Que lisez-vous en ce moment ? Tome 2

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Pourquoi? Je ne veux pas rentrer dans la polémique, mais les défenseurs ardents de la démocratie devraient admettre que toutes les idées ont le droit d'être diffusées. L'interdiction est la pire des méthodes lorsqu'il s'agit de contester. Je lis de tout, et je ne ferme aucune porte aux idées des autres, parce que j'estime que personne ne peut avoir tout à fait tort ni tout à fait raison. Rester curieux et ouvert, ça me paraît primordial si on veut rester honnête intellectuellement.

Ce n'était pas un jugement par rapport à Soral, bien que j'aie mon idée sur ce type de type! Je rebondissais simplement sur ta phrase, c'est tout!

Racadoince a écrit:

Rester curieux et ouvert, ça me paraît primordial si on veut rester honnête intellectuellement.

Bien sûr, mais toi tu es capable de discernement.

Ce n'est pas le cas de tout le monde.

Moi je vais plutôt relire ce texte.

Personnellement je pense que la République, assez récente, n'est pas une parenthèse qui a vocation à être refermée. Je pense que sa défense est un combat exigeant et perpétuel. La démocratie est un autre sujet.

Pour changer mon humeur (j'en ai besoin), je lis les "Perles du courrier administratif".

En voici quelques extraits :

Je vis avec 5 femmes à la maison sans arriver à boucher les trous.

Comme mon mari doit partir chez les fous, je l'envoie à votre bureau.

Suite au passage de votre contrôleur, veuillez m'envoyer un carnet de maternité.

Monsieur le Procureur de la V° République,
Je porte plainte contre mon voisin , Désiré Pinard, qui maltraite mon chien , lui tirant la queue, et j'ai peur qu'il me fasse la même chose un jour.

Grincheux a écrit:

Moi je vais plutôt relire ce texte.

Personnellement je pense que la République, assez récente, n'est pas une parenthèse qui a vocation à être refermée. Je pense que sa défense est un combat exigeant et perpétuel. La démocratie est un autre sujet.

Grincheux, je ne sais pas si tu es soignable...

d'accord avec Racadoince et pour répondre à RETU : c'est pas parce que certains manquent d'esprit critique ou d'ouverture d'esprit ou bien encore pourraient l'avoir tordu qu'il faut censurer ou tenir tout le reste du troupeau dans l'ignorance ... Ceci dit ce n'est que mon avis et le tien est tout à fait respectable !

  et



"Un voyage en Inde", innovant, un roman dans un poème ou l'inverse



Alexandre Lacroix - Le Monde du 13 septembre 2012 :


L'écrivain portugais invente, avec " Un voyage en Inde ", la grande
épopée de notre temps. Rocambolesque et philosophique. Essayez
d'imaginer un roman qui enchaîne les péripéties drolatiques au même
rythme qu'un des premiers albums de Tintin, et dont le contenu
intellectuel soit aussi dense que les Recherches philosophiques de
Ludwig Wittgenstein. Impossible ? C'est pourtant l'exploit que vient
d'accomplir, avec Un voyage en Inde, Gonçalo M. Tavares, prodige de la
littérature portugaise né en 1970...



http://www.20minutes.fr/livres/1033068-un-voyage-inde-goncalo-m-tavares-chez-viviane-hamy-paris-france

Racadoince a écrit:

J' étais sûr que ça allait coincer Donc il y aurait des livres qu'on ne devrait pas lire?

Ben si tu en étais sûr c'est donc que tu crées artificiellement de la polémique politique sur un forum professionnel. Ca s'appelle comment déjà ?

On appréciera le procédé. Quelque réaction qu'eût eu ton post, tu aurais conclu par l'antienne conformiste des livres qu'on ne doit pas lire. Moi j'ai demandé si tu n'avais pas mieux à nous proposer et je suis transformé en allumeur d'autodafés.

Je me marre. En attendant le prochain débat pseudo-politique niveau 3°.

edité :
Tu as déduit certaines choses d'une de mes lectures, arbitrairement je pense, la principale étant que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde ou que je serai quelque ennemi des tes convictions profondes.
L'auteur (soral) étant un individu polémique, je m'attendais à ce que des remarques surgissent, mais ça n'a rien à voir avec un trollage en règle, sinon, je me serais contenté de citer celui-là et seulement celui-là.

Maintenant détends-toi, il n'y avait aucune mauvaise intention de ma part, je suis désolé si tu penses être tombé dans une sorte de piège.

Comme ça, c'est mieux

[quote="Patronette"]Beret tu me diras ce que tu as pensé du livre de Julliard?

Salut,

Avis très partagé;

Julliard a du ces derniers temps (commémoration oblige) relire Rousseau. Donc, il parle à mon avis beaucoup trop des contradictions de Rousseau (en particulier sur les questions de démocratie représentative) et il ne m'a pas convaincu.

Autre "défaut" à mes yeux: depuis Rémond et "les droites en France", de trop nombreux historiens cherchent à reproduire le même "shéma" de classification ; ce n'est pas forcément (à mes humbles yeux) toujours très pertinent, en particulier pour les "gauches".

