travaux de l'AN sur cette question

A l'occasion de l'examen en première lecture de la loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République, plusieurs amendements ont été présentés en faveur de la création d'un statut de parent-délégué, et ce dans le but d'associer davantage les parents à l'école. C'est dans ce contexte que la commission des affaires culturelles et de l'éducation a proposé la mise en place d'une mission d'information pour traiter plus largement des relations des parents avec l'institution scolaire. Après un état des lieux de ces relations, le présent rapport formule une série de préconisations, axées autour de cinq idées : les droits d'expression des parents dans les établissements devraient être renforcés ; la notion de coéducation devrait être clarifiée ; les parents devraient être mieux accueillis et informés, notamment grâce à l'instauration d'une prérentrée à leur intention et l'explicitation systématique du travail demandé aux élèves, et ce afin de lever les non-dits ou malentendus initiaux ; l'école devrait « aller à la rencontre » de tous les parents, en multipliant les temps d'échange quand tout va bien, en organisant, y compris le samedi, des formations pour adultes et des débats éducatifs dans les établissements et en recourant à des « tiers facilitateurs » ; tous les personnels de l'éducation nationale devraient être formés aux enjeux de la relation école-parents.

Mad Max a écrit:

travaux de l'AN sur cette question

A l'occasion de l'examen en première lecture de la loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République, plusieurs amendements ont été présentés en faveur de la création d'un statut de parent-délégué, et ce dans le but d'associer davantage les parents à l'école. C'est dans ce contexte que la commission des affaires culturelles et de l'éducation a proposé la mise en place d'une mission d'information pour traiter plus largement des relations des parents avec l'institution scolaire. Après un état des lieux de ces relations, le présent rapport formule une série de préconisations, axées autour de cinq idées : les droits d'expression des parents dans les établissements devraient être renforcés ; la notion de coéducation devrait être clarifiée ; les parents devraient être mieux accueillis et informés, notamment grâce à l'instauration d'une prérentrée à leur intention et l'explicitation systématique du travail demandé aux élèves, et ce afin de lever les non-dits ou malentendus initiaux ; l'école devrait « aller à la rencontre » de tous les parents, en multipliant les temps d'échange quand tout va bien, en organisant, y compris le samedi, des formations pour adultes et des débats éducatifs dans les établissements et en recourant à des « tiers facilitateurs » ; tous les personnels de l'éducation nationale devraient être formés aux enjeux de la relation école-parents.

C'est un très beau texte enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 9 juillet 2014.. à une date où personne ne le lira, surtout pour la rentrée prochaine. L'essentiel a été d'utiliser le conditionnel et le samedi en option facultative. Il faut néanmoins et d'ores et déjà - pour mieux causer des malentendus et lever les non-dits - prévoir pour le moins de réquisitionner une salle supplémentaire ; l'intendant gratuitement ; monnayer l'intérêt de quelques profs en échange d'H.S. ; dispenser les CPE de ces affaires car eux récupèrent volontiers leurs heures passées à ce genre de réunions

St .

Mad Max a écrit:

tous les personnels de l'éducation nationale devraient être formés aux enjeux de la relation école-parents.

C'est vrai, ça ! On devrait même aussi être formés à la relation école-enfants....

Je pense qu'entre les CA, les dossiers de fonds sociaux, de cantine ou de bourse, le paiement des DC, les journées d'intégration, les animations sociales (téléthon, journée mairie ...) et les défis lecture divers, chaque gestionnaire a des contacts réguliers avec les parents d'élèves et/ou leurs représentants ...
Après, si on commence à toucher à la pédagogie, on n'est plus des couteaux suisses mais bel et bien l'homme orchestre (et je vous laisse deviner où je mets la flute à cette occasion ....)

Après la réforme des rythmes scolaires, un signe de plus de la mainmise croissante de la FCPE sur l'Education Nationale, on tombe carrément dans la cogestion, c'est lamentable.

on tombe surtout dans le clientélisme : rôle des parents accru, fin des notes et des redoublements, 90% de réussite au Bac, orientation choisie par les parents ... C'est le début de la fin !!!

tortue a écrit:

on tombe surtout dans le clientélisme : rôle des parents accru, fin des notes et des redoublements, 90% de réussite au Bac, orientation choisie par les parents ... C'est le début de la fin !!!

Il faut ne pas perdre de vue, cependant, que les sélections successives, en seconde, en première, font que les entrants en terminale sont 100% réputés avoir la capacité d'obtenir le bac. Alors, 15%, voire 10% qui échouent, n'est pas un signe excellent, à bien y réfléchir.

St .

Statis a écrit:

...les sélections successives...

St .

La base même de notre système éducatif. Reste à savoir si ces nouvelles dispositions, dont seuls les parents avertis vont se saisir, sont de nature à faire changer cela.

Najat Vallaud-Belkacem a annoncé, le 15 décembre, huit "nouvelles actions pour développer la coéducation" avec les parents d'élèves, à l'occasion d'une journée consacrée à la coéducation, organisée par son ministère. La ministre entend par exemple "renforcer le dialogue avec les familles concernant l'articulation des temps scolaires et périscolaires". "Dans le cadre des nouveaux rythmes éducatifs, les parents délégués sont associés à l'élaboration et au suivi des projets éducatifs territoriaux", rappelle-t-elle. Et "pour améliorer cette participation, des outils spécifiques seront créés avec les représentants de parents et en lien avec les associations d'élus locaux". Ils seront diffusés sur le site   http://pedt.education.gouv.fr
La ministre de l'Education nationale a également annoncé la publication d'un décret sur le statut des parents délégués visant à reconnaître l'engagement des parents délégués dans les instances du dialogue social. Les parents d'élèves élus aux instances départementales, académiques et nationales seraient indemnisés à partir de la prochaine rentrée à hauteur de 7,10 euros net par heure pour la participation aux réunions et à leur préparation (tarif horaire identique à celui appliqué pour les conseillers prud'hommaux). Cette indemnisation concernera un peu plus de 900 personnes, qu'elles soient parents salariés, à la recherche d'un emploi ou indépendants. Sont aussi prévus des modules de formation pour les parents élus aux instances départementales, académiques et nationales, tout comme pour les 293.000 parents élus sur l'ensemble du territoire.
En revanche, la revendication concernant l'organisation de réunions (comme les conseils de classe) à des horaires compatibles avec la vie professionnelle des parents n'a pas été retenue.

source : lettre Localtis du 16 déc 2015