Non.. pour passer le concours il faut une licence
On est titularisé si on obtient un master
Le dit master étant donné à la fin d'une année de formation.
C'est un master bidon...
Le principe du concours reste d'avoir la licence au moment du concours...

Bozinchu a écrit:

Non.. pour passer le concours il faut une licence
On est titularisé si on obtient un master

Moralité : mieux vaut être masterisé que licencié

Bozinchu a écrit:

C'est un master bidon...

C'est celui-là? Le master "Métiers de l'Enseignement, de l'Education et de la Formation" (M.E.E.F.).

A noter tellement ils y croient, une des questions du F.A.Q. qui est intitulée "Le master "M.E.E.F." est-il un vrai master?".

Bozinchu a écrit:

Non.. pour passer le concours il faut une licence
...

J'ai pas dit pour passer le CAPES j'ai dit pour devenir prof certifié.

Si j'y vois clair, il faut, pour passer le C.A.P.E.S. ou l'agrégation : 

-avoir un master 2 quelconque ou un équivalent (genre un diplôme d'I.E.P.),

-plus se frapper le master M.E.E.F. en deux ans aussi,

-plus le C2i2e pour attester de ses compétences informatiques, 

-plus le C.L.E.S. en langues...

ou bien on passe le C.A.P.E.S. et l'agrégation avec "juste" son master 2 classique et on voit ensuite pour passer tous ces trucs et ces machins?

J'ai pas bien compris...

On passe le CAPES avec une licence et on doit justifier d'une inscription en master.
Pour être titularisé il faut avoir son master.
Sauf si bien sur tu l'as déjà

123aa56-( a écrit:

Bonjour,

un attache principal qui prépare et obtient le CAPES peut il être reclassé professeur agrégé ?

Merci

non il devient certifié, normal 'est le concours passé. 
Aprés selon indice on pourrait être certifié HC (pas sûr néanmoins. (mêmes grilles en apaenes et cert hc.)
Reste ensuite la liste d'aptitude vers agrégé (virtuelle) ou agreg interne.

Bozinchu a écrit:

On passe le CAPES avec une licence et on doit justifier d'une inscription en master.
Pour être titularisé il faut avoir son master.
Sauf si bien sur tu l'as déjà

A moins d'être femme avec 3 enfants ou athléte de haut niveau : dispense de diplôme.

ça existe toujours ?

Lu sur le site du MEN (pas toujours à jour celui-là en terme de RH..)

Anonymous a écrit:

un attache principal qui prépare et obtient le CAPES peut il être reclassé professeur agrégé ?

Non, il y a un reclassement, mais dans ton nouveau corps.

Gentil Intendant a écrit:

Si j'y vois clair, il faut, pour passer le C.A.P.E.S. ou l'agrégation : 

-avoir un master 2 quelconque ou un équivalent (genre un diplôme d'I.E.P.),

-plus se frapper le master M.E.E.F. en deux ans aussi,

-plus le C2i2e pour attester de ses compétences informatiques, 

-plus le C.L.E.S. en langues...

ou bien on passe le C.A.P.E.S. et l'agrégation avec "juste" son master 2 classique et on voit ensuite pour passer tous ces trucs et ces machins?

J'ai pas bien compris...

Pour le C2i2e et le CLES, en gros, c'est obligatoire mais tout le monde est dispensé (pour faire court).  
http://www.neoprofs.org/t63929-la-mort-du-c2i2e-et-du-cles

Gentil Intendant a écrit:

[...]Si j'y vois clair, il faut, pour passer le C.A.P.E.S. ou l'agrégation : 

-avoir un master 2 quelconque ou un équivalent (genre un diplôme d'I.E.P.),

-plus se frapper le master M.E.E.F. en deux ans aussi[...]

Un bac + 5 suffit, inutile de passer un master 2 plus un MEEF (la barque est déjà assez chargée, non? )

Stoïk a écrit:

Un bac + 5 suffit, inutile de passer un master 2 plus un MEEF (la barque est déjà assez chargée, non? )

Il y a des facs qui mettent vraiment la pression pour que les candidats repassent un M2 MEEF après un M2 recherche mais réglementairement, ce n'est pas nécessaire.
Cf. de multiples fils sur le forum de profs que je fréquente.