Par contre, bien documenté, quelques beaux portraits, un discours qui même si il ne m'a pas convaincu mérite d'être lu.

Donc à lire certainement.



Je suis actuelement sur "Commenwealth" de T.NEGRI et M.HARTZ qui avaient précédemment commis "Multitude". J'aime beaucoup même si là également je ne partage pas forcément toutes les conclusions .

Très stimulant.
·

@ Racadoince : Merci pour ton post oui je passerai une meilleure journée ainsi !

C’est en l’an de disgrâce 1933 que le jeune Léo Mallet va également
mourir. Oh, pas grand-chose à regretter du monde qu’il quitte, puisque
l’Allemagne a triomphé lors de la Seconde Guerre mondiale, que sa
domination s’étend à quasiment toute la Terre. Le Führer est vénéré
comme le Messie, tandis que son État-major, composé des fidèles
Goebbels, Göring ou Himmler l’entoure et le cajole. Depuis Germania la
capitale du Monde Protégée sous un bouclier électromagnétique puissant
(alimenté par toutes les sources d’énergie possibles, au détriment des
autres pays…), Adolphe gouverne et tient d’une main de fer - sans gant
de velours - les pays soumis

dédé56 a écrit:

C’est en l’an de disgrâce 1933 que le jeune Léo Mallet va également
mourir. Oh, pas grand-chose à regretter du monde qu’il quitte, puisque
l’Allemagne a triomphé lors de la Seconde Guerre mondiale, que sa
domination s’étend à quasiment toute la Terre. Le Führer est vénéré
comme le Messie, tandis que son État-major, composé des fidèles
Goebbels, Göring ou Himmler l’entoure et le cajole. Depuis Germania la
capitale du Monde Protégée sous un bouclier électromagnétique puissant
(alimenté par toutes les sources d’énergie possibles, au détriment des
autres pays…), Adolphe gouverne et tient d’une main de fer - sans gant
de velours - les pays soumis

Pas tout compris.

faut le lire alors

C'est de la SF.

de l'uchronie mélangée à de la SF pour être tout à fait précis

La vérité sur l'affaire harry Quebert!!

dédé56 a écrit:

de l'uchronie mélangée à de la SF pour être tout à fait précis

Mais si le jeune Léo Mallet meurt en 1933, comment peut-il quitter un monde dans lequel l'Allemagne a gagné la seconde guerre mondiale?

c'est de l'uchronie...les dates ne sont pas forcément respectées

bastien a écrit:

dédé56 a écrit:

de l'uchronie mélangée à de la SF pour être tout à fait précis

Mais si le jeune Léo Mallet meurt en 1933, comment peut-il quitter un monde dans lequel l'Allemagne a gagné la seconde guerre mondiale?

il est mort en 1996.

Uchronie : issu de wikipédia. Dans la fiction, l'uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIX^e siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot
désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas.

Qu'est ce qu'on en apprend ici!

Baroudeur 25 a écrit:

La vérité sur l'affaire harry Quebert!!

Et ça te plait ? J'avoue que j'ai été très déçue par ce livre...

peky a écrit:

bastien a écrit:

dédé56 a écrit:

de l'uchronie mélangée à de la SF pour être tout à fait précis

Mais si le jeune Léo Mallet meurt en 1933, comment peut-il quitter un monde dans lequel l'Allemagne a gagné la seconde guerre mondiale?

il est mort en 1996.

Uchronie : issu de wikipédia. Dans la fiction, l'uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIX^e siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot
désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas.

Qu'est ce qu'on en apprend ici!

L'uchronoie c'est bien, je l'aime beaucoup. Mais Dédé à tort quand il dit qu'il est mort en 1933. Dédé nous induit d'erreur.

Nous ENduit d'erreur. M'ferez 100 pompes.

bastien a écrit:

L'uchronoie c'est bien, je l'aime beaucoup. Mais Dédé à tort quand il dit qu'il est mort en 1933. Dédé nous induit d'erreur.

meuh non...
c'est un mélange d'uchronie et de SF, si il meurt en
1933, il ressuscite après ! CQFD ! en même temps si on ne le dit pas,
c'est sûr, ça perd le fil

titigrigri a écrit:

Baroudeur 25 a écrit:

La vérité sur l'affaire harry Quebert!!

Et ça te plait ? J'avoue que j'ai été très déçue par ce livre...

Ben pour l'instant oui, j'ai lu le 1er 1/3 très facilement

J'espère que la suite est du même genre.

Baroudeur 25 a écrit:

titigrigri a écrit:

Baroudeur 25 a écrit:

La vérité sur l'affaire harry Quebert!!

Et ça te plait ? J'avoue que j'ai été très déçue par ce livre...

Ben pour l'instant oui, j'ai lu le 1er 1/3 très facilement

J'espère que la suite est du même genre.

je viens de l'achever...enfin là c'est plutôt lui qui m'a achevé....un peu bizarre surtout le dernier tiers qui semble avoir été écrit dans la précipitation.

