Dépôt de livres en salle des professeurs par une maison d'édition

Bonjour,

Un commercial représentant une maison d'édition, se présente à l'établissement pour entreproser des livres en salles des profs à destination des personnels de l'éducation nationale (et non des élèves) à des fins commerciales.

Devant cette situation saugrenue et la confusion dans les propos tenus par la personne, je l'invite à quitter l'établissement.

Avez-vous déjà été confronté à cette situation ? Quelle a été votre attitude ?

Qu'en pense le Chef d'établissement ?

Le C.E a confirmé ma posture.

Laxman a écrit:

Avez-vous déjà été confronté à cette situation ? Quelle a été votre attitude ?

Oui. La personne avait pris contact avec le CE qui l'avait autorisé à le faire.
Autorisation du CE = OK pour moi.
Pas d'autorisation = Je lui demande de repartir (en lui piquant un bouquin pendant qu'il a le dos tourné   )

Bonjour,
c'est une pratique qui était courante dans mon ancien établissement, toutefois sur une crise passagère le chef d'établissement à cesser d'accepter.

Mon avis perso : t'as bien fait de le virer. Les commerciaux dans les établissements scolaires ça me  

Oui le C.E n'a pas trouvé la situation  confortable et m'a demandé de le faire quitter l'établissement.

Bien joué  

Laxman a écrit:

Oui le C.E n'a pas trouvé la situation  confortable et m'a demandé de le faire quitter l'établissement.

Comment ça, "n'a pas trouvé la situation confortable" ?
C'est oui ou c'est non. Le CE décide quand même de qui peut rentrer (ou non) dans son établissement.
Une fois un gus qui avait eu l'autorisation par le CE s'est retrouvé avec des livres manquants en salle des profs et il est venu me voir pour se plaindre de la chose; il m'a vu, mais c'est tout ce que j'ai pu faire pour lui...
Et bizarrement, on ne l'a plus revu, lui.

Cette anecdote me fait penser au démarchage par d'autres structures type MGEN, CASDEN, etc.
Peut-on accepter plus leur action commerciale que d'autres ?
N'y a-t-il pas rupture d'égalité entre les sociétés mutualistes ou de banques ?
Votre avis m'intéresse également. Merci.

Comme je ne suis pas chef d'établissement, le dossier de rentrée est dans une chemise comportant le logo de la fameuse banque.
Mon avis (puisque tu le demandes) : pas de démarchage, épicétou. D'ailleurs lorsque des courriers me sont adressés pour diffusion aux personnels, j'égare régulièrement le contenu   .

@ nethou, 16:25
Cela c'est passé exactement comme cela. On n'a plus revu le dernier visiteur floué. Seule obligation pour ces représentants de maisons d'édition, laisser en remerciement au CDI quelque exemplaire. Mais une fois prévenus que la SdP n'était pas fréquentée par les seuls honnêtes gens, les suivants, payés à la commission, renoncèrent.
Ok, ce sont des entreprises commerciales - dans le domaine de la culture - mais pas plus pas moins que celles - alimentaires ou de services - que l'on laisse prospérer pour fournir en café, boissons, sucreries ces messieurs dames de la salle des profs et des bureaux.
Pourquoi les uns et pas les autres ?
Enfin ne pas faire la différence entre eux  et une MGEN ou une CASDEN est révélateur d'une époque. Les fondateurs de ces "structures" apprécieront, ainsi que ceux qui sont adhérents pour d'autres raisons que la seule habitude.
Je viens de lire outre ces deux contributions qui me laissent perplexe quatre pages de forum qui, ajoutées à ce qui précède, peuvent faire penser - redouter ? - que l'éduc.nat. est vraiment prête à basculer dans le privé : au delà de propos convenus et la peur de perdre la garantie de l'emploi, il n'y a plus grand chose de projets communs entre ses membres, ni, au cœur du mammouth, entre les profs.
Cf. 3w.neoprofs.org/t71314-comment-gerez-vous-votre-relation-avec-les-autres-adultes-dans-votre-etablissement

SdP .

Alors voilà, il y a régulièrement des présentations d'éditeurs dans les ESPE (IUFM il y a peu) les mercredis après-midi,

et des Salons du Livre dans les grandes villes.

C'est peut-être plus l'endroit.

Salle des Profs a écrit:

@ nethou, 16:25

Enfin ne pas faire la différence entre eux  et une MGEN ou une CASDEN est révélateur d'une époque. Les fondateurs de ces "structures" apprécieront, ainsi que ceux qui sont adhérents pour d'autres raisons que la seule habitude.
Je viens de lire outre ces deux contributions qui me laissent perplexe quatre pages de forum qui, ajoutées à ce qui précède, peuvent faire penser - redouter ? - que l'éduc.nat. est vraiment prête à basculer dans le privé : au delà de propos convenus et la peur de perdre la garantie de l'emploi, il n'y a plus grand chose de projets communs entre ses membres, ni, au cœur du mammouth, entre les profs.
Cf. 3w.neoprofs.org/t71314-comment-gerez-vous-votre-relation-avec-les-autres-adultes-dans-votre-etablissement
SdP .

Non, c'est l'effet IRA-CIGEM. On vit de moins en moins dans un monde où il n'y a que l'EN autour de nous. Par exemple, à l'IRA, j'ai pris une mutuelle autre que la MGEN. Mais, je te rassure, cela reste une mutuelle à but non lucratif. Je ne cotise pas au Grand Satan Capitaliste.

Ce n'est pas le lieu ici de critiquer MGEN ou CASDEN mais d'autres sociétés à but non lucratif ne font pas de démarchage dans les structures : crédit social des fonctionnaires et MAIF. Ils envoient de la pub et c'est tout.
MGEN et CASDEN feraient bien de s'en inspirer.

C'est une affaire de CE, pas de gestionnaire.