vie privée du gestionnaire

tchopo a écrit:

gourmand a écrit:

Moi qui envisage de passer en EPLE!!! ça me calme. Dites il y a quand même des bons cotés au EPLE? y a-t'il des gestionnaires qui s'y épanouissent?

Vi, moi

ça mériterait un sondage réservé aux inscrits du forum.

idem.
J'adore ce que je fais. Réellement.

Mais j'avoue avoir également détesté, dans un autre contexte, et avec un autre C.E. J'ai même pensé alors n'être pas faite pour cette fonction.

J'ai bien fait de persévérer. Et je m'en félicite presque chaque jour   

Bonne idée un sondage avec les types de bahut, de postes et une liste de problemes!!!
Cela aiderait à faire une mutation en EPLE car quand on ne connait pas c'est un saut dans l'inconnu 

Bonjour
L'enseignement agricole est à fuir absolument...c'est une "petite famille" ou tout le monde se connait, sait tout sur tout le monde, un huis clos oppressant. En plus pas beaucoup de postes....

Citation :

Bonjour
L'enseignement agricole est à fuir absolument...c'est une "petite famille" ou tout le monde se connait, sait tout sur tout le monde, un huis clos oppressant.

Même ressenti à l'EN dans un petit département rural , mais au moins on peut bouger plus facilement

V.M.B a écrit:

où serait le problème?
tu n'es ni chef de cuisine, ni agent chef, ni CPE, ni même élève!
Tu peux te limiter à effectuer des contrôles par sondages inopinés, à heures variables, sans t'imposer des heures de 06h00 à 20h00. Ainsi tout le monde saura que tu peux à tout moment débouler pour observation. C'est bien plus efficace que le "circuit" traditionnel du début de matinée.

Et si un prof a besoin d'un feutre pour tableau blanc ou d'une craie à 07h55?  

roald dalle a écrit:

bonjour,
bientôt gestionnaire en EPLE, j'ai 2 interrogations:
1) peut-on préserver sa vie privée en étant logé sur place? le cas échéant, peut-on éventuellement ne pas vraiment loger (même si le rectorat nous dit NAS)? ils iront vérifier?
2) peut-on se fixer des horaires de travail (8h30/9h à 18h30 maxi), après quoi on refuse tout dérangement bien que vivant sur place donc facilement joignable?
merci pour vos retours d'expériences et conseils avisés,

Pour en revenir au logement de fonction, personnellement je le vois comme un cadeau empoisonné après quelques années en EPLE (au début j'étais ravie).

Après tout dépend de multiples facteurs : état du logement, les voisins, si tu es dérangé souvent, ta situation familiale, si tu te plais dans ton établissement  (point très important) etc...

Je dis "cadeau empoisonné" dans le sens où je trouve primo que c'est pas toujours évident de décrocher en vivant sur ton lieu de travail (c'est aussi une question de personnalité, je pense), tu peux être dérangé plus ou moins souvent (ma première année en tant que gestionnaire, je m'était bien fait avoir la dessus, maintenant fini la dispo à volonté) et de toute façon, c'est souvent le gestionnaire qu'on appelle.

Par contre, financièrement c'est très intéressant, tu peux économiser et ce sont pas les avantages en nature qui vont te ruiner (même si tu le sens quand même sur tes impôts).

Très honnêtement, personne n'ira vérifier si tu dors dans ton logement tous les soirs   , comme il a été dit ci-dessus. Tant que tu assures tes astreintes.
Tu as des logements pas mal du tout, après c'est un coup de poker. J'en ai déjà eu un où les murs moisissaient   à haute dose.

 Pour avoir travailler en EPLE en tant personne logée et personne non logée, je me sentais mieux en tant que non logé. Je veux dire par là que je me sentais plus libre, tu rentres t'es chez toi et personne pour te déranger.

Mais le logement va avec la fonction. J'ai rarement vu de dérogation accordée pour un gestionnaire.

Moi question horaire, ça m'arrive de venir à 8h30- 9h00 assez souvent, par contre je quitte souvent plus tard que 18h30 et jamais avant presque. Les horaires ça dépend aussi de ton CE, s'il est souple ou pas.

Re-Init a écrit:

Roald Dalle a écrit:

 j'ai été habitué dans d'autres ministères à postuler sur un poste précis, en joignant CV et lettre de motivation... 

Formule à proscrire absolument. Entrer à l'EN, c'est comme entrer dans les Ordres ou intégrer la Firme. On ne revient pas en arrière.

Oui, on s'enfuit on l'on s'y enfonce.

Re-Init a écrit:

Entendre un Corse parler du 93 comme d'une zone dangereuse.....hum hum....
Je laisse le soin à l'IZ d'apporter son regard objectif sur la Zone.

