Le ministère de l’Éducation nationale veut créer une indemnité spéciale pour les enseignants du premier degré. La
mesure figure dans un protocole d’accord soumis aux organisations syndicales. Le texte propose par ailleurs une
hausse des petits salaires.
Malgré un contexte budgétaire contraint, le ministère de l’Éducation nationale entend mobiliser “de nombreux moyens”
pour ses personnels. Dans un protocole d’accord sur les parcours et les rémunérations qu’il vient de soumettre aux
organisations syndicales, le ministère dit vouloir rapprocher les niveaux de rémunération et les perspectives de carrière
des enseignants. Dans cet objectif, le texte propose “la création d’une indemnité au bénéfice des enseignants du premier
degré”.
Cette prime, qui pourrait, à en croire les syndicats, s’établir entre 300 et 400 euros par an, vise à “reconnaître des
missions qu’ils accomplissent au titre du suivi et de l’évaluation des élèves”. Elle serait en partie financée par l’abandon
des évaluations des élèves en CE1 et CM2.
Le texte du protocole précise que l’indemnité prendra notamment en compte :
- l’évaluation pédagogique des élèves en début de cycle ;
- les “temps de concertation et de travail en équipe”, particulièrement pour plancher sur les nouveaux projets éducatifs
territoriaux, les écoles devant en effet s’organiser avec les communes pour la mise en place de la semaine de quatre jours et demi ;
- le temps d’accompagnement des élèves en situation de handicap.
le protocole d'accord
source : extrait d'un article acteurspublics.com du 26 avril 2013
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"Mad Max en Père-la-Vertu, on aura tout vu !!!" (Tavi Lou Pastou, 10 avril 2013)
"Comme pertinemment indiqué par mon vieux pote Mad Max (le lapin rouge, le 25 octobre 2021, mais comme dirait Obélix, je ne suis pas vieux !)