LMDV s'égare (Montparnasse)

Habiter Paris procure certes des avantages sur le plan culturel... encore faut-il en avoir les moyens ; or, je n'ai jamais été examiner le budget de mes éminents collègues de catégorie C, mais m'est avis qu'une fois payés le loyer, les impôts, la Rentre-Avec-Tes-Pieds et la bouffe (ben oui, quand même!), il ne doit plus rester grand chose à consacrer aux avantages culturels (sauf à se priver de l'occasion de profiter des vacances pour s'évader au moins une fois par an de Paris, et encore...)

... alors, l'argument des avantages sur le plan culturel, tu m'excuseras, mas bon...

(quant à l'indemnité de résidence, là je  franchement )

Pour éviter de réitérer les débats récents, je me permets de faire remonter cette judicieuse remarque du Lapin des Técis, 7 posts plus haut :

L'intendant zonard a écrit:

Heu, j'aurais pointé un lien et/ou utilisé la fonction de citation, parce que là tu risques de te prendre les mêmes retours de bâton que le gentil collègue que tu cites...

LMDV faisait allusion à un témoignage dans un fil suscita quelques réactions.

L'intendant zonard a écrit:

Ah, alors face aux cas cités ci-dessous, le conseil de discipline n'est pas une réponse normale mais une lubie du chef d'établissement ou de la salle des profs qui se défoule sur un petit chéri ?

- tentative de vol des 15 PC portables d'une salle de cours, préméditée avec grand sac de sport, tenaille pour couper les antivols, et organisation d'un service de guet
- harlem shake commençant par insultes au prof, placées sur le web avec signature
- agression d'un autre élève à la sortie de l'établissement, avec pour arme un outil volé à l'atelier. Un marteau.
- organisation de filière de vol à grande échelle de matière d'oeuvre de l'atelier
- introduction dans l'établissement d'un pistolet à gaz, utilisé pendant les mouvements de foule des fins de séquence pour tirer au hasard sur les élèves, mais sur les filles de préférence quand même
- vol dans le casier du prof d'un corrigé de devoir, avec diffusion à la moitié de la classe, donc un quart de la classe fournit exactement le même texte, enfin sauf ceux qui ne recopient que la 1e partie du devoir et pas la deuxième moitié de la dissertation.
- 130 demi-journées d'absence, mais absentéisme interne : les clients sont dans l'établissement, autant aller les chercher en maison des lycéens

J'en ai encore sous le pied, je continue ?

En conseil de discipline, je n'hésite pas à dire à l'élève : ça y est, vous avez passé 16 ans et vous êtes devant ce conseil, vous allez enfin être débarrassé de l'école qui vous emmerde depuis une douzaine d'années. Mon CE n'aime pas quand je dis ça, et pourtant j'ai peu d'autres occasions de lire la reconnaissance dans les yeux de mes élèves...

"Dès lors que certaines limites sont franchies" disais-je.
Ce n'est pas à toi que je vais expliquer que les "limites", ça ne sera pas les mêmes dans le 9-3 et dans un petit collège de la France rurale et profonde (exemple extrême pris exprès pour). Je pense que certains motifs de conseil de discipline ferait doucement sourire à côté de la liste d'exemples vécus que tu donnes. Mais c'est aussi la réalité de pas mal d'établissements de notre beau pays, et si les problèmes sont d'une nature et d'une ampleur considérablement différentes à ceux de tes contrées, ce sont quand même des problèmes, et qu'il faut résoudre.
Tout ceci pour dire qu'il y a encore peu, et pour des raisons diverses, dans nombre d'établissements de la France profonde et moins profonde la tenue d'un conseil de discipline relevait de l'exceptionnel, même si l'exceptionnel en question serait pour toi d'une banalité confondante.

Tu sais Néthou, les gamins, si c'est pas toi qui les fais ch., c'est eux qui t'emm.nuient. Ma gamine est dans le collège du quartier, où le CPE se rend pénible auprès des élèves en leur faisant des remarques sur leur tenue vestimentaire. Et ça occupe les odieux. J'adore.

