Enfin la revalorisation !

Bonne nouvelle, un régime indemnitaire revu à la hausse (+2 600 € annuel) , un positionnement reconnu, un titre de directeur délégué (ça a une autre gueule qu'adjoint-gestionnaire)....

Bravo !



Seul problème, ce n'est pas pour nous mais pour les chefs de travaux.

C'est officiel, les chefs de travaux vont bénéficier d'une meilleure reconnaissance dans l'organisation des enseignements technologiques et professionnels qu'ils encadrent.
La ministre de l'Education Nationale vient de le confirmer dans son communiqué à la presse du 13 novembre 2014.
Directeur Délégué aux Enseignements Technologiques et Professionnels (D.D.E.T.P) sera la nouvelle appellation, à partir de septembre 2015
Extrait du communiqué ministériel
GT8 - Les chefs de travaux
Une meilleure reconnaissance de la responsabilité des chefs de travaux dans l'organisation et la coordination des enseignements technologiques et professionnels.
Dans une conjoncture marquée par un taux d'emploi des jeunes nettement dégradé, en particulier pour les non-diplômés, les voies technologique et professionnelle méritent d'être valorisées. Celles-ci ne doivent pas être un choix par défaut, car elles offrent de nombreuses perspectives de réussite et de qualification.
Dans ce cadre, reconnaître la responsabilité pédagogique des chefs de travaux, comme organisateurs et coordonnateurs des enseignements technologiques et professionnels des lycées est une nécessité.
En tant que proches collaborateurs des chefs d'établissement, les chefs de travaux conseillent ces derniers pour l'organisation des enseignements, pour le choix, l'installation et l'utilisation des équipements pédagogiques. Ils interviennent également dans la construction des relations extérieures de l'établissement, notamment avec les entreprises. Ils jouent ainsi un rôle clé dans le rapprochement entre l'École et les entreprises.
Afin de renforcer davantage la place que les chefs de travaux occupent dans les voies technologique et professionnelle des lycées, il convient, aujourd'hui, de valoriser leur engagement.
Les principales décisions
•Reconnaître la responsabilité et le positionnement des chefs de travaux en remplaçant la dénomination actuelle par une nouvelle dénomination : « directeur délégué aux enseignements technologiques et professionnels ».
•Revaloriser, afin de reconnaître leur responsabilité, le régime indemnitaire des chefs de travaux via une augmentation de 2 600 € de l'indemnité de responsabilité pour chaque niveau d'attribution (sections de plus de 1 000 élèves, sections comprises entre 400 et 1 000 élèves et sections de moins de 400 élèves).
•En contrepartie, mettre fin aux mécanismes locaux de rémunération par les heures supplémentaires d'enseignement, dans un souci de transparence et d'équité.
•Améliorer les perspectives de carrière des chefs de travaux, via l'accessibilité du nouveau grade à accès fonctionnel.
•Reconnaître la fonction d'assistant chef de travaux via la définition des missions relatives à cette fonction, dans une nouvelle circulaire.
Rentrée 2015 : de nouveaux moyens pour exercer ses missions

Vénérable Intendant a écrit:

un titre de directeur délégué (ça a une autre gueule qu'adjoint-gestionnaire)

Pour nous, je propose directeur des largués.

On remarquera que dans le chantier des Métiers de l'Education nationale les personnels administratifs sont les seuls à n'avoir rien obtenu.
Pas grave on va aller voter pour nos représentants qui nous promettent tous de bien nous défendre.... la prochaine fois.

Baisé a écrit:

On remarquera que dans le chantier des Métiers de l'Education nationale les personnels administratifs sont les seuls à n'avoir rien obtenu.
Pas grave on va aller voter pour nos représentants qui nous promettent tous de bien nous défendre.... la prochaine fois.

Qui nous défend? qui obtient des mesures salariales justes pour tous le monde? qui fait respecter notre domaine de compétence? qui répond aux CT? qui ne jubile pas d'avoir obtenu des miettes?: Personne! Votons pour personne.

