Bonjour,

Je m'interroge sur le point suivant qui concerne des frais de réservation d'hôtels situés en Angleterre dans le cadre d'un voyage scolaire.

L'hôtel a établi et adressé à mon établissement une facture en livre sterling.

J'aimerais savoir s'il ne serait pas possible que je réclame à cette entreprise la conversion de la facture en euro.
Ce que je cherche à faire est de profiter la tarification avantageuse en termes de frais bancaires que la réforme SEPA à institué.
Ainsi, en émettant mon virement en euro sur le compte bancaire de l'hôtel domicilié au Royaume-Uni, donc en zone SEPA, en toute logique, les frais appliqués à un virement à l'étranger dans la zone SEPA, seront très réduits.
Car, si je fais régler sur le budget de mon établissement un virement vers l'Angleterre en devise étrangère, les frais de change facturées automatiquement (par la Banque de France si je ne fais pas d'erreur) seront bien plus élevés que si mon virement avait été initié en euro.
Est-ce que d'après vos expériences, les hôtels basés dans un pays ayant sa propre monnaie et appartenant à l'espace SEPA, sont conciliants pour vous fournir une facture établie en euro?
Et si oui, est-ce que cela vaut le coup de régler en euro, car, en toute logique, les frais de change seront supportés par l'hôtel et non factures directement à l'établissement scolaire.

L'idée est aussi d'éviter de gagner du temps lors de l'établissement du virement, car il faut que je remplisse un formulaire, certes basique, que j'adresse à ma DDFIP (ex-TG) qui traite alors à réception ma demande.
Je pourrais dès lors établir la demande de virement directement depuis mon logiciel de virement et gagner ainsi en souplesse.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Le temps passé à poser la question couvre la différence de change.   

La DGFIP et la BdF ne sont pas des escrocs. La facturation de frais de change, minime si elle existe, ne risque pas de ruiner l'établissement. Il suffira de mandater au 627 ou 661 selon la nature des frais perçus. Sur le budget du voyage.


Et il est plus que probable que le taux pratiqué par la BdF soit nettement plus avantageux que celui de l'hôtel.

Pour ma part, j'avais vite vu la différence quand j'ai arrêté d'utiliser mon compte BdF pour passer dans une banque lambda.

Quel est votre logiciel de virement ? j'utilise DVINT pour des virements en devise étrangère ; délai moyen pour des contrées fort lointaines,  5 jours, et pas de frais si tous les renseignements sont fournis. Par contre si la TG doit faire des recherches, là il y a des frais.

Moi, rien, je ne suis plus sur un poste EN.   

Pour te répondre Perle D'Or : je travaille en DDFIP, justement au service DFT. Je m'étais mis simplement à la place d'un AC par rapport à un cas concret que l'un d'entre eux a rencontré.
En somme, les établissements secondaires de mon département ne disposent pas de DVINT.
C'est un choix fait à l'époque par ce qu'on appelait alors la TG avant la fusion DGCP et DGI donc.
Et depuis toutes ces années, la DDFIP ne s'est pas réinterrogée sur l'idée de déployer DVINT sur les micros-ordinateurs des AC. La vraie raison tient au fait que la DGFIP, donc le service central, ne souhaite plus trop en faire la promotion contrairement à ce qui prévalait avant.
Nous disposons d'un service informatique qui se charge de la maintenance, ou plutôt se chargeait, car l'idée pour ma DG, même si je ne suis pas au parfum, mais telle que l'on ressent les choses lorsque j'appelle mon service central à Bercy, semble être d'abandonner la maintenance de ce logiciel.
Les informaticiens affectés sur ce logiciel finissent pas représenter un coût certain (salaires, licence d'exploitation de Microsoft que ma DG doit leur faire acquérir pour qu'ils puissent tester l'évolution fonctionnelle apportée sur tel point à DVINT et vérifier si sur Windows 7, aucun bug n'arrive, etc).
Qui plus est, c'est un logiciel assez peu utilisé au regard de nos autres logiciels ou applications informatiques.
Cela accapare quelque peu les services administratifs de la DDFIP/DRFIP avec une assistance qui se limite bien souvent à pas grand chose même si ce n'est pas un reproche du tout. Il aurait mieux valu vous donner un contact du service informatique qui se charge de ce logiciel. Si je ne me trompe pas, dans les EPLE, vous devez saisir votre correspondant à la DDFIP/DRFIP sans pouvoir saisir le service infirmatique directement, ce qui fait pedre du temps et de l'énergie et n'est vraiment pas efficace et surtout logique comme système.
Un logiciel d'un éditeur privé ne coûtera pas grand chose au regard bien souvent de l'assistance qu'il met en oeuvre auprès de l'utilisateur.
En plus, et là je me mets à la place de ma DG: ce sont autant d'informaticiens dont le potentiel technique n'est pas utilisé à bon escient. Mon ministère est celui qui rémunère le mieux les fonctionnaires.Tout ceci est connu.
Donc, d'un regard extérieur, c'est u peu du gâchis de placer des personnes sur ce petit logiciel alors qu'on a d'autres besoins ailleurs.

