Le ministère a conclu un accord pour obtenir la licence microsoft select. J'ai contacté les fournisseurs référencés pour obtenir la licence et les logiciels, mais ils n'ont pas donné suite à ma demande. avez vous eu ses difficultés ?

Aucune.

Je l'attendais !!! Mais pour tout dire, j'imaginais que ce serait IZ qui me fasse la remarque....
Ui je sais qu'il existe des logiciels libres et personnellement je les utilise. Ce n'est pas pour moi c'est pour la "communauté éducative" !!!! et le personnel administratif qui ne jurent que par Microsoft, malheureusement. On me demande donc de mettre à jour les versions. Mais je cherche une solution qui ne plomberait pas mon budget. J'ai vu qu'il existait un accord avec le ministère pour obtenir à un prix raisonnable les versions 2003, or jusqu'ici les fournisseurs référencés ont été plutot silencieux à ma demande. Je voulais simplement savoir si vous aviez été confrontés à cette situation et comment vous aviez contourné le problème..

Mon AC répète souvent qu'il faut faire des choix donc soit tu investis dans du MS (2007 pas 2003), soit dans du matos pédago......ou des voyages !

Sans esprit de polémique, si il y a un domaine dans lequel notre rôle de conseil doit jouer à fond, c'est dans le choix de logiciel quand il existe une option payante et sa contrepartie gratuite. D'abord, il faut convaincre le CE, sinon ce n'est même pas la peine, que TOUTE l'administration doit utiliser une suite bureautique libre (je le dis d'autant plus tranquillement que ce n'est pas le cas chez moi et que j'attends les prochaines demandes de renouvellement pour relancer l'offensive). Ensuite, il faut faire le même boulot auprès des enseignants, notamment ceux des sections management et gestion qui se roulent par terre dès qu'on évoque l'idée du libre parce que bien sûr, ça revient à condamner leurs élèves qui vont rater leur bac, ne seront jamais pris en stage et sont condamnés à être des sous-citoyens toute leur vie pour n'avoir pas utilisé une suite bureautique payante pendant leurs études.

Bref, pour ces cas désespérés (de profs, pas d'élèves) et si le CE ne veut pas aller au conflit, c'est fromage ou dessert. Ils veulent du payant? OK, donc pas de nouveaux ordis, pas de vidéoprojecteurs, pas de TBI...

Dans ce cas, pour la licence microsoft select plus (select tout seul a déjà disparu, microsoft powa), vois ici, peut-être.

LMDV/LG a écrit:

Aucune.

Franchement, la perspective d'acheter, même pas trop cher, des licences des logiciels Krosoft dans leur version 2003... en 2013, est-ce que vous vous rendez compte du f...ge de g...le que cela représente ? Et cela pour des élèves qui entreront sur le marché du travail en 2016 ou en 2023 ?

En ce qui me concerne, j'utilise des logiciels libres qui sont à jour de la version de la semaine. J'utilise donc, personnellement et professionnellement, des logiciels bénéficiant des derniers développements de la technique logicielle et des derniers résultats des tâtonnements en matière ergonomique. Le seul coût que je dois supporter, c'est l'effort que je fais de temps à autre de rapporter une imperfection de détail, mes rapports étant généralement écoutés et pris en compte.

Je souhaite bien du courage à un utilisateur de Krosoft qui voudrait émettre une suggestion sur leurs logiciels, surtout en utilisant une version de dix ans d'âge ! Mais comme les gens qui réclament du Krosoft sont généralement incapables d'utiliser un ordinateur, vous me direz que ça n'a pas beaucoup d'importance. Ils payent pour avoir un maître, pas pour un outil.

Pour l'instant les ordinateurs ne font pas beaucoup plus de choses que d'enregistrer notre correspondance et calculer notre compta. Quand vous aurez un implant dans le corps pour un problèmle cardiaque, et que vous monterez dans une automobile gérée bien plus qu'actuellement par un ordinateur, tolérerez-vous que les logiciels auxquels vous confierez votre vie soient notoirement imparfaits et pris en mains par tout un tas de virus, dépassés depuis une bonne décennie, et réalisés par une entreprise étrangère peu soucieuse du bon fonctionnement de la société ?

Répondre à cette question, c'est savoir ce qu'on doit aujourd'hui transmettre aux enfants que n'on nous confie, ce me semble.