Alo, je suis d'accord avec vous.

L'Intendant Zonard, je suis également d'accord avec ce que vous décrivez, que j'ai vu -en moins important et concentré- dans certains établissements de ma ville (qui n'est pas dans le 9-3). 

Je n'ai aucune solution à proposer. Je ne vois que des impasses devant nous, tant personnels administratifs qu'enseignants, à l'heure actuelle dans les EPLE.

Bref, c'est pas la joie, quoi... Ce n'est pas non plus le pire, mais parfois, certains matins, j'avoue que j'arrive avec la boule au ventre en me demandant ce que me réserve la journée.

En tous cas, merci pour votre forum, que je lis souvent, car il permet aux -trop rares- enseignants qui le voudraient, d'un peu mieux connaître la nature du métier de gestionnaire, et son utilité dans les EPLE. C'est vrai que le manque de discussion et de collaboration entre les équipes péda et l'administration caractérise beaucoup d'établissements.

Je ne vous ennuierai plus, promis! Et bises!

Madelon a écrit:

Je ne vous ennuierai plus, promis! Et bises!

Que nenni, très chère, que nenni !
Du reste chère Madelon (et nonobstant tout le respect qui vous est évidemment dû), nous avons besoin de vous pour nous servir à boire...


(désolé, elle était trop tentante...)

D'accord avec Néthou. Pas seulement pour le coup à boire (mais on ne va pas dire non ).

On voit ceux qui ont fait le service... ou qui regretteraient de ne pas l'avoir fait?...

Bises! (pour le coup à boire, je sers parfois, OK, mais j'accompagne toujours... ).

Classe 85, bitard ! très chère amie...
Au plaisir de votre accompagnement (mais c'est moi qui régale, bien entendu)

Après le gel du point d'indice, l'action sociale en prendra-t-elle un coup ?

L’action sociale après le gel du point d’indice et la réduction des avantages catégoriels. Dans son projet de loi de finances 2014, actuellement en cours d’écriture, le gouvernement envisage de réduire les crédits alloués à l’action sociale interministérielle des fonctionnaires de l’État. C’est ce que le cabinet de la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a annoncé à la fin du mois de juin aux organisations syndicales. Près de 20 millions d’euros seraient supprimés sur un montant de quelque 140 millions d’euros.
[...]
Le programme 148 du projet de loi de finances, qui sera présenté à l’automne au Parlement, prévoit une baisse des crédits notamment consacrés à l’aide à l’installation des agents – crédits dont le montant peut approcher 700 euros annuels par agent en Île-de-France ou en Provence-Alpes-Côte d’Azur – et une réduction des chèques emploi service universels (Cesu) pour la garde d’enfants.[...]
L’action sociale interministérielle englobe des prestations communes à l’ensemble des fonctionnaires de l’État. Elle s’ajoute aux prestations que verse chaque ministère à ses seuls agents et dont les montants varient considérablement d’une administration à l’autre, particulièrement en matière de protection sociale complémentaire. “Il serait nécessaire d’harmoniser l’action sociale entre les administrations en renforçant les crédits interministériels, juge Martine Simon (CGT). Le gouvernement fait tout le contraire !”



source : extrait article lettre acteurspublics.com du 9 juillet 2013

De la protection médicale des fonctionnaires...

“Un fonctionnaire peut être malade au Quai d’Orsay ou à Bercy. À l’Éducation nationale, il vaut mieux qu’il reste en bonne santé…” La réflexion désabusée de ce fonctionnaire de la Rue de Grenelle illustre les importantes disparités de couvertures santé qui perdurent entre ministères. Des différences parfois flagrantes qui s’expliquent par l’inégal soutien financier des administrations à la protection sociale complémentaire de leurs fonctionnaires. Libres de participer comme ils l’entendent, les ministères se montrent diversement généreux : le ministère de l’Éducation nationale a consacré en moyenne 6 euros, en 2012, à la couverture complémentaire santé et prévoyance de chacun de ses agents, contre 19 euros au ministère de la Justice, 24 euros à l’Écologie, 67 euros aux ministères financiers ou 120 euros au ministère des Affaires étrangères.
Ce bilan chiffré de la Mutualité fonction publique (MFP) – la plus importante fédération de mutuelles du secteur public –, que s’est procuré Acteurs publics (lire ci-contre) confirme le constat de la Cour des comptes. Dans un référé, les sages pointaient des “disparités de couverture”, des pratiques peu homogènes et des efforts financiers inégalement répartis selon les ministères. “Certains y consacrent par agent un montant jusqu’à 20 fois plus important que d’autres”, écrit la Cour. Au-delà d’être inéquitable, l’effort financier de l’État employeur est modeste, estimé entre 50 millions et 100 millions d’euros.

