Bakriesk a écrit:

BUBU a écrit:

édit: Newton et BUBU: même combat

Et Bakriesk même combat itou, avec le même genre d'anecdote.
Et pour ceux qui auraient peur de passer à un tel système, ça marche super bien et on fait de sensibles économies.

périclès a écrit:

merci pour votre réponse . Donc , je vais devoir faire mes emplettes avec les sous de l'année prochaine et m'asseoir sur mes sous de cette année ?

Pas nécessairement.
Si le "Chef des sous" ne vous avait pas donné de date limite pour faire vos emplettes passer vos commandes ou que cette date n'ait pas été bien comprise, vous pouvez toujours lui demander (gentiment) s'il ne serait pas possible de passer maintenant commande pour une livraison peu après les vacances de la Toussaint.
S'il reste inflexible, patienter jusqu'en janvier ne devrait pas être trop difficile.

Je serais moins rude que mes collègues sur le côté "mes sous", mais plus par contre sur le côté "un budget, ça se gère"; on ne se découvre pas subitement des besoins au moment où l'année budgétaire se termine, et un bon coordinateur de matières vient passer commande soit fin juin (c'est peut-être casse-pieds pour nous avec toutes les demandes de fin d'année, mais on ne peut pas lui reprocher de ne pas prévoir la prochaine rentrée), soit peu après la rentrée (ou alors en début d'exercice, en .. janvier).
De la même manière qu'avec vos programmes vous avez dans l'année une progression qu'il ne vous viendrait pas à l'idée de bouleverser chronologiquement, nous avons en matière budgétaire des impératifs que nous ne pouvons pas bouleverser chronologiquement.

les crédits alloués à l'histoire sont votés par le CA . Il me semble que le comptable n'a pas de contrôle a effectué sur l' opportunité de la dépense . Par ailleurs , cette argent est utile pour acheter de menus choses . On ne connait pas par avance tous les ouvrages , dvd , cd-rom , cartes , revues ...qui vont être commercialisées tout au long de l'année . Pourquoi faire un budget pour une année de 12 mois si les dépenses doivent s'étaler sur 10 mois ? Pourquoi devrions nous priver nos élèves de l'argent qui a été mis à disposition a des fins pédagogiques ?

Bonjour,

Périclès a écrit:

Pourquoi faire un budget pour une année de 12 mois si les dépenses doivent s'étaler sur 10 mois ? ?

Les cours sont bien sur 10 mois eux. Cela dit je suis d'accord, je trouve les vacances de la toussaint un peu tôt pour arrêter les commandes, après c'est une question d'organisation.

Périclès a écrit:

Pourquoi devrions nous priver nos élèves de l'argent qui a été mis à disposition a des fins pédagogiques ?

On ne parle pas de vous empêcher de passer des commandes, on parle de les passer avant une certaine date. A la limite, c'est vous qui "privez les élèves" en ne passant pas de commandes avant la date. Cependant les crédits ne seront pas perdus pour l'établissement, vous votre rôle est de transmettre vos besoins à la direction le plus tôt possible.

Périclès a écrit:

les crédits alloués à l'histoire sont votés par le CA . Il me semble que le comptable n'a pas de contrôle a effectué sur l' opportunité de la dépense .

Non et oui.
Le vote du CA porte sur la répartition en services. Ensuite l'ordonnateur décide de la répartition par domaines et activités. Et s'il veut enlever 100€ de la ligne "maths" pour les ajouter à la ligne "anglais" ou "EPS", c'est une information au CA.
Pour le reste, effectivement, le comptable n'est pas juge de l'opportunité de la dépense.

Les besoins des enseignants doivent être recensés pour préparer le budget.

Arrêter les commandes pédagogiques à la Toussaint est une seine chose puisque cela permet de terminer l'année budgétaire dans de bonnes conditions.

Cette année les premiers besoins remontés font état de peu de besoins.

Je me suis même fendu des 3 boites de crayons de couleur demandées par les enseignants d'histoire géographie.

Je suis également étonné par la conception des crédits matières par le collègue enseignant.

Je rappelle souvent aux enseignants que ce ne sont pas les moyens qui font les besoins mais bien l'inverse.

