achats auprès d'ateliers protégés

Je suis très souvent sollicitée par des organismes employant des travailleurs handicapés, qui insistent parfois très lourdement pour que je leur achète des articles de papeterie ou d'entretien. Les prix étant prohibitifs, je leur réponds que le budget d'un EPLE n'est pas extensible, tout en leur assurant que je compatis aux difficultés qu'ils ont pour faire tourner leurs ateliers: cela les convainct moyennement. J'ai décidé, depuis quelque temps, de ne plus céder à leurs supplications. Y a-t-il une réglementation en la matière ? L'achat auprès de ces organismes n'est-il pas contraire aux règles de l'achat public ? (saine gestion des deniers publics) Faut-il les mettre en concurrence entre eux ? J'ai connu une inspection académique qui incitait les EPLE à acheter auprès de ces ateliers, mais seulement chez ceux qui avaient un certain "label". J'ai reçu récemment du Rectorat une enquête sur les achats effectués en 2006, à laquelle j'ai répondu - presque - sans état d'âme par un état néant. Je précise qu'il m'arrive de faire appel à des C.A.T. pour des travaux d'espaces verts, gravure, blanchisserie... Ce qui me gène, c'est seulement le rapport quantité/ prix des articles de papeterie ou d'entretien (pour 150 €, on a environ 3 paquets de chemises et 10 serpillières). Merci de me faire part de vos connaissances et de vos expériences.

tu peux retrouver les réponses de certains collègues ici https://gestionnaires.actifforum.com/Gestionnaires-d-EPLE-c1/Gestion-budgetaire-et-comptable-f4/CAT-ateliers-proteges-CMP-t2263.htm?highlight=ateliers+prot%E9g%E9s

Je me suis laissée un an de gestion pour constater que, même sur un petit établissement, 150.00€ versés à une entreprise adaptée et agrée ne grévaient pas le budget outre mesure et permettaient de se mettre en conformité avec la loi du 11/02/05 et le FIPHFP. J'ai choisi la société qui m'apportait le plus de garanties et ne m'imposait pas un seuil minimum d'achats.

Devant l'avalanche de sollicitations de ces organismes, nous avons fait le choix de commander à des "locaux" c'est-à-dire travaillant dans le même département que nous, ce qui est en accord avec notre projet d'établissement qui préconise toute action allant dans le sens du développement durable (moins de transports routiers pour la livraison).

Face aux nombreuses sollicitations, j'ai fait le choix de réserver une enveloppe aux fournitures des CAT. En outre, j'ai informé ces centres que l'établissement aidera tous les ans 2 CAT différents. La stratégie est assez efficace car, les centres qui ont été aidés l'année dernière ne nous ont pas sollicité cette fois-ci.
C'est une manière d'atténuer leur pratique commerciale agressive.

Un achat par an: produits d'entretien et c'est tout! Je crois qu'il ont poussé le bouchon un peu loin, notamment pour ce qui concerne les tarifs des fournitures administratives que, après tout, ils ne fabriquent pas eux même. M'est avis qu'il vaudrait mieux encourager ceux qui font eux-mêmes (type CAT horticole) que ceux qui sont de simples intermédiares commerciaux!
Quant à leur discours culpabilisant, qu'ils le réservent aux multinationales qui ont d'autres moyens que les nôtres pour fonctionner !

Je propose ça : http://www.intendancezone.net/spip.php?article203

Sérieusement, d'après mon expérience la dernière fois que j'ai été importuné un commercial par ce genre de truc, je vous assure que les handicapés ne sont pas ceux qu'on croit. Et pis les procédés sordides : quand ma loge me dit que Mme truc veut de demander un service, je prends l'appel parce que je crois que c'est une collègue dans la peine. Je vous explique la fureur quand j'ai eu la crampon au bout du fil !

Bon, je crois que la meilleure réponse est de dire qu'on se limite à des actions locales, effectivement, c'est poli, raisonnable et ça permet de rapidement se débarrasser.