Je suis entièrement d'accord avec toi PME... Votons pour personne puisque personne ne nous représente convenablement

Bonjour,

La priorité de l'EN c'est la pédagogie. 


Sur le chantier de la modernisation des métiers (là) : il est indiqué que nous avons gagné la HC pour les attachés, la possibilité de passer en A pour les B (100 agents/an) et de C à B (300 agents/an).
Une avancée pour certains, mais qu'en est il de la reconnaissance au quotidien.

"Flouette"
•En contrepartie, mettre fin aux mécanismes locaux de rémunération par les heures supplémentaires d'enseignement, dans un souci de transparence et d'équité.

Si on supprime la possibilité de leur voir attribué par le CE les hse  auxquelles ils prétendent chaque année, pas sûr que la prime de 2600 euros compense .....(j'ai eu versé bien plus de 2600 euros en hse à des CTX sur une année)  .....  
###

Dans un souci de transparence, peut-être, mais surtout de fausse égalité, récompense anesthésiante, le tout quelque soient les prestations des CdT, effectives ou non, profitables ou non, aux collègues, aux élèves, à l'EPLE.
Mesure pour les ronds-de-cuirs comme pour les ingénieux-astucieux-inventifs. Sans aucune possibilité maintenant de les distinguer.
Démotivant.
Paix sociale
Traitement par lots.

Flouette a bien raison de relever ce fait plutôt que de se précipiter à comparaison CdT/gestionnaire

Peky les revalorisations iront comme d'habitude pour les départs imminents en retraite...

Il faut juste croire que certains syndicats sont plus vindicatifs que les nôtres et qu'ils ont été capables d'obtenir des avancées, ce que nous ne somme pas capables de faire.

2600€, ça m'intéresse pas, je préfère mes 50€ de prime de fin d'année.

A bon entendeur.

younamarre a écrit:

Peky les revalorisations iront comme d'habitude pour les départs imminents en retraite...

Personnellement je ne compte pas là-dessus pour avancer.

Mais le nombre indiqué (en regard du nombre d'académies et de la "centrale") de possibilité montre toute l'attention qui est consacrée aux administratifs.

Je suis passé de C à B puis A par concours puis le principalat.
Je ne crois pouvoir aller plus loin. je vises.. la retraite

Oh, là, là!
Que de complaintes.
Plutôt que de pleurnicher en se plaignant de l'avancée des chefs de travaux, je dirais que les choses pourraient être autrement pour les gestionnaires si plus d'entre eux exerçaient leur métier en le grandissant.
Après, il est classique de critiquer ceux qui vous représentent, mais alors si vous êtes tant déçus, prenez les choses en main et représentez vos collègues. Tous les syndicats cherchent des bonnes volontés.

T'as raison c'est notre faute si les responsables syndicaux se préoccupent plus de leur carrière que de la notre ; si les gestionnaires noyés dans la masse des administratifs n'ont aucune lisibilité.
Tu as raison : vous voulez progresser, avoir de bons postes : devenez délégué syndical au lieu de vous plaindre !

Rien d'autre à ajouter.

cavalier solitaire a écrit:

(...)
Après, il est classique de critiquer ceux qui vous représentent, mais alors si vous êtes tant déçus, prenez les choses en main et représentez vos collègues. Tous les syndicats cherchent des bonnes volontés.

C'est vrai.
Ce n'est pas facile à entendre, mais c'est une réalité qui fait partie des difficultés de la profession.
Un syndicat fort ça vaut de l'or pour une profession, quoiqu'on en pense ...