Je doute fortement que priver les élèves de certaines dépenses soient un argument pertinent...

Laxman a écrit:

Arrêter les commandes pédagogiques à la Toussaint est une seine chose puisque cela permet de terminer l'année budgétaire dans de bonnes conditions.
.

Je passe des commandes jusqu'aux vacances de noël, et je termine l'année budgétaire dans de bonnes conditions.

Il y a une sorte de précautionnisme outré et sur-confortable à arrêter les commandes pédagogiques deux mois avant la fin de l'année alors qu'on sait très bien que dans d'autres domaines on aura des factures jusqu'à la fin et même après, et qu'on aura un 4081 ou de l'extourne.

Retu: je pars du principe que si les enseignants ont de réels besoins, ces derniers sont connus à l'avance et peuvent donc être anticipés.

Arrêter les commandes à la Toussaint évite également la course effrénée à la consommation peu pertinente des crédits disciplinaires.

Même combat que les collègues : demande d'utilisation des crédits sur projets et arbitrage du CE en fonction de l'enveloppe globale disponible.
Avec parfois un petit coup de pouce de ma part pour certains achats ou enseignants (cf. histoire racontée par BUBU).

Petits bémols néanmoins au bénéfice de Périclès :

- certains CE se cramponnent encore à la répartition par matières (au grand dam de leur intendant le plus souvent) pour ne pas bousculer les habitudes et/ou ne pas risquer de montée au créneau des profs (acheter la fameuse paix sociale) et continuent à afficher un pseudo A1.
Certains CE sont véritablement passés complètement à côté de la marge de manœuvre que leur permet le NCBC ... et se foutent des questions budgétaires. Bouh ! L'argent c'est sale !

- certains de nos collègues ne font pas dans la pédagogie (ben vi) et ne communiquent pas suffisamment avec les enseignants et ne leur expliquent pas ou très peu les contraintes qui sont les nôtres quelles soient réglementaires ou matérielles.

Périclès a écrit:

Pourquoi devrions nous priver nos élèves de l'argent qui a été mis à disposition a des fins pédagogiques ?

Parce qu'un gestionnaire et un comptable n'a pas forcément la même vision des choses que toi.
Toi tu es en année scolaire, lui en année civile. Donc prévoir, de son côté, des dépenses dans un mode qui n'est pas le sien, nécessite un travail supplémentaire.
Vu le montant des crédits des matières, ce n'est pas un problème, pour la majorité des EPLE, de gérer les crédits pédagogiques en année scolaire.

Le principal point de blocage est l'ego professionnel (que tu constate dans les messages de réponse et qui est présent dans les tiens) des gestionnaires, des comptables et des profs.

Si vraiment la gestion des crédits telle qu'elle a lieu dans ton établissement, ne te convient pas, tu peux te concerter avec le gestionnaire pour envisager un autre mode de fonctionnement. Un point de blocage peut être les crédits supplémentaires pour passer en année scolaire. Soit tu te prives de fonds de janvier à juin. Soit l'établissement prend dans ses réserves pour assurer la bascule.

Pour les gestionnaires qui vont me sauter dessus. Ce mode de fonctionnement permet d'éviter le gaspillage de crédits en fin d'année et les sempiternelles prises de tête avec des enseignants type Périclès. L'inconvénient est le risque de thésaurisation par les profs de leurs crédits. Pour ça, il est nécessaire de dialoguer avec eux pour voir ou ils vont, s'ils ne gardent pas les crédits pour un voyage ou un investissement.

Laxman a écrit:

Retu: je pars du principe que si les enseignants ont de réels besoins, ces derniers sont connus à l'avance et peuvent donc être anticipés.

Arrêter les commandes à la Toussaint évite également la course effrénée à la consommation peu pertinente des crédits disciplinaires.

Moi c'est l'inverse.
Ne pas donner de date de fin de commande limite la course effrénée à la consommation pertinente des crédits. Lorsque je fixais une date limite de commande, tout le monde venait me voir deux jours avant la date pour connaître le montant du disponible et l'utiliser.
Maintenant je ne donne pas de date et je passe les commandes jusqu'à la fin de l'année. Ceux qui ont besoin viennent me voir, les autres je ne les vois plus.