Très objectif : un mort par balle ou couteau sur la voie publique, chaque année en moyenne, dans un rayon de 400 m autour de mon premier poste. Là où je me trouve pour l'instant, la spécialité locale, c'est les débilos qui se tuent mobylette, là aussi c'est un par an dans le quartier. Des fois on le sait parce qu'il y a juste une photocopie de sa tronche sur l'abribus, des fois parce que c'est un élève, et des fois parce que l'établissent est caillassé étant donné que le jour de l'accident il y avait une voiture de police dans la même rue, alors forcément...

Et là je précise à mes lecteurs médusés : oui, il m'est arrivé de voir des voitures de police dans mon quartier, plusieurs fois en quinze ans, même ! Mais si je tiens à en voir, je prends le tromé et je fais un tour dans le XVIe, là-bas la présence rassurante est régulière.

V.M.B a écrit:

en deux mots: le GM n'a pas de vie privée, il est privé de vie!

C'est pas faux. sauf s'il apprend à s'en foutre. Et s'il s'en fout, il se moquera pas mal de l'avis des voisins aussi.

delacôte a écrit:

Oui, on peut s'y épanouir.
Question de tempérament, d'environnement, de chance,de volonté.

Précisément. Mais aussi question de chance, parce que la roulette russe, c'est pas tant l'endroit que le chef d'établissement. Je signe tout de suite pour un bahut à moitié cramé du fon-fond de la Zone avec un bon chef, et je laisse à d'autres le quartier Latin avec un chef pénible.

« Précisément. Mais aussi question de chance, parce que la roulette russe, c'est pas tant l'endroit que le chef d'établissement. Je signe tout de suite pour un bahut à moitié cramé du fon-fond de la Zone avec un bon chef, et je laisse à d'autres le quartier Latin avec un chef pénible.»

Oui, certes, mais cependant un bon chef, dans ces zones, est le plus souvent un chef qui en a, en plus de compétences professionnelles adaptées à l'endroit, et qui, pour le faire reconnaître de l'institution, sera mobile voire même très mobile. Une fois les affaires locales remises en ordre, il cherchera un autre poste, quelque peu différent et prometteur d'une promotion, pour se rapprocher des gens importants, du soleil voire même de sa belle-maman. Ou tout simplement pour compenser le blocage du point d'indice et préparer sa retraite.

Donc si tu signes, à peine l'encre sèche, tu risques le voir muter et toi rester. Peut-être même que tu vas bénéficier d'un(e) CE abonné(e) à Gestionnaire03 et son (ex)-forum.

Bon, ceci dit surtout pour les inquiets des conséquences d'une mutation éventuelle,
nous sommes bien contents pour toi et ta famille.


St-By .

je suis quand même assez étonné par certaines de vos remarques (pas toujours très rassurantes).

concernant l'état du logement: s'il est humide, salpêtre aux murs, etc., j'indique à la collectivité que le logement est insalubre. Soit elle prend ses responsabilités et fait les travaux, soit elle les fait pas et je lui écris avec copie au Rectorat. mais en aucun cas j'accepte de vivre dans un trou à rats, ça c'est clair.

concernant le CE: comme partout il peut être plus ou moins sympa... mais à quoi reconnait-on un mauvais, voire un très mauvais chef d'établissement? à quoi peut-on voir que l'équipe pédagogique tourne bien ou pas? Idem TOS, administratifs...

maintenant j'avoue qu'au vu des différents postes proposés en Ile-de-France aux sorties IRA, je trouve ça assez peu encourageant: j'ai jeté un œil vite fait via Google Earth aux différents établissements et je les trouve carrément moches, soit dans des bleds paumés (or je n'ai pas de voiture donc je vois pas comment je pourrais y accéder en transports en commun), soit dans des quartiers ZEP ou assimilés... je crains de ne pas tenir dans ce genre d'univers, d'autant plus si je vis sur place et que j'ai pas la possibilité de m'évader rapidement en transports en commun... à croire qu'il n'y a aucun poste à Paris intramuros... Dieu, que je hais la banlieue et son lot de clichés: racailles encapuchonées qui font des roues avant sur leurs motos cross, fumeurs de shit statufiés à chaque coin de rue... voilà le genre de trucs qu'on peut voir via Google Earth...

quand vous parlez de CE capable de redresser la vie d'un établissement, j'imagine que c'est possible d'un point de vue administratif et pédagogique mais quand même, ça ne change pas le quartier et ses difficultés, les élèves qui fréquentent l'établissement...