source : article lettre acteurspublics.com du 15 avril 2013

Mad Max a écrit:

De la protection médicale des fonctionnaires...

“Un fonctionnaire peut être malade au Quai d’Orsay ou à Bercy. À l’Éducation nationale, il vaut mieux qu’il reste en bonne santé…” La réflexion désabusée de ce fonctionnaire de la Rue de Grenelle illustre les importantes disparités de couvertures santé qui perdurent entre ministères. Des différences parfois flagrantes qui s’expliquent par l’inégal soutien financier des administrations à la protection sociale complémentaire de leurs fonctionnaires. Libres de participer comme ils l’entendent, les ministères se montrent diversement généreux : le ministère de l’Éducation nationale a consacré en moyenne 6 euros, en 2012, à la couverture complémentaire santé et prévoyance de chacun de ses agents, contre 19 euros au ministère de la Justice, 24 euros à l’Écologie, 67 euros aux ministères financiers ou 120 euros au ministère des Affaires étrangères.
Ce bilan chiffré de la Mutualité fonction publique (MFP) – la plus importante fédération de mutuelles du secteur public –, que s’est procuré Acteurs publics (lire ci-contre) confirme le constat de la Cour des comptes. Dans un référé, les sages pointaient des “disparités de couverture”, des pratiques peu homogènes et des efforts financiers inégalement répartis selon les ministères. “Certains y consacrent par agent un montant jusqu’à 20 fois plus important que d’autres”, écrit la Cour. Au-delà d’être inéquitable, l’effort financier de l’État employeur est modeste, estimé entre 50 millions et 100 millions d’euros.

source : article lettre acteurspublics.com du 15 avril 2013

Ca reprend une info déjà donnée par Bastien. Copieur!

Bastien est revenu !!!  Apparemment pas encore tout à fait guéri !

Je ne savais pas où cela, donc je permets de le poster sur ce fil (que les modos et administrateurs me pardonnent)

(ADAENES gestionnaire) Mon établissement baisse de catégorie, par conséquent ma NBI baisse. Jusque là tout va bien. 

Ce qui me choque, et que je trouve profondément injuste c'est que mon chef d'établissement bénéficie d'une clause de sauvegarde. Après quelques recherches sur internet, et bien évidemment sur des documents du SNPDEN il s'agirait même d'un décret. 

De mieux en mieux ma petite dame, de mieux en mieux! 

Dites-moi que ce n'est pas que dans ce ministère qu'il y a ce genre de choses?

C'est comme ça, et lié au fait qu'eux ont obligation de mobilité. Nous pas. Nous ne sommes pas CE mais il ne nous est pas interdit de le devenir, sous certaines conditions. Après, il vaut mieux que ce ne soit pas que pour de raisons statutaires  

Pour info, certains syndicats sont parvenus à négocier dans certaines académies un truc de ce genre pour les AC perdant leur agence comptable du fait des modifications de la carte.

Ah merci ALO. C'est justement toutes ces informations que mon Rectorat n'arrivait pas à me fournir. Assez "amer" après cette nouvelle, l'horizon s’éclaircit à la lumière de ces informations.

Honnêtement devenir CE ne m'intéresse pas. Si je devenu ADAENES après les IRA c'était justement afin de bénéficier de notre "avantage" supposé, à savoir la possibilité de muter dans un autre ministère incessamment.