Il est faux de dire que les syndicats ne s'intéressent pas à nous ; depuis quelques semaines je reçois de leur part des dizaines de mails, alors que depuis des années je n'avais plus de signe de vie.
Les mauvaises langues diront qu'ils se souviennent de nous qu'au moment des élections, mais ce serait leur faire le même procès en "foutage de gueule" qu'aux politiques. Comme si c'était les élections qui les motivaient.
J'ignorais même qu'il y en eu autant de syndicats ; alors avec autant de personnes désintéressées n'ayant que notre bien être au travail (comme dit maintenant la hiérarchie) comme objectif je ne doute pas que demain....

... sera pire que hier.



Ca n'a aucun rapport bien entendu, mais j'ai retrouvé ça dans un vieux livre sur mai 68 :

C'est sûr que le "syndicat-bashing", ça a au moins autant de succès ici que le CE-bashing dont on causait il y a peu.

Mais voilà, j'ai beau chercher (et depuis longtemps maintenant), je ne vois pas d'autres solutions pour arriver à faire bouger collectivement les choses.
Alors, les beaux discours derrière son clavier bien à l'abri, c'est effectivement très facile, mais quand on demande des propositions concrètes pour faire bouger les lignes, "obtenir des avancées concrètes", être "reconnus", c'est page blanche, nada, y'a plus personne-on-est-vendredi-après-midi-j'ai-mon-cours-de-yoga.

Pour ne pas parler de la solution radicale "suffit de ne voter pour personne", qui règlera évidemment tous nos problèmes. Que ce soient d'ailleurs au niveau professionnel ou en règle générale.


Les syndicats ont bien des défauts, oh que oui, mais pour l'instant, et qu'on le veuille ou non, ce sont les seules instances:

- que l'Institution reconnaît comme interlocuteurs (même si la représentation syndicale et le paritarisme prennent de plus en plus du plomb dans l'aile)
- qui représentent un contre-pouvoir face à l'Institution et à la mise en oeuvre de sa politique (et donc à toutes les dérives)
- qui arrivent, bon an mal an, à obtenir quelques résultats probants tant à l'échelle locale que nationale, ne serait-ce souvent qu'en arrivant à limiter les dégâts.

Ceci étant, si l'on trouve quand même qu'il est préférable de rester chez soi ou d'aller à la pêche le jour des élections, c'est sûr que le statu quo sera bien gardé.

Mais faudra pas venir pleurer ensuite devant les conséquences.

Si tu connais un syndicat qui s'est battu pour améliorer le quotidien des gestionnaires, pardon des adjoints-gestionnaires, merci de me donner son nom ; parce que là j'ai beau chercher je ne vois pas.
Mais après on peut voter par défaut, et on aura le discours "les gens ont voté pour nous, c'est bien la preuve qu'ils cautionnent notre action".

Nicolas a écrit:

cavalier solitaire a écrit:

(...)
Après, il est classique de critiquer ceux qui vous représentent, mais alors si vous êtes tant déçus, prenez les choses en main et représentez vos collègues. Tous les syndicats cherchent des bonnes volontés.

C'est vrai.
Ce n'est pas facile à entendre, mais c'est une réalité qui fait partie des difficultés de la profession.
Un syndicat fort ça vaut de l'or pour une profession, quoiqu'on en pense ...

si les syndicats étaient moins politisés et s"abstenaient de recommandations à buts pûrement politiques j'aurais pû envisager, ne serait-ce que de voter.
mais je sais que tout syndicat qui se réclame à grand cris "indépendant" n'est en fait qu'une émanation d'un parti politique (quelqu'il soit), voire un pourvoyeur de fric...
c'est ce mélange des genres qui a tué le syndicalisme en France.

néthou a écrit:

Mais voilà, j'ai beau chercher (et depuis longtemps maintenant), je ne vois pas d'autres solutions pour arriver à faire bouger collectivement les choses.

Vénérable Intendant a écrit:

Si tu connais un syndicat qui s'est battu pour améliorer le quotidien des gestionnaires, pardon des adjoints-gestionnaires, merci de me donner son nom ; parce que là j'ai beau chercher je ne vois pas.