Alors postule dans les bahuts du 6e ou 7e...   
Mais je ne comptends pas trop pourquoi les intendants ne veulent pas bouger! 
Tu vois le CE et des equipes une fois sur place ...

malheureusement, en sortie IRA, tu ne postules pas, tu es classé, tu as +/- le choix d'un, 2 ou plusieurs postes (Créteil, Versailles, Paris) et il s'avère qu'il y a plus de postes dans le 9.3 ou au fin fond du 91 que dans Paris.
Concernant Paris, je ne suis pas difficile si le cas échéant j'ai voix au chapitre avec le rectorat... tout ce qui est Paris intramuros me convient... toutefois le CE j'aimerais bien le voir avant, on ne sait jamais...

ps: je ne vois pas d'un point de vue "stratégique" l'intérêt des DRH des rectorats de dégoûter d'entrée de jeu les nouveaux gestionnaires et les inciter à changer de poste au plus vite, ce qui ne garantit pas une qualité dans la gestion de l'établissement ; d'autant qu'on a pas forcément qu'une seule corde à notre arc et qu'à force d'avaler les couleuvres on peut aussi chercher à quitter l'EN via le détachement.

Rassures-toi si le logement est insalubre ou pas du top, ils feront des travaux. J'ai des collègues qui ont eu le cas. Ils ont refusé d'y habiter mais c'était justifié. Moi avec mes murs plein de champignons noirs c'était rien à côté et en plus, c 'est pas apparu de suite.

Et je te garantis qu'il y a aussi des logements très bien. A toi de sonder mais conseil : choisis surtout le poste si tu peux, le logement ça peut s'arranger si
problème il y a.

J'ai eu le cas d'un logement superbe, franchement j'étais ravie mais alors le poste un véritable cauchemar...

roald dalle a écrit:

concernant le CE: comme partout il peut être plus ou moins sympa... mais à quoi reconnait-on un mauvais, voire un très mauvais chef d'établissement?

Le bon CE, il sait quel grade tu as, ce que tu vas faire (il connaît les grandes lignes de ton boulot), que tu auras besoin d'un tuteur pour ton premier poste, il sait qu'il va devoir te laisser un peu de temps pour être opérationnel, il te prévient qu'il y a des dossiers épineux en cours qu'il t'expliquera en temps voulu et qu'il y a un ou deux agents qu'il faudra tenir un peu plus que les autres. Bref tu sens qu'il va t'aider.


Le mauvais CE, il ne sait pas bien quel grade tu as (il confonds tous les grades administratifs), il ne sait pas bien quand tu prendras tes fonctions mais il est pressé que tu viennes car il voudrait refaire entièrement son bureau (on se demande pourquoi cela n'a pas été fait avant), il voudrait aussi si possible que l'intendance récupère tel dossier parce qu'il faut comprendre sa secrétaire a beaucoup de boulot la pauvre, et il te parle pendant une heure de la nouvelle option qui est mise en place dans son bahut à lui par le rectorat, quel honneur, et puis il faudra aussi que tu penses à faire réparer tous les vidéoprojecteurs en panne si possible avant le début des cours le 2 septembre.

roald dalle a écrit:

malheureusement, en sortie IRA, tu ne postules pas, tu es classé, tu as +/- le choix d'un, 2 ou plusieurs postes (Créteil, Versailles, Paris) et il s'avère qu'il y a plus de postes dans le 9.3 ou au fin fond du 91 que dans Paris.
Concernant Paris, je ne suis pas difficile si le cas échéant j'ai voix au chapitre avec le rectorat... tout ce qui est Paris intramuros me convient... toutefois le CE j'aimerais bien le voir avant, on ne sait jamais...

Te fatigue pas et reviens sur terre. Un sortant d'IRA n'aura jamais J.A.M.A.I.S un poste de gestionnaire dans Paris. Il faut compter un paquet d'années à baver devant avant de pouvoir en espérer. Quant à voir le CE, si tant est que ça l'intéresse, la seule chose qui peut arriver c'est qu'il essaie de pousser dans un sens ou dans l'autre pour garder ou éliminer un postulant. Le contraire? Même pas en rêve.

A Bastia il y a deux ans on a eu un poste en intra muros dans un bon lycée
Pour un NG, certes, c'est à dire adjoint à un AC, mais ça arrive.
Rarement , mais c'est possible.
Pour le reste on ne peut pas non plus, raconter n'importe quoi.
On ne doit pas faire d'astreinte parce qu'on est logé..et non, mais je vais pas reprendre le vieux débat conduit ici un nombre incalculable de fois.
Par contre, on peut être appelé pour un problème, c'est aussi pour ça qu'on est logé.

une question limite: si on est affecté dans un endroit paumé (banlieue, rase campagne...) et qu'on a pas de véhicule personnel, et que cette information a bien été donnée au rectorat avant notre prise de fonction, rectorat qui a quand même décidé de nous affecter là sans se soucier de la question de notre mobilité, peut-on alors éventuellement emprunter le véhicule de service pour faire ses courses (dans la mesure où on a aucune autre solution)?
Au préalable on aura demandé l'autorisation au CE. Ou cela constitue-t-il une faute professionnelle?