Moi j'ai bien apprécié

Normal les Goncourt des lycéens sont de mon niveau.

gilles.gjq a écrit:

Glaçant... Un entretien intéressant avec l'auteur dans le mensuel du Monde ce mois-ci.

Les résultats de ses recherches sur l'origine et la nature du fascisme sont controversés.
René Rémond, auteur d'une Histoire des droites en France adopte un point de vue différent.

Des historiens comme Michel Winock, Jacques Julliard, John Stanley, Francesco Germinario, Shlomo Sand, Philippe Burrin, Emilio Gentile, ou encore Pierre Milza,
ont contesté l'approche de Zeev Sternhell sur le fascisme français.
Pierre Milza, par exemple, tout en reconnaissant qu'« il y a eu sans
aucun doute un fascisme français, qui n'a pas toujours pris la forme de
ses homologues italien et allemand mais qui a occupé, dans l'espace
politique et culturel de l'hexagone, une place plus grande que ne
voulaient bien lui concéder jusqu'à une date récente les plus éminents
spécialistes du XX^e siècle
français », critique Sternhell qui selon lui « voit du « fascisme »
partout où il y a critique virulente de la république parlementaire,
version IIIe finissante [...], un pas que l'examen attentif des faits
interdit de franchir. »

Cependant, pour Stanley Payne, « Zeev Sternhell a démontré de manière concluante que la quasi-totalité des idées du fascisme sont apparues en France » et George L. Mosse écrit dans La révolution fasciste : « Il y eut ainsi des mouvements nationaux-socialistes primitifs en France (qui réunissaient d’anciens dirigeants de la Commune de Paris aux traditions jacobines, mais aussi quelques anarchistes et bourgeois bien-pensants). »

Les désaccords portent par ailleurs sur la définition sternhellienne
du fascisme. Elle est loin de faire l'unanimité aujourd'hui. À Sternhell
est reproché, en particulier, l'imprécision de sa définition du
fascisme, mais aussi des rapprochements parfois considérés comme
hasardeux qu'il fait entre des mouvements aux fondements idéologiques
radicalement différents (notamment entre droite conservatrice « légitimiste » et mouvements révolutionnaires nationalistes). Raymond Aron, témoignant en faveur de Bertrand de Jouvenel – qui intentait un procès en diffamation à Sternhell pour la manière dont il l'avait dépeint en 1983 dans Ni droite ni gauche. L'idéologie fasciste en France
– stigmatisait la méthode du chercheur israélien : « Son livre est le
plus totalement a-historique qui se puisse concevoir. L'auteur ne remet
jamais les choses dans le contexte. Il donne du fascisme une définition
tellement vague que l'on peut y rattacher n'importe quoi. »


Ses détracteurs se demandent s'il est pertinent de relier des personnalités comme Maurice Barrès, Charles Maurras, voire Emmanuel Mounier, à la mouvance fasciste. Ainsi, Emilio Gentile soutient que parler de fascisme en dehors d'un régime ou d'un parti est très problématique : si l'on excepte d'une part les derniers mois du régime de Vichy, d'autre part quelques mouvements très minoritaires autour de Marcel Bucard, la France
n'a à proprement parler jamais connu de régime ou de parti fasciste.
« N’en déplaise aux admirateurs de Zeev Sternhell, dont les travaux
possèdent d’évidentes qualités d’érudition et de précision, écrit Olivier Bosc,
on ne peut valider son interprétation qui repose sur une conception
quasi généalogique de la pensée. Il distribue les certificats d’hérédité
idéologique, en s’appuyant sur une méthode d’interprétation tenant à la
fois du jeu des Sept Familles et du cadavre exquis. »

Faire, comme Sternhell le propose, du fascisme une idéologie « anti-Lumières » est discuté, dans la mesure où le fascisme reprendrait notamment des idées apparues dans le cadre des Lumières – et surtout de l'Aufklärung allemand, comme un certain constructivisme juridique, ou le rejet des doctrines sociales et politiques fondées sur le christianisme ; alors qu'à la même époque, d'autres mouvements – que Sternhell rapproche du fascisme – comme l'Action française, ou la Révolution conservatrice,
rejetaient violemment les Lumières sans adhérer au fascisme – voire en
en étant des adversaires, une fois revenus de la fascination qu'il
suscitait chez eux.


A nuancer donc... (source Wikipedia)

Date de 2005, édifiant sur le rôle démesuré que la psychanalyse a pris en France ( et quelques rares autres pays comme l'Argentine ou le Brésil), du en particulier à l'influence de Lacan.
Critique de la psychanalyse en tant que science supposée , de l'honnêteté et de la sincérité de Freud, et de la valeur thérapeutique (ce qui marche bien était déjà connu avant la psychanalyse et ne lui est pas propre).
Dans la plupart des maladies mentales d'autres méthodes sont plus appropriées (méthodes cognitives et comportementales), mais l'omniprésence du courant psychanalytique en France a empêché le développement de ces méthodes ; nous sommes ainsi les champions de l'utilisation de médicaments et des approches psychanalytiques.
Le site de l'éditeur reprend les principales réactions et polémiques suite à la parution du livre :
http://www.arenes.fr/spip.php?article198