V.M.B a écrit:

si les syndicats étaient moins politisés et s"abstenaient de recommandations à buts pûrement politiques j'aurais pû envisager, ne serait-ce que de voter.

C'est peut-être bizarre, mais je me retrouve dans chacune de ces assertions contraires.

Je suis autant persuadée que l'action collective ne peut passer que par eux, que persuadée pour l'avoir essayé qu'il est vain de vouloir s'impliquer et de vouloir faire bouger les lignes de ces gros machins, ne serait-ce que parce qu'ils fonctionnent par dogmes et que nos spécificités et demandes de syndicats particuliers ne représentent rien au sein des fédérations mastodontes.

Ne pas voter et se passer du peu de représentation que nous pouvons avoir, ou voter mais voir son opinion être mal interprétée, c'est un peu comme avec la décentralisation : choisir entre la peste et le choléra.

Possible, mais c'est pour moi une question de principe: si tu décides de te retirer volontairement des choses de ce monde, tu peux ensuite constater que le monde en question ne va pas bien, mais pas venir t'en plaindre amèrement.

Soit on est acteur de ses propres idées (si on en a), soit on consomme et on ne vient pas ensuite râler que tout augmente.

c'est pour moi aussi une question de principe: je ne peux ni ne veux m'investir dans des syndicats qui me traînent dans les chiottes à longueur d'année au lieu de faire leur job de syndicat et dont on aurait tant besoin.
c'est assez simple à comprendre.

Bien sur, on peut ne pas apprécier les syndicats, leur fonctionnement, leurs idées et leurs limites (même si le jour où il n'y a plus personne vous vous défendre, il y en a toujours un qui répondra présent).

On peut aussi se plaindre d'exercer une profession actuellement sur une voie de garage.

Et on peut également rêver que notre métier soit reconnu et revalorisé sans représentation professionnelle forte et structurée.

C'est beau de rêver ...

Ceux qui délaissent le champ syndical laissent le champ libre aux autres. Et ne sont pas fondés à émettre la plus subtile critique que ce soit. Moi je suis syndicaliste passif : je paie ma cotisation au syndicat qui me semble le moins mauvais/le meilleur (rayer la mention inutile), je viens si je peux aux réunions dont la convocation n'est pas envoyée la veille, j'appelle mon entourage à voter pour mon syndicat. C'est pas grand chose, mais c'est au moins ça : sans ce minimum d'engagement, il n'y aurait pas de syndicat du tout, et là je vous dis pas l'élargissement du fondement que cela nous vaudrait, sans commune mesure avec ce qui fait geindre tout un tas de nouilles ici même.

Je déplore toutefois que, tout comme en politique, la représentation finit toujours par être exercée par des professionnels qui ne représentent plus qu'eux-mêmes. Je souhaite que les mandats (internes aussi bien que les candidatures aux diverses élections) soient confiés par tirage au sort entre des volontaires dont la candidature a été soutenue par une certaine proportion de membres du corps concerné (entre 5 et 20 %). Je ne me donne pas les moyens de porter cette revendication dans mon syndicat ni dans mon parti politique, donc tant pis pour moi. J'admets que cette attitude velléitaire mérite la critique, mais pas par des gens qui ne font même pas le minimum que je fournis encore.

L'intendant zonard a écrit:

Ceux qui délaissent le champ syndical laissent le champ libre aux autres. Et ne sont pas fondés à émettre la plus subtile critique que ce soit. ... sans ce minimum d'engagement, il n'y aurait pas de syndicat du tout, et là je vous dis pas l'élargissement du fondement que cela nous vaudrait, sans commune mesure avec ce qui fait geindre tout un tas de nouilles ici même.