Non 
  

Non tu ne peux pas non plus utiliser la cuisine collective quand tu reçois même si ton 100m2 est trop petit

Non tu ne peux pas organiser ton mariage au bahut parce que tu as prevenu le rectorat que toutes les salles etaient prises 

Non les agents ne font pas le menage chez toi

Et si tu es nommé dans le 6e Catherine Deneuve viendra animer tes soirees   


C'est un canular hein c'est ça ?? C'est une farce du 21 avril!?   Gjq? J'ai tout raflé aujourd'hui! 

mais le rectorat peut-il proposer un tel poste sachant qu'on a pas de véhicule? ou y a-t-il moyen de s'arranger?

on a pas forcément les moyens de s'acheter une voiture au pied levé...

Non seulement il peut mais surtout il va !!   

Enfin t'as un boulot tu te paies ta voiture 

Tu ne rigoles pas  

ah... mais je n'ai pas le permis! donc c'est pas jouable de prendre un poste inaccessible... sans le permis, je vois mal comment ils peuvent imposer cela... et c'est ma dernière carte à jouer!

Il y a quelques années, le major de la promo de mon IRA a pris un poste de gestionnaire ou agent comptable, je ne sais plus, logé, à Paris, dans un super arrondissement (16ème je crois).
Comme quoi... Mais c'était un poste qui avait été rajouté au dernier moment.

Donc tu voulais prendre la voiture de fonction sans permis??

Non je vais être brutale : tu n'as aucune carte à jouer

Choisis bien ton poste en fonction de tes contraintes parce que après tu devras l'assumer

Oui chaque promotion a dû connaître LE poste ( ou le logement rêvé) mais les premiers se jettent dessus...
Donc il te reste cette carte: sois le premier

concernant la voiture de fonction j'avais un doute (si autorisation du CE...)

merci pour notre échange en tout cas, effectivement comme avec la police il est préférable de n'avoir qu'une seule version à donner donc j'indiquerai ne pas avoir le permis, après pas de problème, je prendrai ce qui est accessible en transports en commun... le rectorat n'ira pas vérifier si j'ai ou non le permis, ils n'en ont pas le droit sauf à preuve du contraire...

DD la Saumure a écrit:

une question limite: si on est affecté dans un endroit paumé (banlieue, rase campagne...) et qu'on a pas de véhicule personnel, et que cette information a bien été donnée au rectorat avant notre prise de fonction, rectorat qui a quand même décidé de nous affecter là sans se soucier de la question de notre mobilité, peut-on alors éventuellement emprunter le véhicule de service pour faire ses courses (dans la mesure où on a aucune autre solution)?

De nombreux supermarchés assurent un service de commande en ligne/livraison à domicile.

 

Non j'ai confiance en l'être humain c'est une blague

c'est un choix. j'ai pas les moyens d'investir dans une voiture et je ne saurai pas où la garer de retour à Paris.
de toute façon si je suis dans une autre académie, je compte bien ne pas dépasser une année scolaire, après je vais voir ailleurs, déjà parce que je pourrai faire jouer le rapprochement de conjoint.
je jouerai franc jeu avec le rectorat (sauf pour l'histoire du permis) et le CE mais si l'endroit me convient pas pour tout ce qu'on a indiqué (sentiment d'être enfermé dans l'établissement sans pouvoir en sortir, etc.), je leur ferai comprendre que mes jours sont comptés dans l'établissement. je ferai mon boulot (histoire de ne pas dépasser la ligne rouge, bien sûr), mais je ne ferai aucun surinvestissement. je préfère encore retourner sur des postes administratifs plus traditionnels. au moins ma vie privée est moins impactée.
mais ça serait effectivement dur d'être en rase campagne ou dans un endroit ultra enclavé car ne pas sortir de l'établissement finirait assurément par me miner. je préfère encore être dans une banlieue un peu grise mais avec un centre-ville, un centre commercial, des cafés... et puis on peut même pas avoir des aventures avec des profs (vu qu'on sait tout sur nous H24 dans un EPLE), quant à coucher avec des élèves... hm... ça risque de tomber sous le code pénal      Ne reste plus qu'à bosser et compter les jours comme Robinson Crusoé...

T'as un super projet professionnel
Limite choquant ...
Quant à ta réflexion sur la sincérité avec le rectorat   

C'est DD l'embrouille