L'intendant zonard a écrit:

Bon, je crois que la meilleure réponse est de dire qu'on se limite à des actions locales, effectivement, c'est poli, raisonnable et ça permet de rapidement se débarrasser.

Je fais exactement la même chose!!!

Comme j'ai à peu près 12 ateliers qui s'égorgent sur le paillasson du bahut pour la commande annuelle (en me menaçant de tous les maux quand je refuse de passer commande......) j'ai opté pour la procédure suivante : j'en prend un par an chacun son tour.
Par contre je refuse de commander aux ateliers qui ne se déplacent pas.

Bonjour,

Je remonte ce post car comme l'an dernier, je commence à re-avoir des sollicitations (et ça va être pire en janvier).

Déjà, tous ceux qui commencent à m'appeler en me disant "commandez maintenant, soyez livrés maintenant et payez l'an prochain" je dis que c'est niet ce genre de pratique (livraison 2011=facturation 2011 point barre).

Ma première question est simple : quels arguments évoquer pour ne pas être harcelé ? L'an dernier j'ai été patiente mais j'ai bien peur cette année d'être moins agréable et de les envoyer sur les roses (ce genre d'appel me met maintenant les nerfs en pelote) ce que je souhaite éviter. Le plus dur est en janvier car après dans l'année je dis qu'il n'y a plus de budget et qu'on aide déjà suffisamment d'ateliers (généralement ça calme la plupart et je me rends compte pourquoi en lisant vos posts : on est plus que généreux !! )

Ma deuxième question est plus fouillée : comment faire son choix parmi les multiples sollicitations ? L'idée de MAPA n'est pas mal mais ma gestionnaire ne sera pas pour. Je précise les choses : mon établissement a un bon budget, et la politique de la gestionnaire est de commander à plusieurs ateliers (5 en moyenne) pour une somme pas négligeable au total. Cette année, nous avons également fait appel à un CAT pour des travaux dans l'établissement.

L'an dernier j'avais fait premier arrivé = premier servi. Mais ça ne me convient pas, et j'ai eu pas mal de récriminations. J'aimerai donc une approche plus rationnelle et logique. Je décide donc de privilégier 1/les commerciaux qui se déplacent et présentent leur établissement 2/le côté local. Jusque là tout va bien mais au niveau local, il y a quand même encore pas mal d'ateliers. J'ai lu dans un post qu'il y avait une différence entre ESAT et ateliers protégés. Quelqu'un a plus d'infos là-dessus ? Existe-t-il un site qui les recense ? Parce que si effectivement les ESAT sont subventionnés et pas les Ateliers protégés, mon choix sera encore plus facilité !!

EDIT : je viens justement d'avoir un nouvel appel et les arguments de la personne : ça fait des années qu'on travaille avec vous + on a des handicapés de votre région dans notre entreprise !! Au demeurant elle a été très correcte mais bon...

To-chan, regarde donc le site de l'IZ, plein de bonnes idées rigolotes.

Par contre ça n'est pas d'un grand secours pour dégager les crampons qui appellent les services (et ça arrive aussi).

J'ai un pote qui est responsable dans une boite de démarchage par téléphone.

Vous savez quoi?

Il bosse "très" beaucoup pour ces organismes!

Déjà je commandais pas mais en sachant ça en plus...