Stoïk a écrit:

Un bac + 5 suffit,

Un bac + 5, ou bien justifier d'une inscription en 1ère année ou en 2ème de Master au moment de l'inscription au concours sachant que l'obtention du Master sera exigée pour pouvoir devenir enseignant.

Ici le rectorat exige que les candidat soient inscrit dans un Master de l'ESPE.

Gryphe a écrit:

Stoïk a écrit:

Un bac + 5 suffit, inutile de passer un master 2 plus un MEEF (la barque est déjà assez chargée, non? )

Il y a des facs qui mettent vraiment la pression pour que les candidats repassent un M2 MEEF après un M2 recherche mais réglementairement, ce n'est pas nécessaire.
Cf. de multiples fils sur le forum de profs que je fréquente.

Et après on s'étonne d'avoir des difficultés à recruter...

Dans certaines académies, on en est à prospecter parmi les étudiants de deuxième/troisième année pour qu'ils fassent des remplacements de prof de math par exemple.  

Et, fait nouveau, on commence aussi à rencontrer ce phénomène dans des disciplines littéraires...

Gentil Intendant a écrit:

Mais, quel est son avenir s'il n'est plus nécessaire? Il ne paraît pas super intéressant vu comme ça, par rapport à un "vrai" master...

Disons que c'est un master plus "professionnalisant", avec des stages en EPLE, de la pédagogie et tout et tout. Mais pour quelqu'un qui n'est pas sûr de vouloir devenir prof et qui veut se laisser davantage de portes ouvertes, mieux vaut le M2 recherche, en effet.
Je ne m'engagerai pas davantage sur cette épineuse question.

Gentil Intendant a écrit:

Mais, quel est son avenir s'il n'est plus nécessaire? Il ne paraît pas super intéressant vu comme ça, par rapport à un "vrai" master...

C'est un vrai Master, dans lequel peuvent s'inscrire les étudiants qui souhaitent devenir enseignants et n'ont pas déjà un Master c'est à dire pas mal de monde.

A notre niveau nous ne sommes pas en mesure de dire si c'est bidon ou pas.

Quand j'ai dit à mon CE que je me posais la question de devenir enseignant (en histoire-géo), il m'a regardé d'un air vaguement halluciné en me répondant : "mais non il faut tenter de devenir perdir !".

En fait une des raisons pour lesquelles je préférerais parfois être enseignant, c'est l'absence quasi-totale de "hiérarchie". Certes il y a un CE, certes il y a des inspections, mais concrètement les enseignants n'ont pas un chef sur le dos 24/24, loin de là.

Après, il est vrai qu'ils n'ont pas non plus de logement de fonction, qu'ils se tapent des transports en commun, des bahuts pourris en début de carrière et qu'ils ont un traitement légèrement inférieur au notre (en tout cas les certifiés).

Bachelor a écrit:

Quand j'ai dit à mon CE que je me posais la question de devenir enseignant (en histoire-géo), il m'a regardé d'un air vaguement halluciné en me répondant : "mais non il faut tenter de devenir perdir !".

En fait une des raisons pour lesquelles je préférerais parfois être enseignant, c'est l'absence quasi-totale de "hiérarchie". Certes il y a un CE, certes il y a des inspections, mais concrètement les enseignants n'ont pas un chef sur le dos 24/24, loin de là.

Est-ce que ton projet est déjà bien engagé ? Tu gagnerais je pense à dialoguer avec des enseignants autres que ceux de ton établissement (sur le net ou IRL) pour avoir une idée encore plus précise des tenants et aboutissants, et après tu verras bien si c'est ce qui te convient le mieux ou pas.

@Gryphe.

À vrai dire mon projet de reconversion en professeur du secondaire n'est pas franchement "avancé" car je perdrai trop d'avantages financiers (logements, transports, salaire notamment) à devenir professeur du secondaire, même si prof d'histoire-géo m'a toujours attiré.

