Cantine pour tous : les députés ont adopté une proposition de loi

La suite d'un sujet qui a déjà suscité de multiples discussions parmi nous...

http://www.20minutes.fr/societe/1560963-20150312-cantine-tous-fin-discrimination-contre-enfants-chomeurs?xtor=RSS-176

les quatres groupes
c'est pas à la cantine qu'ils doivent aller, mais à l'école

La cantine pour tous, c'est bien, surtout quand sur certaines communes, c'est financé par "solidarité"...C'est à dire que les communes ne mettent pas un centime. C'est les familles qui ont les revenus les plus aisés qui payent pour les autres....

ouais, et quand les familles aisées en auront marre de payer et cesseront, plus personne ne mangera!
la générosité avec le blé des soi- disant riches montrera vite ses limites (l'argent des autres n'est pas cher, tant qu'il y en a).

Malheureusement les soi disant riche sont aussi ceux qui bossent et souvent plus que moins et ils n'auront donc pas d'autres choix que de faire manger leurs enfants à la cantine!!! En tant que cadre je paye moins cher dans mon lycée ou on mange très bien que mon fils de 4 ans!!! c'est scandaleux

Julien63 a écrit:

La cantine pour tous, c'est bien, surtout quand sur certaines communes, c'est financé par "solidarité"...C'est à dire que les communes ne mettent pas un centime. C'est les familles qui ont les revenus les plus aisés qui payent pour les autres....

Si la commune ne mets rien c'est difficilement tenable, cela signifie que les familles qui paient doivent payer environ 15 euros ça fait cher du jambon purée.

V.M.B a écrit:

ouais, et quand les familles aisées en auront marre de payer et cesseront, plus personne ne mangera!
la générosité avec le blé des soi- disant riches montrera vite ses limites (l'argent des autres n'est pas cher, tant qu'il y en a).

C'est pas faux, ce n'est pas vrai non plus.
Lorsque l'on aura détricoté ce lien social parmi les plus solides de ceux qui restent - la cantine - quel en sera le coût ?
C'est un des derniers endroits où les mômes en -relative - liberté se frottent et s'éduquent quelque soient leurs origines.
Futures cantines a minima, à prix coûtant, genre entre-soi, entre marmailles de gens établis dans la société ? Les z'autres exclus ?
L'ardoise in fine en sera colossale.

Ce n'est qu'un avis comptable, mon ami, rien d'apolitique.    

St .

Les sénateurs ont rejeté mercredi 9 décembre une proposition de loi destinée à assurer l'accès de tous les enfants à la cantine dans le primaire lorsque celle-ci existe, alors que certaines communes sont tentées de ne la réserver qu'à ceux dont les parents travaillent.
Le rapporteur du texte au Sénat, Jean-Claude Carle (LR), a jugé que cet accès était déjà garanti par la loi. La proposition de loi du radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg devrait repartir devant les députés, qui l'avaient adoptée en première lecture.
Au Sénat, il a totalisé 201 voix contre (LR, centristes, et RDSE - à majorité PRG - à l'exception du président du groupe, Jacques Mézard) et 140 pour (socialistes, Communiste républicain et citoyen (CRC) et écologistes).
Ce texte est "inutile, inopportun et inopérant", a déclaré Jean-Claude Carle en rappelant qu'"une jurisprudence constante censure les règlements intérieurs discriminatoires à l'encontre de certains enfants, handicapés notamment".  "C'est un texte d'affichage qui légifère hors-sol", a-t-il ajouté.
Pour Michel Amiel (RDSE), les conséquences financières du texte "sont incertaines alors que la réforme de la dotation globale de fonctionnement a été reportée à l'année prochaine".
"Au-delà du droit, mais se reposant néanmoins sur lui, et afin d'éviter des situations humaines douloureuses et parfois humiliantes vécues par les enfants, il importe d'inscrire dans la loi le principe posé clairement par le juge pour assurer leurs caractères obligatoire", leur a répondu Yannick Vaugrenard (PS).
"La restauration scolaire n'est pas une compétence obligatoire des communes, mais quand elles en ont décidé la création, il s'agit alors d'un service public annexe au service public d'enseignement", a-t-il rappelé. "Dès lors, la restauration scolaire est soumise au principe d'égalité auquel le Conseil constitutionnel reconnaît, depuis 2013, une valeur constitutionnelle qui impose l'égalité des usagers devant le service public", a dit le sénateur de Loire-Atlantique.
Pour la ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, "alors que nous traversons des temps difficiles", il faut renforcer les services publics, "surtout ceux qui bénéficient aux plus jeunes".

source : lettre Localtis du 11 déc 2015