Le versement d'un acompte à concurrence de 70% est une possibilité dérogatoire du principe du service fait.
Ça ne signifie pas que c'est une obligation légale.
Même si les voyagistes ont pris le pli de le demander systématiquement, ça peut toujours se négocier, notamment en établissant un calendrier (exemple typique: un voyage qui se déroule en début d'année civile, pour lequel on négocie le paiement d'un acompte seulement après le 1er janvier de manière à tout faire sur le même exercice).
La raison commerciale de l'acompte c'est que le voyagiste va engager des frais de réservation. Je veux bien prendre ça en compte, mais pas qu'on essaye de me vendre que sans notre acompte la trésorerie de l'agence de voyage serait mise à mal. Un EPLE, établissement public, n'est pas à comparer avec un vulgaire pékin qui peut disparaître dans la nature à tout moment.
De la même manière que nous faisons une exception à notre règle du service fait en versant un acompte, le voyagiste peut faire une exception à ses règles d'acompte pour un établissement scolaire...
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"Quand je dis quelque chose et que mes adversaires politiques applaudissent, je sens que j'ai dit une bêtise". Karl Liebknecht