Je ne commande pas auprès de ces organismes pour plusieurs raisons :
1) Je suis en effet généralement contactée par un démarcheur professionnel qui me demande de les dépanner de "quelques petites heures de travail" pour aider ses "petits handicapés" et si jamais je commande pas, ils vont être tout désœuvrés et c'est tellement bien pour eux, d'avoir un "petit travail" pour s'insérer etc etc... Là, déjà, j'ai envie de hurler.
2) Un membre proche de ma famille a encadré une équipe de travailleurs handicapés dans un CAT. Au bout de quelques jours il a contacté l'inspection du travail pour faire constater les conditions dans lesquelles les "petits handicapés" sont obligés de bosser : prises électriques non protégées sur les chaines de travail, crasse, temps de pause non respecté...
3) Ce fameux atelier sous-traitait pour une grosse entreprise française d'électroménager, et je trouve ça un peu facile de faire travailler dans des conditions non adaptées des handicapés exploités et payés une misère.
4) Dans un précédent établissement j'ai mis quelques mois à écouler un stock d'enveloppes à fenêtre fabriquées à l'envers par un de ces ateliers.
5) Je trouverais ça plus rationnel, et sans doute plus utile, de recruter des handicapés dans nos administrations, plutôt que rémunérer des ateliers pas toujours respectueux des gens qu'ils sont sensés aider.
Sur ce, je sais qu'il ne faut pas tout mettre dans le même sac, mais je ne suis même plus aimable quand j'ai ces structures au téléphone.

le cas le plus difficile à refuser : celui qui est originaire du même village que vous et dont les parents connaissent les vôtres ... J'ai ce cas là depuis l'an dernier. Sinon, il est sympa, mais je suis un peu coincée. 

coups de fil larmoyants et parfois agressifs : " vous n'avez pas honte de faire des économies sur le dos des handicapés" " on va être obligés de se séparer de ces handicapés" etc etc etc

je ne réponds plus à ces coups de fil pénibles au possible : j'achète une fois l'an à un commercial qui passe au bahut sur catalogue et toujours pour le même montant !

bonne journée

Si on analyse bien la situation, c'est utiliser l'argent de la CT pour faire les quotas de l'Etat.
Comment devrait-on nommer cette pratique ?

j'envoie péter les pénibles, de temps en temps et pas tous les ans j'achète un peu à un atelier si il y a amabilité. et en aucun cas je ne déclare au Rectorat car je ne vois pas pourquoi l'Etat passerait dans ses justificatifs officiels des dépenses effectuées avec des subventions locales ou des produits "internes" à l'EPLE.

j'envoie péter les pénibles, de temps en temps et pas tous les ans j'achète un peu à un atelier si il y a amabilité. et en aucun cas je ne déclare au Rectorat car je ne vois pas pourquoi l'Etat passerait dans ses justificatifs officiels des dépenses effectuées avec des subventions locales ou des produits "internes" à l'EPLE.

c'est quoi ce bocson? pourquoi mon bla bla passe deux fois alors que j'appuie une seule fois?

J'entends bien vos propos mais pour ma part 1/je dois commander car la gestionnaire y tient donc il faut que je fasse un choix (et je remplis également l'enquête) 2/je prends les appels car comme dit ailleurs la plupart du temps l'accueil n'arrive pas à filtrer car les personnes se présentent comme "Mme untel" et non "ESAT trucmuche". D'ailleurs je ne suis pas certaine que ma gestionnaire apprécierait que je fasse passer comme consigne de ne pas me transmettre ce genre d'appel

La plupart du temps c'est assez facile de répondre, mais en début d'année c'est le plus dur, d'où ma question sur la manière de choisir. Je suis d'une nature assez influençable et dire non n'est pas mon fort (mais j'y travaille depuis que je bosse en intendance sinon je me ferais manger toute crue ).

Pour la manière de répondre je demandais justement pour les crampons dont j'ai le plus grand mal à me défaire et envers qui je me retiens de plus en plus de raccrocher au nez au bout d'un moment...

je suis également pas mal sollicité mais je n'ai vraiment aucun scrupule à dire non avant même le début de leur argumentaire. S'ils insistent en essayant de jouer sur ma "mauvaise conscience" de ne pas soutenir les handicapés, je leur réponds que je le vis très bien car je n'aime personne... Généralement, après une telle réponse, ils laissent tomber.

UBU a écrit:

Si on analyse bien la situation, c'est utiliser l'argent de la CT pour faire les quotas de l'Etat.
Comment devrait-on nommer cette pratique ?

