critiques
Merci

bonjour,

est-tu gestionnaire ? AC ? secrétaire ?

j'avoue que la liste des tâches que tu mentionne me laisse perplexe...

58aae a écrit:

Je lis avec intérêt votre commentaire car je suis à la recherche de conseils ; arrivé par concours interne en EPLE j'ai cherché à en partir presque aussitôt, je venais d'un autre ministère et pour simplifier les choses je dirais que le "fonctionnement" à l'EN ne me convient pas.
Avez vous quitter l'EN ou seulement l'EPLE ?
Que me conseilleriez vous pour me permettre de partir de cet univers, mis à part bien sûr les mouvements inter et intra pour quitter mon poste actuel.
Comme je l'ai évoqué sur d'autres fils, j'ai toutes les peines du monde à valoriser cette expérience en EPLE et les recruteurs éventuels lèvent un sourcils étonnés lors de mes entretiens. Il faut dire, que mes journées sont occupées en partie à distribuer des fournitures aux enseignants, passer des commandes de bus et autres et payer des factures à tour de bras....c'est à peu près tout...depuis 2 ans, ah si quelques conventions ici et là.
Bref pas de quoi appâter un futur employeur.
Je suis preneur de TOUS conseils, avis, critiques
Merci

Bonjour
Avez vous essayer d'envoyer des candidatures spontanées à diverses collectivités en plus de vos candidatures sur la biep ?
Cela marche quelque fois. En tout cas, cela à marcher pour moi il y a quelques années
Avec un peu de chance ...
Bonne journée

Cheshire a écrit:

58aae a écrit:

Bonjour Leonardo 1,

Je lis avec intérêt votre commentaire car je suis à la recherche de conseils ; arrivé par concours interne en EPLE j'ai cherché à en partir presque aussitôt, je venais d'un autre ministère et pour simplifier les choses je dirais que le "fonctionnement" à l'EN ne me convient pas.
Avez vous quitter l'EN ou seulement l'EPLE ?
Que me conseilleriez vous pour me permettre de partir de cet univers, mis à part bien sûr les mouvements inter et intra pour quitter mon poste actuel.
Comme je l'ai évoqué sur d'autres fils, j'ai toutes les peines du monde à valoriser cette expérience en EPLE et les recruteurs éventuels lèvent un sourcils étonnés lors de mes entretiens. Il faut dire, que mes journées sont occupées en partie à distribuer des fournitures aux enseignants, passer des commandes de bus et autres et payer des factures à tour de bras....c'est à peu près tout...depuis 2 ans, ah si quelques conventions ici et là.
Bref pas de quoi appâter un futur employeur.
Je suis preneur de TOUS conseils, avis, critiques
Merci

bonjour,

est-tu gestionnaire ? AC ? secrétaire ?

j'avoue que la liste des tâches que tu mentionne me laisse perplexe...

Moi aussi je suis perplexe, il n'y a d'ailleurs que le rectorat que cela ne dérange pas.....même mon CE reconnaît que je ne fais que de l'exécution, ceci se greffant à une situation un peu complexe .
Je suis Attaché  et affecté en tant qu'adjoint à un agent comptable je ne suis même pas FDP....
et je m'enuiuiuiuiuiuiieeeeeeeeeeeeeees à 90 % de mon temps, en fait un mi-temps suffirait amplement.
Attention je suis un cas d'école, apparemment en tant qu'adjoint je devrais avoir beaucoup de choses à faire ; après c'est certainement le domaine qui ne me passionne pas, ça c'est sûr même avec des trucs jusqu'au plafond (c'est tellement rare par contre....) je me fais ch...quand même.

58aae a écrit:

Citation :

Je suis Attaché  et affecté en tant qu'adjoint à un agent comptable je ne suis même pas FDP....
et je m'enuiuiuiuiuiuiieeeeeeeeeeeeeees à 90 % de mon temps, en fait un mi-temps suffirait amplement.
Attention je suis un cas d'école, apparemment en tant qu'adjoint je devrais avoir beaucoup de choses à faire ; après c'est certainement le domaine qui ne me passionne pas, ça c'est sûr même avec des trucs jusqu'au plafond (c'est tellement rare par contre....) je me fais ch...quand même.

