Ce n'est pas parce que ce n'est pas fait comme il faut qu'il faut instaurer une prise en charge par l'établissement. Dites, les enfants, si un particulier arrête de tondre sa pelouse privée, la mairie ne lui enverra pas le service espaces verts avec le sourire.
Pourquoi en EPLE c'est toujours la collectivité (au sens large) qui fait ou qui paye ?

 

Winnie a écrit:

Ce n'est pas parce que ce n'est pas fait comme il faut qu'il faut instaurer une prise en charge par l'établissement. Dites, les enfants, si un particulier arrête de tondre sa pelouse privée, la mairie ne lui enverra pas le service espaces verts avec le sourire.
Pourquoi en EPLE c'est toujours la collectivité (au sens large) qui fait ou qui paye ?

Pourquoi c'est toujours la collectivité qui paye ? Telle est la question

Winnie a écrit:

Ce n'est pas parce que ce n'est pas fait comme il faut qu'il faut instaurer une prise en charge par l'établissement. Dites, les enfants, si un particulier arrête de tondre sa pelouse privée, la mairie ne lui enverra pas le service espaces verts avec le sourire.
Pourquoi en EPLE c'est toujours la collectivité (au sens large) qui fait ou qui paye ?

Parce que nous évoluons dans un monde d'enfant qui ne sait pas ce qu'est la collectivité.

C'est simplement un problème de culture mais c'est la réalité.

V.M.B a écrit:

Là ça me plait déjà moins, car si je me barre dans 1, 2 ou 3 ans voire plus, je vais me retrouver avec une tondeuse que l'on m'a obligé à acheter alors que je possède à titre privé un appartement avec balcon sans pelouse. J'en fais quoi de cette foutue tondeuse que j'ai achetée sous la contrainte?

Tu pourras toujours revendre ta tondeuse sur Le.... et cette petite perte financière ne sera rien comparé à toutes les fois où tu auras envoyé balader ceux qui demandaient à utiliser les moyens de l'EPLE sur l'air de "faites comme moi, achetez une tondeuse" !

Quelqu'un a parlé de psychorigidité, j'y vois plutôt du réalisme. Lorsqu'on tolère certains comportements, on se retrouve avec la camionnette du lycée à sec parce que le dernier à l'avoir empruntée a "oublié" de remettre de l'essence (vécu).

V.M.B a écrit:

Là ça me plait déjà moins, car si je me barre dans 1, 2 ou 3 ans voire plus, je vais me retrouver avec une tondeuse que l'on m'a obligé à acheter alors que je possède à titre privé un appartement avec balcon sans pelouse. J'en fais quoi de cette foutue tondeuse que j'ai achetée sous la contrainte?

Ce genre d'argument n'a strictement rien à voir avec le sujet. On t'oblige peut être aussi à acheter une gazinière et une table de cuisine, alors que t'en auras plus besoin après.

Finalement c'est le contribuable qui se fait tondre.

on sort et revend la tondeuse en opc ou en alo ? 

 

Winnie a écrit:

Ce n'est pas parce que ce n'est pas fait comme il faut qu'il faut instaurer une prise en charge par l'établissement. Dites, les enfants, si un particulier arrête de tondre sa pelouse privée, la mairie ne lui enverra pas le service espaces verts avec le sourire.

Pourquoi en EPLE c'est toujours la collectivité (au sens large) qui fait ou qui paye ?

Je ne suis pas d'accord avec cet argument , un particulier ne se fait pas appeler à 23 heures quand il y a une inondation dans l'EPLE, il ne déclare pas son logement comme avantage en nature , et son logement n'est pas propriété de la CT ...On a tout de même quelques obligations et contraintes que ne connait pas un particulier.
 Et personne ne peut imposer à un particulier de tondre sa pelouse s'il ne le souhaite pas , dans un EPLE ? si c'est le CE ou la CT qui l'impose , je serais obligée d'acheter le matériel ? allons donc ...

qu'est ce qu'il y a comme monsieurs (madames) propres sur ce forum!!!
que des psychorigides de l'honnêteté qui n'oseraient jamais passer le moindre coup de fil perso du bural ni utiliser quoique ce soit, même minime, de l'EPLE à titre perso! piqueront pas une enveloppe en 40 ans de service!
vite la Légion d'Honneur pour ces citoyens modèles.