C'est quoi, ça, "l'argent de la CT", sinon le nôtre ?

Faudrait peut-être arrêter avec cette opposition Etat-CT, avec nous au milieu.

Vis à vis des CAT, il y a pour les employeurs publics une obligation d'emploi de personnes handicapées. Donc de notre point de vue, il y a obligation d'emploi par notre Ministère de tutelle, pas obligation d'achat pour les EPLE. Même si on reçoit chaque année une vertueuse enquête du Rectorat à remplir sur nos achats auprès de CAT; je n'ai alors aucun scrupule à renvoyer un état vierge le cas échéant.

Et accessoirement, les CT sont aussi des employeurs publics...

Je n'achète plus rien aux ateliers depuis quelques années, en raison de tarifs exorbitants surtout s'agissant de la papeterie. L'accueil filtre efficacement les appels, ce qui fait que je ne m'énerve plus non plus au téléphone.
C'est moi qui choisis, une fois par an, de faire appel au CAT qui se trouve à 50 mètres de mon bahut, pour des travaux dans les espaces verts.
En plus, ils bossent bien, et ce n'est pas vraiment plus cher qu'une entreprise lambda.

entropie a écrit:

S'ils insistent en essayant de jouer sur ma "mauvaise conscience" de ne pas soutenir les handicapés, je leur réponds que je le vis très bien car je n'aime personne...

Non sans rire ? Je réponds un truc pareil, je me fais ramasser par ma gestionnaire ! Quoique il faudrait essayer pour voir... On peut prendre des cours où pour trouver l'aplomb de dire ça ?

Oui, je réponds vraiment cela et sans aucun scrupule. Je reste aimable et je décline de façon très simple leur offre jusqu'à ce que mon interlocuteur passe en mode argumentaire agressif (du style à me juger parce que je n'aide pas leur atelier). Dans ce cas, absolument aucun scrupule d'être froid et direct. Je leur rappelle également que c'est eux qui m'appellent et je leur conseille donc vivement d'effacer mon établissement de leur base afin qu'ils ne gaspillent ni leur temps ni le mien. Je conclue évidemment en leur souhaitant une bonne journée...

To-chan a écrit:

On peut prendre des cours où pour trouver l'aplomb de dire ça ?

Tu peux venir me rencontrer quand tu le souhaites charmante collègue, je t'initierai !

néthou a écrit:

UBU a écrit:

Si on analyse bien la situation, c'est utiliser l'argent de la CT pour faire les quotas de l'Etat.
Comment devrait-on nommer cette pratique ?

C'est quoi, ça, "l'argent de la CT", sinon le nôtre ?

Faudrait peut-être arrêter avec cette opposition Etat-CT, avec nous au milieu.

Je dis juste que l'Etat a des obligations, la CT a des obligations vis à vis des lois votées au nom du peuple, que l'un et l'autre devraient faire face sur leur budget à leurs obligations.

Nous assistons dans le cas présent à un transfert partiel des obligations de l'Etat sur la CT.

Ce n'est pas une opposition entre les deux, je dis juste que l'Etat fait partiellement payer ses obligations à la CT.

Effectivement, dans tous les cas c'est notre argent, mais je paie, nous payons tous des impôts à l'Etat et des impôts à la CT. Ils serait bon que nos impôts servent à respecter les lois et règlements nationaux.

Dans nos EPLE, nous sommes sous la loupe pour le moindre euro dépensé, il faut aussi se souvenir du long débat sur l'achat de manuels scolaires sur la dotation de la CT ou des réserves, par exemple.
Que dirait la CT de devoir payer une partie du salaire des enseignants ?
Que dirait le préfet si l'Etat devait payer les factures de gaz ?

Je fais juste remarquer dans mon post précédent que ce mélange dans la prise en charge d'obligations de l'Etat employeur n'est pas conforme à la règlementation.