Il y a de notre côté des applications (donc pas de simple logiciels comme ce que peut être DVINT) qui réclament des compétences métier et sont jugés comme bien plus prioritaires que DVINT comme par exemple Hélios, l'application du secteur local utilisé quotidiennement par 20.000 fonctionnaires de la DGFIP.

Pour revenir à ta question : des collègues à moi qui pour mon département se chargent de saisir dans notre logiciel les ordres que vous, dans les EPLE, avez indiqués sur le document papier.
Donc, mon idée était de contourner le problème : que les AC enregistrent dans le fichier de virement qu'ils adressent sur la passerelle de ton ministère, un virement en euro pour l'Angleterre.

Voyant, comme l'a très justement souligné Poporc, que cela n'en vaut pas la chandelle, je vais laisser les choses inchangées. De toute manière, à mon niveau on ne croule pas sous les demandes de virement à l'étranger. Je réside dans un département rural, donc les voyages scolaires ne sont pas légion, ce qui est peut-être différent pour ton établissement.

Nous, dans l'Ouest breton, on utilise DVINT.

ici, le fichier est envoyé via une passerelle sécurisée à la drfip, donc je pense qu'il n'y a aucune saisie dans ses services ; nous faxons juste un document qui comporte la signature de l'agent comptable et qui vaut autorisation de payer (tout comme pour un mandatement nous faxons la première page du fichier de règlement simultanément avec l'envoi du fichier dans efci)

Pour ma part, c'est plutot MEDOC, mais pour faire rentrer les pépettes.  

Cabby a écrit:

Bonjour,

 
Ce que je cherche à faire est de profiter la tarification avantageuse en termes de frais bancaires que la réforme SEPA à institué.

Il se peut que ton fournisseur n'aie pas de compte bancaire en euros mais seulement en devises, auquel cas, même s'il te faisait une facture en euros, ton virement en euros te serait refusé et re-crédité sur ton compte.  Sans compter les frais bancaires lors de l'envoi et du retour sur le compte trésor...

carotte a écrit:

Cabby a écrit:

Bonjour,

 
Ce que je cherche à faire est de profiter la tarification avantageuse en termes de frais bancaires que la réforme SEPA à institué.

Il se peut que ton fournisseur n'aie pas de compte bancaire en euros mais seulement en devises, auquel cas, même s'il te faisait une facture en euros, ton virement en euros te serait refusé et re-crédité sur ton compte.  Sans compter les frais bancaires lors de l'envoi et du retour sur le compte trésor...

Pour nous en  Université, la GB ne refait jamais les factures en euros lorsqu'elles sont initialement en devises, et encore moins les factures d’hôtellerie ou b&b pour les étudiants!