Tu devrais en discuter avec mon adjointe qui n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer. Elle touche à tous les domaines sauf la comptabilité : encadrement du personnel, gestion des agents, sécurité, marchés publics, SRH, maintenance, etc...

un attaché qui s'ennuie, un saenes qui est plus que débordé, le monde est mal fait! qu'est-ce que j'aimerais avoir ne serait-ce qu'un quart d'heure à m'ennuyer, même si je reconnais que le temps passe beaucoup plus vite quand on est overbooké...

Def2013 a écrit:

Je suis d'accord avec l'IZ.

Et puis la reconnaissance... c'est bien joli mais ça sert à rien. J'ai besoin de personne pour savoir si je bosse bien ou pas.
De toutes les manières, il y aura toujours des gens pour penser qu'on ne sert à rien, comme il y aura toujours des gens qui sauront qu'ils ne peuvent raisonnablement pas travailler sans notre soutien. Et il faut se rappeler que nous ne sommes au final que cela : du soutien (j'exagère le trait mais c'est en grande partie la raison de notre existence : soutenir l'effort des enseignants).

Le ballon d'or, pour faire une analogie un peu triviale, n'est donné qu'à des attaquants ou presque, hein !
Jamais au milieu récupérateur.

Vouloir être reconnu pour un travail de l'ombre, j'avoue que j'ai du mal à comprendre.

Allez, une deuxième pour la route :
Nous sommes un peu tous des 007 en puissance. Nous sauvons le monde (au moins celui qui nous entoure) chaque matin.
Et James bond, vous croyez qu'il la recherche la célébrité ?
Non.
Il veut juste son cocktail et une gonzesse (voire deux) par film. Il a tout compris le gars. Soyez heureux, on est comme lui, la permission de flinguer à tout va en moins (et heureusement, hein !)

Ça fait du bien de lire ça. Merci.

Def2013 a écrit:

Il veut juste son cocktail et une gonzesse (voire deux) par film.

Si on avait ça par année scolaire, ça serait déjà pas mal...

La reconnaissance de notre travail me semble une revendication légitime. Que ce soit à titre individuel ou collectif.
Ne serait-ce que parce que cette reconnaissance passerait par une prise en compte de la spécificité et des difficultés propres à notre métier.  Et que si cette prise en compte existait on pourrait espérer que cela ait des effets sur notre régime indemnitaire et les suppressions de poste.
J'ai toujours fait un lien entre reconnaissance et spécificité mais l'action syndicale depuis des dizaines d'années a été dans le sens contraire ; c'est à dire de privilégier globalisation et uniformité (y compris désormais avec un statut interministériel). Il est trop tard pour revenir en arrière.

une  enquête relative aux conditions d’exercice des gestionnaires a été réalisée il y quelques mois en Auvergne. 71% des gestionnaires ont répondu et devant les résultats inquiétants, le rectorat a réagit et a confié le soin de trouver une solution à deux étudiants en master d'ergonomie....
La solution future passe par l'UGAP et ses fauteuils adaptés, elle est pas belle la vie !!!

tortue a écrit:

une  enquête relative aux conditions d’exercice des gestionnaires a été réalisée il y quelques mois en Auvergne. 71% des gestionnaires ont répondu et devant les résultats inquiétants, le rectorat a réagit et a confié le soin de trouver une solution à deux étudiants en master d'ergonomie....
La solution future passe par l'UGAP et ses fauteuils adaptés, elle est pas belle la vie !!!

ça c'est de la reconnaissance de nos missions !

félicitons-nous d'avoir gagné cette belle bataille, on aura au moins les fesses bien installées, comme ça fini le c...entre deux !