Est-ce le premier et unique cas où l'Etat ne fait pas face à ses obligations d'employeur ? Un simple exemple sur les visites médicales du personnel, au nom de la loi, les inspecteurs du travail sanctionneraient n'importe quelle entreprise qui ne respecterait pas le Code du Travail sur la visite médicale des employés.

Quand c'est l'Etat, nada, pas d'inspecteur du travail, pas de visite pour des centaines de milliers de salariés de l'EN par exemple.

Pas beaucoup de travailleurs handicapés dans l'EN non plus.
Comme on dit dans nos campagnes : "Chacun chez soi et les vaches sont bien gardées."

Je suis assez d'accord sur le principe, ce qui me gêne un peu aussi c'est l'histoire du financement par la CT (universalité des ressources, tout ça).
Ce qui est sûr c'est que les enquêtes qui permettent à l'Etat de clamer "on est pas aux 6% mais regardez toutes ces belles commandes, on fait ce qu'il faut pour compenser", je les compléterai seulement le jour où j'aurai des achats de ce type effectués grâce à une subvention Etat. Jusqu'à présent, c'est ballot, y'en a pas, de subvention.

@ To-chan : tu seras intéressée par cette page http://www.intendancezone.net/spip.php?article369 : en obtenant l'application de ces consignes, tu auras le choix, mais surtout les personnels tenant le standard téléphonique auront un moyen simple de rendre un service d'une qualité époustouflante. Chez moi c'est maintenant bien ancré dans les habitudes, et c'est vraiment super, pour moi mais pour tous les autres acteurs de l'établissement qui peuvent être amenés à utiliser un téléphone.

Le "budget confortable" de ton chef de service me reste en travers de la gorge, de mon côté je n'ai pas de "budget confortable", mais que l'obligation absolue de me dém.brouiller pour maintenir ou améliorer le service rendu aux élèves (enfin surtout à Ses Majestés les Profs, en fait) à moyens constants. Enfin quand je dis moyens constants, - 5% sur tous les chapitres avec + 8% en nombre d'élèves pour 2012.

Sinon, t'aurais pas dans ta famille quelqu'un qui s'appelle Auchen ? Salutations !

Quant à ceux qui disent qu'on n'a pas beaucoup de personnels handicapés à l'EN, là je souris. La vérité, c'est qu'on s'en trimballe un sacré paquet, mais que notre Hiérarchie n'a même pas le cran de tout simplement les déclarer pour ce qu'ils sont. Si elle le faisait et que ça se savait, il y aurait force âmes bien pensantes pour :
1) crier au fichage
2) hurler à la stigmatisation
3) s'indigner qu'on confie nos enfants à des gens en si mauvais état

Du reste, ma collectivité de rattachement est en train, elle, de faire ce travail concernant ses ATTEE, tout simplement parce que contrairement à l'EN, elle n'envisage pas sereinement de laisser des personnels s'estropier au travail, et veut pouvoir prendre des dispositions correctrices, compensatoires ou préventives.

Inutile d'attendre VI pour déballer tout le bien qu'il pense des CPE et des documentalistes, on a tous nos 6% dans chacun de nos établissements. Sans parler du fait que 90 % des personnels de l'EN n'ont qu'une espérance de survie minimale dans le vrai monde de la vraie vie, mais c'est encore une autre histoire.

Ah les ateliers protégés aux super commerciaux marinés dans la seccotine...

Comme tous, je suis harcelée. Et je refuse de commander.



- nous adhérons à des groupements d'achats. Aucune commande en dehors de ce cadre là

-moui bien sur, mais l'an dernier pourtant vous m'aviez pris qq commandes

- ah non je n'ai rien commandé l'an dernier. vous vous trompez.

- oui vous avez raison c'était en 2009.

- et c'était mon prédécesseur. Moi je ne commande pas. Je vous souhaite une bonne journée.

(et là surtout il ne faut pas attendre la réponse et paf, raccrocher direct)