Une enseignante souhaite que j'achète des livres sur le budget de l'établissement pour qu'elle prépare ses cours chez elle (elle souhaite bien sur garder les livres chez elle. Elle estime que le matériel pour préparer ses cours doit être financé par l'établissement).
Comment réagissez vous a cela ? Existe t il un texte cadrant ce type de dépense ?

Tu lui demandes si elle ne veut pas un ipad pour preparer ses cours! C'est bcp plus moderne...
Je lui dirais que non je n'acheterai pas non plus la gomme si elle se trompe ni les feuilles sur lesquelles elle ecrit ni l'essence pour venir bosser

Apres si le CE veut pourquoi pas mais alors sur les credits pedagogiques sans pouvoir amener les livres chez elle car ils appartiennent à l'eple sauf si le cdi veut bien faire un prêt

En revanche, je lui suggererais de faire une declaration d'impôts aux frais reels au cas où les services des impôts accepteraient... Et la meilleure bibliotheque de la ville...

J'ai régulièrement des enseignants qui me demandent l'achat de bouquins, et ça ne me pose pas de problème. De plus je ne suis pas ordonnateur des dépenses. Or l'achat d'un bouquin dans sa discipline pour un prof ne me semble vraiment pas contrevenir à la spécificité de l'EPLE.

Je dirais même qu'il faut faire attention à ne pas trop passer pour un empêcheur de tourner en rond.

Dans l'esprit de l'enseignante, elle souhaite conserver les livres chez elle ... C'est quand même un problème de financer une collection personnelle .... avec de "l'argent public" non ?

Les enseignants ne sont pas l'ordonnateur ! La question de la prise en charge de cette dépense relève du chef d'établissement.
Et en tout état de cause les livres sont la propriété de l'établissement et doivent bénéficier à l'ensemble du personnel enseignant et pas à un seul... donc pas question que l'ouvrage reste à demeure chez le demandeur.

Vous n'avez jamais acheté le Gavard pour le lire chez vous, vous n'utilisez pas non plus d'ordinateur portable,....

Enfin quoi, un enseignant achète un bouquin.... Sur le principe, évidement le livre doit rester au bahut, du moins il doit être répertorié au CDI et pouvoir servir aux autres enseignants ou au prochain. Mais occasionnellement, il peut être utilisé at home.

Bixente a écrit:

Une enseignante souhaite que j'achète des livres sur le budget de l'établissement pour qu'elle prépare ses cours chez elle (elle souhaite bien sur garder les livres chez elle. Elle estime que le matériel pour préparer ses cours doit être financé par l'établissement).
Comment réagissez vous a cela ? Existe t il un texte cadrant ce type de dépense ?

Le CDI a des crédits, les disciplines aussi. S'il y a des commandes de livres sur ces crédits, aprés je ne vais pas voir où ils sont. Je n'ai qu'exceptionnellement un avis sur le bien fondé des dépenses pédagogiques et je laisse le CE en juger de l'opportunité.
A titre personnel j'achéte des costumes uniquement pour les mettre pour le boulot. Il ne me viendrait pourtant pas à l'idée de les faire payer par le lycée.

Retu, le problème n'est pas tant l'achat du bouquin que le fait que l'enseignante veuille faire financer une dépense personnelle (puisque, si j'ai bien compris, elle désire réserver l'ouvrage à son seul usage) par l'EPLE. Que tu lises le Gavard (t' as de drôle de lecture, toi ) de l'EPLE chez toi, c'est une chose mais que tu t'en réserve l'usage exclusif (voire que tu finisse par ne pas le restituer lors de ton départ) en est une autre.

Après, on ne voit pas où passent les fournitures achetées avec les crédits du CDI ou de la discipline concernée. Ici, les clés USB achetées par paquet de cent, on les revoit jamais...

Personnellement, j'achète mes petites fournitures (avec mon gros salaire) : crayons, ouvrages,... et j'ai toujours utilisé mon ordinateur (j'ai pas de portable pro, moi...) et mon imprimante personnels pour des besoins professionnels, sans présenter la facture à l'institution.

Merdre... Grillé par l'Homo Radinus (faut dire que son costard, il l'a acheté en 1899 après la ruée vers l'or du Klondike)...

Pour ce qui est des commandes des profs, il y a les coordonnateurs de discipline. Je n'achète que ce que eux demandent. Si le prof X ou Y vient me voir sans passer par eux, je les renvoie gentiment en leur expliquant le circuit. Et si le coordonnateur vient me voir en me disant que c'est ok, j'achète (s'il y a des crédits bien sûr ) et peu importe ce que le prof demandeur veut faire de ce qui est commandé (sauf si la demande est vraiment extravagante, dans ce cas je demande quand même à quoi ça sert).

volcan a écrit:

A titre personnel j'achéte des costumes uniquement pour les mettre pour le boulot. Il ne me viendrait pourtant pas à l'idée de les faire payer par le lycée.

Et pourquoi pas, faut avoir un beau costard pour faire la star, et savoir être galant avec sa secrétaire (Quelle image horriblement machiste, j'ai honte, que j'ai honte, fini les fleurs pour Josiane!)

Extras. Le reste des frais est consacré à des dépenses diverses, telles que les cartes de vœux (8.000 euros pour Montebourg, contre 1.150 pour Urvoas et 23 pour Dosière). Sans oublier les surcoûts d'habillement (200 euros) et frais de coiffure (20 euros) de Dosière, les télégrammes et autres fleurs (80 euros pour Montebourg), note Libération.

POLITIQUE

• Par Lefigaro.fr
  
• Mis à jour le 04/08/2009 à 17:26