Qui qui paye ?

On rigole mais il faudrait pas croire que l'ergonomie ce sont les fauteuils.

Les étudiants en master d'ergonomie c'est ça :
L’objectif pédagogique et scientifique général de la mention est de former des psychologues (et ergonomes) ayant le titre et les compétences nécessaires pour s’intégrer professionnellement et scientifiquement dans les différents champs d’application et de recherche en psychologie.
Le master assure d’une part la formation aux méthodes et techniques de recherche dans les domaines de la psychologie et d’autre part la formation de professionnels compétents dans le diagnostic, l’intervention et le conseil psychologique.
La formation vise ainsi à former des praticiens-chercheurs qui soient, à la fois, des intervenants assurés des méthodes d’examen et d’aide psychologique les plus actuelles et des interlocuteurs compétents et ouverts au sein d’équipes multidisciplinaires. Elle vise également à constituer une solide étape préparatoire au doctorat et à la formation de chercheurs de haut niveau spécialisés dans les différents domaines de la psychologie.
Le parcours Ergonomie, travail, formation et vie quotidienne forme à une double compétence : une compétence professionnelle, en vue d’exercer le métier d’ergonome professionnel et de psychologue dans tous les secteurs d’activité, une compétence en recherche, en vue de construire des réponses scientifiques fondées à des demandes émanant de la société. Les compétences sont développées dans les domaines du travail (conditions de travail, santé, sécurité, risques), de la formation (transmission des compétences), et de la vie quotidienne (accès à la culture pour tous, autonomie et maintien à domicile).

Def2013 a écrit:

Je suis d'accord avec l'IZ.

Et puis la reconnaissance... c'est bien joli mais ça sert à rien. J'ai besoin de personne pour savoir si je bosse bien ou pas.
De toutes les manières, il y aura toujours des gens pour penser qu'on ne sert à rien, comme il y aura toujours des gens qui sauront qu'ils ne peuvent raisonnablement pas travailler sans notre soutien. Et il faut se rappeler que nous ne sommes au final que cela : du soutien (j'exagère le trait mais c'est en grande partie la raison de notre existence : soutenir l'effort des enseignants).

Le ballon d'or, pour faire une analogie un peu triviale, n'est donné qu'à des attaquants ou presque, hein !
Jamais au milieu récupérateur.

Vouloir être reconnu pour un travail de l'ombre, j'avoue que j'ai du mal à comprendre.

Allez, une deuxième pour la route :
Nous sommes un peu tous des 007 en puissance. Nous sauvons le monde (au moins celui qui nous entoure) chaque matin.
Et James bond, vous croyez qu'il la recherche la célébrité ?
Non.
Il veut juste son cocktail et une gonzesse (voire deux) par film. Il a tout compris le gars. Soyez heureux, on est comme lui, la permission de flinguer à tout va en moins (et heureusement, hein !)

Voilà des propos qui me semblent tenir bien plus de l'attitude bravache et virilisante que d'une véritable connaissance du fonctionnement de la psyché au travail.
Les "travailleurs de l'ombre", les soutiers, les techniciens des coulisses ont bien évidemment, malgré l'ingratitude de leurs fonctions, besoin qu'on ne les prenne pas pour de la merde - ce que l'on appelle une reconnaissance a minima. Si cette évidence ne vous suffit pas, lisez les ergonomes du travail, vous comprendrez mieux et pourrez ajouter quelque subtilité à votre discours.

La deuxième partie du message est par sa généralisation outrancière simplement inepte. Je n'ai jamais eu cet état d'esprit et peu des collègues que je côtoie ou ai côtoyé ne l'ont. Un collègue qui exercerait ses missions avec cet état d'esprit connaîtrait rapidement de grandes difficultés en plus de nombreuses désillusions.

Bref, vous n'attendez pas de reconnaissance mais pensez de vous-même que vous sauvez votre petit monde chaque matin... Votre profil psychologique m'intrigue.