Pour le reste, j'ai déjà un certain vécu en tant qu'enseignant, mais dans le supérieur. J'ai donné pas mal de séances de Travaux Dirigés à des étudiants de 18 ans, pendant plusieurs années. Certes un TD ce n'est pas tout à fait comme un cours de lycée, néanmoins je pense que la différence n'est pas énorme pédagogiquement parlant, sauf qu'à la fac nous n'utilisons pas de manuels scolaires par exemple.

Je connais également l'importance de la présence physique de l'enseignant et de la débauche d'énergie qu'il faut pour enseigner à un groupe de jeunes.

En revanche, l'écart est grand entre mon expérience de chargé de TD en L1 et la pédagogie d'un professeur de collège je pense.

Donc voilà où j'en suis.

Pour l'instant je m'épanouis dans mon boulot de gestionnaire.

À moyen terme je n'envisage pas de devenir Agent comptable, cela ne me branche pas du tout (si tant est que j'ai le niveau !).

Quant à devenir "perdir" à moyen terme (encore une fois si j'ai le niveau) cela ne me branche pas trop non plus. Ce qui motiverait pour tenter de devenir perdir c'est :

1°) le salaire paraît-il bien plus élevé

2°) le fait d'être le seul maître à bord, et que mon premier supérieur hiérarchique se situe à 15 bornes de mon bahut dans une tour. Le fait de n'avoir aucun "petit chef" au-dessus de moi sur mon lieu de travail (un peu comme les profs finalement).

Citation :

2°) le fait d'être le seul maître à bord

Sauf que tu commencerais par être adjoint. Passer d'adjoint gestionnaire à adjoint pédagogique, dans cette perspective-là, ne te fait pas gagner grand chose, si ce n'est rien du tout. (Mais à long terme, là oui, ça devient intéressant, si tu penses tout de suite au deuxième poste. )

@Gryphe. Exact. Je n'avais pas pensé à cela. Mais, en terme de salaire, ce serait déjà un plus non négligeable il me semble non ?

Pas forcément. Des comptes à faire en considérant des chiffres mais aussi des évolutions de carrière en fonction de son âge. Voir ici.

Bonjour, je viens de parcourir ce fil dont j'ai eu connaissance. Je suis reconverti aussi , mais pas issu du corps des AENES (ou des ASU).
Beaucoup de questions en effet dans divers domaines.
- Pour passer le concours externe, il faut être en master 1  (si on ne l'a pas) ou l'obtenir l'année du concours, puis obtenir le master 2, qui correspond en fait actuellement à l'année de stage en alternance avec l'ESPE, le MEEF  2 étant délivré par un système de crédits (stage pratique, rapport de stage, etc.) . Je n'ai pas connu ce système, c'était encore l'IUFM , mais j'ai eu des stagiaires dans ce cas quand ça s'est mis en place. Ce que je ne sais pas, c'st si on peut avoir directement le master 2 MEEF si l'on vient d'un master disciplinaire, ou s'il faut avoir le M1 et le M2 MEEF .
-Pour le concours interne, il suffit d'avoir une licence et d'être fonctionnaire
[b](voir sur éducation . fr, je ne suis pas autoriser à poster un lien) [/b]
- il y a la voie de l'intégration par détachement, il faut faire un dossier.

