Le café pédagogique parle des personnels non enseignants :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/11022015Article635592322177055714.aspx

Sympa cette article. Merci Alomémèro.

coffeeman a écrit:

Sympa cette article. Merci Alomémèro.

  (Alomémèro a pris un coup de vieux ????)

Article sympathique.
Pour encore mieux faire, faudrait aussi interviewer un agent.
Métier là-aussi bien utile, peu payé lui-aussi, quant à la considération...


Et pis s'il reste du temps, s'intéresser aussi à l'Intendant.
Je sais, lui c'est un Chef aux grandes mains donc un méchant potentiel comme le CE, et puis en plus il dit toujours "non" le nez dans son budget sans chercher à comprendre les impératifs pédagogiques absolus.

Je sais que j'ai toujours l'esprit mal tourné, mais le côté "petites mains", ça prend une odeur un peu condescendante, type BA ou "nous aussi nous avons nos pauvres".
Les "petites mains" font un travail administratif, point.
Le travail pédagogique est aussi un travail de "petites mains", et turbiner en tapant sur un clavier d'ordi ou en s'efforçant d'apprendre à Kevin quelques notions d'anglais, d'histoire, de français ou de mathématiques, c'est toujours du turbin.

Mad Max a écrit:

coffeeman a écrit:

Sympa cette article. Merci Alomémèro.

  (Alomémèro a pris un coup de vieux ????)

C'était pour taquiner!!!

Le problème c'est que c'est tellement vrai  

Ha ? Tu viens d'avoir 30 ans.

Attends les 40.

J'attends, j'attends...

néthou a écrit:

Et pis s'il reste du temps, s'intéresser aussi à l'Intendant.
Je sais, lui c'est un Chef aux grandes mains donc un méchant potentiel comme le CE, et puis en plus il dit toujours "non" le nez dans son budget sans chercher à comprendre les impératifs pédagogiques absolus.

Je dois avouer que j'ai aussi pensé cela mais, outre le fait que ce site n'est pas "gestionno-centré", je trouve que voir le verre à moitié vide plus que le verre à moitié plein donne une image d'aigreur et d'insatisfaction permanente. On peut vouloir toujours plus de façon bien légitime, mais ce premier pas est mieux que rien, d'autant plus que rien les y obligeait.

En revanche, je vis bien plus mal le fait que la MGEN s'intéresse aux professeurs, aux CE, aux CPE, mais jamais à nous qui cotisons tout autant que les autres et vivons nous aussi parfois une souffrance qui n'interpelle personne dans ce ministère et ses partenaires.

Dans le même ordre d'idée, j'ai parcouru (attentivement) la revue direction que tu cites dans un autre fil, et je constate que le gestionnaire n'est quasiment jamais cité. Il y a juste un bref passage dans lequel on conseille au néo persdir, qui arrive comme adjoint dans un établissement, de voir avec le chef et le gestionnaire pour une rénovation du logement de fonction (!).

https://gestionnaires.actifforum.com/t31164p30-d-administratif-a-enseignant#443540

http://www.snpden.net/direction/pdf198/direction198hs1.pdf

Divers conseils sont donnés au néo-persdir (conseils qui ne volent pas haut d'ailleurs), comme la nécessité de se présenter au agents de service "dès la fin du mois d'août"... mais le gestionnaire reste ignoré (c'est vrai que ce n'est pas important de penser au "relationnel" avec le gestionnaire!   ).

Cette façon de faire comme si nous n'existions pas, alors que l'on est membre de l'équipe étroite de direction et qu'ils ont besoin de nous à chaque instant, que l'on a passé des concours équivalents (cf le CASU, il reste encore des "directeurs de service"...) que l'on est juridiquement responsable (plus que l'adjoint "pédagogique" si on se réfère à la jurisprudence), trahit le besoin de voir l'EPLE comme "dirigé" par deux personnes et uniquement deux.

Lorsque l'on est comptable, c'est à dire un cran de responsabilité au dessus du simple gestionnaire, le traitement est le même...

Ce comportement est la conséquence d'une politique délibérée dont l'objectif est de nous cantonner à un "service" de l'EPLE ("vie scolaire", "restauration", "secrétariat", "intendance"...) et ces "services" sont vus comme horizontaux et seules deux têtes émergent de l'organigramme.

Cette situation n'est heureusement pas (encore) le reflet de la réalité du terrain où nous sommes encore perçus comme des cadres à part entière (je pense surtout aux gros bahuts), mais cette approche réductrice de notre fonction qui est sournoisement entretenue par les syndicats de chefs d'établissements nous mine progressivement dans notre positionnement.

C'est d'ailleurs son objectif...