V.M.B a écrit:

des psychorigides de l'honnêteté

On ne peut tout de même pas dire sur un forum de gestionnaire "j'ai été dérangé à 23h alors j'ai le droit de me servir sur le matériel du bahut" !!!

Reconnais-le, aucun de ces arguments : "On m'oblige à loger, on ne m'a pas prévenu qu'il y avait un jardin, je fais des heures en plus, je vais rester avec une tondeuse sur les bras, c'est le CE qui m'oblige,..." n'est valable.

Après vous faites ce que vous voulez.

Pelouse a écrit:

Je ne suis pas d'accord avec cet argument , un particulier ne se fait pas appeler à 23 heures quand il y a une inondation dans l'EPLE, il ne déclare pas son logement comme avantage en nature , et son logement n'est pas propriété de la CT ...On a tout de même quelques obligations et contraintes que ne connait pas un particulier.
 Et personne ne peut imposer à un particulier de tondre sa pelouse s'il ne le souhaite pas , dans un EPLE ? si c'est le CE ou la CT qui l'impose , je serais obligée d'acheter le matériel ? allons donc ...

Mon chou, un particulier logé dans le privé, il paye un loyer ou un emprunt. Pas nous.
Si personne dans un EPLE n'est capable de s'entendre avec les voisins pour faire une tournante pour tondre les 50 m2 de pelouse que chacun a devant chez soi, avec la tondeuse que l'on peut (celle d'un des voisins ou -chut, faut pas le dire-, celle du bahut) et bien, ce n'est pas la peine d'avoir des voisins.
Si en tant que propriétaire ou locataire privé, tu n'entretiens pas ton terrain, je crois que le maire a un pouvoir de police qui lui permet en cas d'insalubrité, d'intervenir c.a.d. mise en demeure etc, et si une entreprise intervient, c'est à tes frais. 
Bonne fin de week end.

Ben dis donc    

Je n'aurais pas pensé que ce genre de fil puisse déclencher autant de réactions.

Moi, je vois le verre à moitié plein : tous les logements de fonction ne sont pas pourris, puisque certains ont même un joli petit carré de verdure    

Après, c'est juste une question d'organisation (c'est un peu la base de notre chère fonction non ?).
Il ne me semble pas très compliqué de se faire prêter une tondeuse par...... un collègue.....un ami..... un voisin.....  si l'utilité d'un achat à titre personnel ne se fait pas sentir.

Modeste temps consacré à la mise en beauté de notre chère parcelle utilisée à titre personnelle.  (oui c'est vrai @ laxman)

Laxman a écrit:

Aussi, pour que ces espaces soient entretenus, je demande à un agent de tondre.
Il faut avouer que ces espaces sont forts réduits et qu'il est bien inutile que les occupants achètent une tondeuse alors que le temps consacré est modeste.

J 'aurais tellement honte de demander à un agent de s'en occuper à ma place  

Margotte a écrit:

Si personne dans un EPLE n'est capable de s'entendre avec les voisins pour faire une tournante pour tondre les 50 m2 de pelouse que chacun a devant chez soi, avec la tondeuse que l'on peut (celle d'un des voisins ou -chut, faut pas le dire-, celle du bahut) et bien, ce n'est pas la peine d'avoir des voisins.

je ne dis pas autre chose sur un autre post ma choupinette sucrée  ...en réponse à RETU au sujet d'un four mais il a préféré supprimer son intervention .

Le pouvoir de police du maire pour faire tondre une pelouse, je demande à voir  

Margotte a écrit:

Si personne dans un EPLE n'est capable de s'entendre avec les voisins pour faire une tournante pour tondre les 50 m2 de pelouse que chacun a devant chez soi, avec la tondeuse que l'on peut (celle d'un des voisins ou -chut, faut pas le dire-, celle du bahut) et bien, ce n'est pas la peine d'avoir des voisins.

Quand il s'agit du gestionnaire on a une vision communiste des choses, on est tous potes et on se prête tout (ce qui appartient aux autres/ au bahut)... Mais si jamais on voit un agent avec des glaces, on appelle les flics, c'est évident.