-Pour le traitement : là, perdant à coup sûr. Carrière moins rapide dans les échelons, et aucune indemnité fixe hors ISOE de 100€.  (pour ma part, c'était un bon  30 % environ de perte de revenus , et pour avoir eu un ASU dans ma famille, c'est similaire). Mais si on est avancé, on est reclassé assez haut (je me suis retrouvé, après une bonne bataille quand même, au 10ème échelon avec ancienneté), on limite un peu les dégâts. Une de mes collègues était APATSU, elle s'est retrouvée plus haut, et rapidement hors-classe. 
-Qualité de vie et intérêt du métier : c'est très subjectif , mais effectivement, si l'on veut être libre, on l'est sans doute plus qu'ailleurs, et si on ne veut pas subir le poids hiérarchique, on peut, il y a quand même (encore, pur combien de temps ? ) une marge d'autonomie, de création personnelle, d'organisation. Et  quand on entre à un certain âge, on a du recul, on est moins impressionnable, on fait mieux la part des choses.
Je suis parti d'ailleurs suite à des difficultés importantes, des "embrouilles", que je ne connais plus dans ce métier. En revanche, la fatigue , rien que celle des cours, vaut largement celle d'une semaine de 40 heures, et il faut beaucoup penser à son boulot (préparer, corriger...) .
- responsabilités : moins de responsabilité directe et juridique qu'un agent comptable, qui peut rendre compte du moindre centime ou de fautes qui ne sont pas son fait. Mais à l'inverse, pression quotidienne pour beaucoup de choses (notamment les diverses relations que ça entraîne : parents, élèves, direction parfois)

-La passion du métier ? Non, pas pour moi, honnêtement, vu les circonstances, ni pour  beaucoup malgré le mythe à la mode de la ,"vocation". Ca ne me déplaît pas dans le principe, mais je ne suis pas un "croisé", c'est un métier avant tout, avec dans  chaque plateau de la balance du pour et du contre. Mais la passion de ma matière au moins, qui était un violon d'Ingres. Même si je transmets peu , je baigne dedans, c'est mon métier de lire en quelque sorte, de brasser plus de matière que le suc que j'extirpe . 

Après, il faut bien se dire qu'il y a une part de loterie, selon le collège ou le lycée où l'on tombe. 
Mais quand on est reclassé, on a 1000 points de bonus (pour tous les ex-fonctionnaires titulaires)  permettant de rester dans son académie, et en intra, on a les points de reclassement (échelon, ancienneté administrative  théorique) , ce qui permet de choisir un peu. On n'a pas forcément l'établissement qu'on veut (il y a des anciens qui cumulent encore plus de points) mais on évite la catastrophe, on a plus que les vrais débutants, qui ont peu de points. Pour ma part, j'ai assuré le coup en jouant un établissement près de chez moi, que j'ai eu sans problème, au lieu de viser quelque chose d'inaccessible. Ma collèguie ex-APATSU est restée aussi sur son académie.

Voilà, un peu en vrac quelques réflexions suite à ce que j'ai lu dans les diverses interventions.

Merci Grammateus.

Grammateus a écrit:

...-Pour le concours interne, il suffit d'avoir une licence et d'être fonctionnaire.

Ce point a évolué et ça m'avait échappé (donc je dis aussi merci à Grammateus ).

Effectivement, on n'exige plus, comme ce fut brièvement le cas après la mise en place de la "masteurisation", la détention d'un master pour passer le CAPES interne (Apparemment, c'est le décret n° 2013-768 du 23 août 2013 qui a changé la donne).

Ça me parait cohérent par rapport à la gestion des autres corps de la catégorie A de la fonction publique.

On peut subodorer que l'assouplissement des conditions draconiennes pour l'accès au corps enseignant est un peu lié aux grandes difficultés de recrutement que rencontre notre ministère.

Après avoir lu un peu plus,  je peux répondre que le master MEEF est quand même plutôt un cul-de-sac si on veut faire autre chose qu'enseignant. pas intérêt à rater le concours !
Le disciplinaire y est réduit à la portion congrue , et même les "autorités" conviennent à demi-mot  qu'il ne prépare pas à l'agrégation, faute de contenu, et préconisent pour la préparer le report de stage, s'il est accepté. Mais c'est insuffisant, ceux qui sont en master recherche préparent sur deux ou trois ans l'agreg en suivant des cours spécifiques, dès le M1.

Et comme le MEEF prend beaucoup de temps, de réunions, de didactique, de "culture commune", de déplacements d'un site à un autre  (ESPE, fac, lieux de stage) de rapports divers à fournir,  les stagiaires ont peu de temps pour se préparer. C'est même assez sidérant, d'après ce que j'ai vu , ce recul de la formation dans le champ disciplinaire,  qui s'aggrave d'ailleurs selon les universitaires (des histoires de sous apparemment aussi).