Note à l'attention des chefs et des gestionnaires

Tout le monde connait ça venant des rectorats et des IA.

Mais depuis la rentrée je me pose la question pour la collectivité.

L'histoire c'est qu'il faille évaluer et noter les agents territoriaux. Donc courrier, paperasses et tout le toutim. Bien fait. Le gestionnaire au coeur du sujet (pour l'instant), mais un truc me chagrine.

Je relis et là je trouve.

Protocolairement une collectivité s'adressant à l'Etat, l'un de ces services ou ses agents devraient adresser un courrier personnel (Madame, Monsieur...). L'inverse est valable (hormis transmission de document) j'adresse toujours une beau courrier à M. le Président (pas LE, mais celui du Nord).

Et là j'ai une note de service adressé à mon chef et à moi d'un directeur adjoint du conseil général. Oui mais c'est pas ma hiérarchie, et ça me gêne.

Je ne suis pas protocolaire pour un sou, mais là, comment dire, non j'y arrive pas.

Jean-Mic,

Ta remarque est pertinente.
En effet, l'intendant (par délégation du proviseur/principal) représente l'autorité fonctionnelle. La notation, promotion, discipline relève de l'autorité hiérarchique. En l'occurence, compétences de la CT de rattachement. C'est la raison pour laquelle une idée d'un CR était de faire tenir les "entretiens de progrès" par le MO anciennement appelé "agent chef". Aussi, je n'étais pas très étonné d'apprendre hier que ces agents auront une NBI de 25 points. On a rien sans rien, quelle est donc la contre-partie ?

Bien entendu les syndicats de gestionnaires y sont hostiles. Mais sur le fond, la logique est implacable : ce sont des agents d'une autre collectivité sur lesquels un fonctionnaire d'Etat n'a aucun pouvoir hiérarchique donc pas d'entretien, pas de notation. Bien entendu, ma remarque porte sur les agents qui ont intégré la FPT. Mais pour les autres, ce n'est qu'une question de temps.

Il demeure une question : que restera-t-il de nos fonctions dans un proche avenir ? L'autorité hiérarchique ne nous revient plus, pour certaines collectivités déjà, des contrats de contrôle, d'entretien et de maintenance conclus directement par la CT avec des entreprises privées pour assurer l'entretien des EPLE, une restauration sans pouvoir fixer réellement les tarifs et contrôlée par des entreprises extérieures (pour être sûr que nous faisons bien notre boulot)... comme disait mon grand-père, ça sent le sapin. Depuis, il est mort.

Ton analyse Sami est pertinente.
Le gestionnaire tel que nous le connaissons est une espéce en voie de disparition.
Soit il sera décentralisé et continuera peu ou prou à avoir les mêmes fonctions qu'actuellement avec cependant pour certaines CT une volonté foret de regroupement style pöle de gestion.
Soit il restera EN et dans ce cas il y aura progressivement réduction forte de leur nombre par regroupement dans des établissements supports de multi-sites et gestion de plusieurs EPLE avec mutualisation importante.

Citation :

Le gestionnaire tel que nous le connaissons est une espéce en voie de disparition.
Soit il sera décentralisé et continuera peu ou prou à avoir les mêmes fonctions qu'actuellement avec cependant pour certaines CT une volonté foret de regroupement style pöle de gestion.
Soit il restera EN et dans ce cas il y aura progressivement réduction forte de leur nombre par regroupement dans des établissements supports de multi-sites et gestion de plusieurs EPLE avec mutualisation importante.

Et c'est sans doute principalement les CE qui vont y perdre, eux qui n'ont jamais voulu appliquer la circulaire de 97, ils vont se retrouver aussi démunis que les directeurs d'école, relégués à l'unique plan pédagogique, sans plus de prise sur les moyens logistiques et financiers.