Pour ma retraite, l'établissement peut-il me faire cadeau de sa tondeuse ?
Bon, c'est vrai, j'exagère....... il peut me la prêter quand j'en aurai besoin ?   

RETU a écrit:

Quand il s'agit du gestionnaire on a une vision communiste des choses, on est tous potes et on se prête tout (ce qui appartient aux autres/ au bahut)... Mais si jamais on voit un agent avec des glaces, on appelle les flics, c'est évident.

Personne ne vole la tondeuse en l'espèce.
Donc, on peut légitimement éviter l'amalgame.
Et je rejoins VMB : si on veut jouer les Monsieur Propre, on va jusqu'au bout : on utilise pas le téléphone à des fins personnelles, on prend pas un jour une enveloppe ou un timbre, on utilise pas le barbecue de l'établissement et on se paie le sien (c'est pas rien l'obsolescence d'un barbeuk hein !), quand on utilise le véhicule du service, on ne fait pas de détour pour acheter son pain ou quand on revient de l'AC ou de réunion, on ne fait pas une petite course parce que c'est presque sur le chemin ou alors si on le fait, on récupère le temps qu'on a pris... On pourrait multiplier les exemples et il resterait plus beaucoup de Monsieur Propre.

Il y a bien entendu les principes d'un côté sur lesquels on évite de trop transiger, mais de l'autre, il y a aussi la proportion et le bon sens.
On appelle pas les flics pour une glace fauchée par le chef cuistot (ou pour le prof syndicaliste qui a fait 20 copies sur le copieur de la salle des profs), mais si c'est tous les jours que le chef cuistot pique dans le stock, là on peuut sérieusement envisager de le faire (ou si le prof syndicaliste fauche une ramette par semaine) - et encore, avant d'en arriver là, il peut même y avoir d'autres solutions...

Les logements de fonction sont souvent dans l'enceinte du bahut ou à moins de 100 mètres , par voie de conséquence : pour l'utilisation de la tondeuse les logés ne sont pas obligés de l'embarquer dans leurs voitures à l'abri des regards , enveloppée dans un sac plastique avec l'intention de la dérober à la vue d'autrui . Quand Bakriesk parle de mesure , je suis entièrement d'accord avec lui .
C'est pas grave les logés n'ont qu'à balancer des produits phytosanitaires désherbant total , c'est plus sain : pas de tondeuse , pas de prise de tête avec des plantes anarchiques

En parfait accord avec Bakriesk.
Quand on parle de principe, on les applique jusqu'au bout, et au bout du bout.
Sinon c'est plus un principe et on commence à transiger.
Or on fait un boulot où nécessairement on est là pour appliquer des principes, et où nécessairement on doit transiger.

Tracer une frontière entre le professionnel et le privé, c'est illusoire: on la franchit tout le temps, ne serait-ce que dans notre emploi du temps. Quel gestionnaire a un EDT horaire signé de son CE, et qui le respecte à la minute près ? 
Emprunter une tondeuse pour son jardin privatif, c'est franchir la frontière, utiliser le téléphone de l'établissement pour un appel perso c'est franchir la frontière, noter une bricole pour soi sur un post-it acheté sur les fonds de l'EPLE c'est franchir la frontière, mais remonter bosser au bureau le week-end c'est aussi franchir la frontière, utiliser son véhicule perso pour aller à l'AC c'est aussi franchir la frontière, utiliser son beau Mont Blanc perso pour noter des choses au bural et signer les mandats c'est aussi franchir la frontière, etc, etc, etc...
A ce niveau, ce n'est plus de la gestion, c'est de la schizophrénie.

La rigueur, ce n'est pas être rigide, c'est être rigoureux. Beaucoup plus dur.


Néthou, qui emprunte 3 fois par an la tondeuse de son établissement pour son rectangle de pelouse, sans en être ni fier ni honteux.

Je voudrais pas dire Nethou, mais tu ne seras ni le premier, ni le dernier à aller au bural en dehors de tes heures de boulot ou à utiliser ton stylo perso et j'ai un scoop pour toi : ce n'est pas l'apanage des gestionnaires, ni même des fonctionnaires et, encore plus incroyable, une bonne partie des gens qui subissent ces insoutenables contraintes ne sont pas logés

Après, un truc qui me choque un peu, c'est le deux poids deux mesures : quand il s'agit de tondre sa pelouse ou de laisser ses enfants jouer dans la cour, on veut bien être communiste, mais alors quand il s'agit de laisser les agents commander sur le compte de l'EPLE (quand bien même ils paient), alors là, c'est la levée de boucliers...

