Bonsoir chers collègues et chères collègues.

J'ai besoin de vos avis éclairés et avisés pour le motif suivant :

Lors de vacances anticipées d'un voyage pédagogique, un musée a refusé l'entrée de nos têtes blondes.Le cerbère de service a rejeté le bon de commande de l'établissement présenté par les profs et exigé le paiement immédiat des entrées, malgré ce qui avait été convenu auparavant par téléphone.

Résultat des courses : un enseignant a réglé 230 euros sur ses propres deniers et m'a présenté sa facture au retour de son voyage.

Afin que ce professeur altruiste puisse nourrir sa famille jusqu'à la fin du mois, comment peut-on procéder au remboursement des frais engagés par celui-ci.

Je vous remercie par avance pour vos réponses.

De mon temps, la facture et un certificat administratif du Chef d'établissement suffisaient. Aujourd'hui je ne sais pas. Mais au fond il ne s'agit que d'un transfert d'écritures, non ?

Je le rembourse sur ma régie à partir de la facture

j'en profite pour demander à nos amis de la DAF du ministère qui nous lisent s'il ne serait pas possible de clarifier une bonne fois pour toutes ce genre de situation.

Cela devient insupportable de se faire refouler de lieux publics ou de musées d'état alors qu'est produit et envoyé à l'avance un bon de commande des plus réglementaires qui engage l'EPLE et est même opposable en paiement forcé.

De quel droit ces institution bafouent elles le fonctionnement normal et légal de la comptabilité publique en nous appliquant des règles comme aux visiteurs du "privé"?

On devrait pouvoir régler ça rapidos et facilement en interministériel.

V.M.B a écrit:

On devrait pouvoir régler ça rapidos et facilement en interministériel.

Effectivement, on devrait.

J'ai eu le cas inverse il y a quelques années. J'avais oublié de réserver, et même simplement de contacter le musée avant la venue des gosses.
Après un appel au responsable du musée, ils avaient bien voulu les laisser rentrer.

Effectivement, je partage l'avis de VMB, quand on a une classe d'enfants qui fait le déplacement, souvent de loin, pour visiter un musée, on ne les laissent pas sur le carreau.
Les questions de modalités de paiement peuvent se régler entre fonctionnaires adultes autrement qu'en prenant en otage les bambins.

c'est même pas une question d'otages, c'est une question de comptabilité publique.

ces lieux sont soumis à la compta publique et généralement c'est un régisseur qui encaisse les entrées.

de quel droit alors un AC public représenté par un régisseur public, tous deux soumis à la réglementation comptable publique, peut-il refuser d'appliquer la compta publique à un organisme public?

NON MAIS !

V.M.B a écrit:

de quel droit alors un AC public représenté par un régisseur public, tous deux soumis à la réglementation comptable publique, peut-il refuser d'appliquer la compta publique à un organisme public?

Très bonne question que je me pose depuis quelques années, en ayant rarement réussi à faire fléchir ces personnes qui abusent sans vergogne de leur monopole d'exposition. A nous de nous débrouiller, et quand on n'st pas AC, c'est pire car il faut supplier une semaine pour avoir le moindre petit chèque, prouver tous les échanges qui attestent qu'on ne peut faire autrement, insister au près du prof pour qu'il comprenne qu'on voudrait bien mais qu'on peut point...