Tu as ton opinion : je la comprends et je la respecte.
Le fait que je ne la partage pas ne te donne pas le droit de me traiter de nouille et de geignard. Ni moi ni tous ceux qui considèrent que les syndicats nous ont au mieux abandonné, au pire trahi ; qu'ils ont fait tous les mauvais choix possibles pour les gestionnaires, et qu'ils continuent.
J'ai été syndiqué, j'ai participé, donné de mon temps et de mon énergie, je sais de quoi je parle ; mais moi je ne me permettrai pas d'insulter ceux qui veulent croire aux syndicats administratifs de l'EN.
D'ailleurs mon analyse ne vaut que pour les syndicats qui sont censés représenter les gestionnaires, pas pour le Syndicalisme en général.

Nous sommes mal représentés un point c'est tout sinon ça se sentirait au quotidien...
On nous dit à nous gestionnaire "mais il faut que tu prennes ta place...!!!"
Ça veut tout dire... Obligé de se battre, de s'affirmer, de se justifier pour être reconnu

I.Z a écrit:

Je déplore toutefois que, tout comme en politique, la représentation finit toujours par être exercée par des professionnels qui ne représentent plus qu'eux-mêmes

Tu as été zieuter du côté d'Etienne CHOUARD : à quand un tirage au sort ?

S'agissant de rapport de forces entre la profession et l'employeur, ou l'on participe au rapport de forces, ou l'on se tait. Ceux qui critiquent les syndicats en prétendant les regarder de loin et en tirer des enseignements supérieurs, ils participent au rapport de force. Et contre la profession. Quant à ceux qui trouvent qu'on est extrêmement maltraités, ce sont des geignards et des nouilles si par ailleurs ils ne prennent ni la décision de se barrer, ni la décision de s'engager pour faire bouger les lignes.

Titi a écrit:

I.Z a écrit:

Je déplore toutefois que, tout comme en politique, la représentation finit toujours par être exercée par des professionnels qui ne représentent plus qu'eux-mêmes

Tu as été zieuter du côté d'Etienne CHOUARD : à quand un tirage au sort ?

On a un peu correspondu avec Etienne, à l'époque du référendum sur la pseudo-constitution européenne, vrai manifeste ultralibéral. Je le rejoins sur le tirage au sort (ces mots étaient dans mon message), mais j'estime qu'il a sa place à l'intérieur des organisations syndicales et politiques. Ensuite, les citoyens choisissent entre les différentes organisations dans le cadre d'élections républicaines auxquelles je ne veux surtout rien changer. La République fonctionne plutôt bien d'après moi, mais on laisse trop de gens méprisant l'intérêt général accéder aux charges publiques. C'est en amont que le problème se pose.

néthou a écrit:

Possible, mais c'est pour moi une question de principe: si tu décides de te retirer volontairement des choses de ce monde, tu peux ensuite constater que le monde en question ne va pas bien, mais pas venir t'en plaindre amèrement.

Soit on est acteur de ses propres idées (si on en a), soit on consomme et on ne vient pas ensuite râler que tout augmente.

Quand on a les 2 mains coupées et la bouche bâillonnée - symboliquement s'entend -,  il me semble qu'on est légitime à ne pas vouloir participer à ce jeu SM et quand même s'en plaindre.
Entre la peste et le choléra, je ne choisis plus. Et celui qui m'empêchera de râler n'est pas né.
Quand au syndicat-bashing, mon expérience militante passée me donne toute légitimité pour la pratiquer en tant que passe-temps principal.

Les syndicats des gestionnaires sont à l'image de la profession.

Divers voire divisés, avec très peu de personnes motivées pour changer les choses et encore moins pour aller au conflit, et avec un réflexe d'obéissance/compréhension/solidarité vis à vis de la hiérarchie ...

Je ne veux pas spécialement défendre les syndicats qui parfois me déçoivent, mais leur imputer nos manques me semble particulièrement fallacieux et ne rend pas justice au travail de celles et ceux qui essaient encore de faire bouger les choses (qu'on soit d'accord ou pas avec la manière de faire).