L'accord entre la ligne rigide et pragmatique semble difficile. Mais à l'inverse de ce qu'évoque M Dup' je n'ai pas l'impression qu'il y ait dans ce sujet un quelconque problème de "communisme" appliquer à soi-même.

Bien évidemment que ce que qui me semble tolérable pour moi l'est évidemment pour les autres. Je ne me vois pas, ni moi, ni à mon avis la majorité des collègues appliquer des traitements différenciés et dresser des interdits que l'on ne s'appliqueraient pas...

néthou a écrit:

En parfait accord avec Bakriesk.
Quand on parle de principe, on les applique jusqu'au bout, et au bout du bout.
Sinon c'est plus un principe et on commence à transiger.
Or on fait un boulot où nécessairement on est là pour appliquer des principes, et où nécessairement on doit transiger.

Tracer une frontière entre le professionnel et le privé, c'est illusoire: on la franchit tout le temps, ne serait-ce que dans notre emploi du temps. Quel gestionnaire a un EDT horaire signé de son CE, et qui le respecte à la minute près ? 
Emprunter une tondeuse pour son jardin privatif, c'est franchir la frontière, utiliser le téléphone de l'établissement pour un appel perso c'est franchir la frontière, noter une bricole pour soi sur un post-it acheté sur les fonds de l'EPLE c'est franchir la frontière, mais remonter bosser au bureau le week-end c'est aussi franchir la frontière, utiliser son véhicule perso pour aller à l'AC c'est aussi franchir la frontière, utiliser son beau Mont Blanc perso pour noter des choses au bural et signer les mandats c'est aussi franchir la frontière, etc, etc, etc...
A ce niveau, ce n'est plus de la gestion, c'est de la schizophrénie.

La rigueur, ce n'est pas être rigide, c'est être rigoureux. Beaucoup plus dur.


Néthou, qui emprunte 3 fois par an la tondeuse de son établissement pour son rectangle de pelouse, sans en être ni fier ni honteux.

C'est exactement le sens de mes posts!
Moi, je n'aime pas les pelouses à la baraque, j'en ai pas dans ma datcha du Sud, autour de la piscine c'est plage en dalles de pierre, puis pelouse synthétique. Entretenir la végétation me gonfle et je préfère voyager ou crapahuter dans la montagne/cambrousse.
Donc si un jour un jardin est lié à une NAS je ne l'uirai pas souhaité et ce me sera imposé, tu prends le poste tu prends la pelouse!
Alors je veux bien encore faire un p'tit effort pour tondre cette salop.rie de pelouse mais je n'investirai pas sur mes biens perso, je prendrai la bécane du lycée épicétou!

et si tes petits enfants ont perdu une bille dans ton jardin avant que tu ne tondes la pelouse?

ok,

Et pour le poil de mérou, vous faites comment ?   

Yhenamar a écrit:

Et pour le poil de mérou, vous faites comment ?   

Mais elle n'est toujours pas tondue cette pelouse????   

sovqip a écrit:

elle n'est toujours pas tondue cette pelouse????

Faut d'abord que les tontes tontes flingueurs se mettent d'accord.

Dup' a écrit:

et si tes petits enfants ont perdu une bille dans ton jardin avant que tu ne tondes la pelouse?

ok,

je tonds les mômes! salles gosses và!!! 

V.M.B a écrit:

 je préfère crapahuter dans la montagne/cambrousse.

Encore ?!!!   Les habitudes sont tenaces.   

Ce gazon est maudit...  

volcan a écrit:

Ce gazon est maudit...  

 

RETU a écrit:

V.M.B a écrit:

 je préfère crapahuter dans la montagne/cambrousse.

Encore ?!!!   Les habitudes sont tenaces.   

on ne se refait pas! et c'est génial pour garder la forme olympique et cette plastique qui fait frémir ces dames! 

V.M.B a écrit:

cette plastique qui fait frémir ces dames! 

Difficile en effet pour une dame de résister à ça :



Dis! Tu les dragues en boite?