Tiens, pour expliquer aux râleurs pourquoi TOUS les ordis seront dorénavant équipés de logiciels libres, la circulaire d'orientation du 1er ministre là.

Participons tous au développement agile. Hop, hop, hop.

Et l'autonomie pédagogique des enseignants, tu en fais quoi?

Les micros sont tous équipés du pack "logiciels libres", mais les enseignants souhaitent préfères exigent (au choix) les logiciels de Micros.... Tout ça parce qu'ils ont acheté à titre perso un micro qui comportait ces logiciels...
Maintenant on peut considérer cela navrant, désolant, rétrograde (au choix) mais parfois un petit geste permet d'avoir un peu de tranquillité. Rappelez moi, on est à quelle période ? on traite de quel sujet en CA actuellement ? Ah ! mais oui !!....

Fitz, ton "petit geste" est une catastrophe pour les élèves, qui, cela te semble donc normal, doivent être formés au truc qu'il y a sur le PC de leur prof. Tu réalises la bêtise profonde de ce raisonnement, digne d'un enseignant de la plus basse extraction ?

Les élèves doivent être formés à n'importe quel logiciel, comme leur prof d'ailleurs. On doit en faire des personnes autonomes et libres, pas des petits singes peinant à imiter ce que fait leur prof sur une version dépassée d'un logiciel hors de prix et présentant de gros problèmes de sécurité et de stabilité.

De toutes manières, si l'on tenait à former les gamins aux dernières versions des logiciels privateurs évoqués, cela supposerait changer les machines tous les deux ou trois ans, étant donné que chaque nouvelle version est codée encore plus mal que la précédente, et exige un matériel supérieur aux calculateurs qui ont permis de remplacer les essais nucléaires par des simulations informatiques, dans les années 90. Pour écrire "hello world" sur une imprimante, c'est du grand art.

En lieu et place de quoi il conviendrait d'utiliser, et systématiquement, des logiciels libres performants, disponibles sur tous les principaux systèmes informatiques, fonctionnel sur des machines de plus de dix ans d'âge y compris dans leur toute dernière version. Et ce suivant les recommandations du gouvernement, mais ça peut-être qu'il faudrait que les profs soient des fonctionnaires, pour se sentir concernés.

Et si ça doit obliger le prof à s'installer LibreOffice et à "apprendre" à l'utiliser (comme si c'était difficile...), et bien préparer ses cours c'est son boulot, à l'odieux, il n'oubliera jamais de te rappeler son sacerdoce absolu, l'écoeurant trop-plein de travail qui l'empêche de dormir.

Si en plus ça ne coûtait pas de l'argent que par ailleurs les mêmes profs se permettent de prétendre gaspiller par des inventions plus risibles les unes que les autres...

L'intendant zonard a écrit:

Fitz, ton "petit geste" est une catastrophe pour les élèves, qui, cela te semble donc normal, doivent être formés au truc qu'il y a sur le PC de leur prof. Tu réalises la bêtise profonde de ce raisonnement, digne d'un enseignant de la plus basse extraction ?

Mon IZ, t'es un peu de mauvaise foi !

Le truc équipe la plupart des entreprises (et administrations) en France, qu'on le déplore ou non...
Les dernières versions du bidulle n'apportent rien par rapport à la version 1997-2003... d'où la campagne de pub de Machin pour inciter les entreprises à passer à la version 2007. Et les erreurs et imperfections de la première version existent toujours.
Les logiciels sont stables et fonctionnent même sur mon antiquité (qui fonctionne avec XP Pro), jugée obsolète depuis plusieurs années (comme son propriétaire d'ailleurs).
Les problèmes de sécurité sont inhérents au nombre d'utilisateurs, pas au système utilisé (il vaut mieux faire un virus qui concernera 90 % des utilisateurs qu'un virus qui va seulement em... 3 olibrius).
Les connaissances et compétences des élèves notamment en bac pro secrétariat/ comptabilité demeurent très limitées (et je suis poli) en bureautique et ils feront comme tout le monde, ils s'adapteront aux outils que leur employeur voudra bien leur fournir. Passer de l'un à l'autre ne pose pas de problème majeur. Les traiter de "petits singes" est une insulte à leur intelligence.
Se servir d'une boite de conserve idiote même dotée d'un SE ou de logiciels libres, n'a aucun impact sur la capacité des élèves à devenir des citoyens autonomes, libres, égaux, fraternels et républicains !

Le seul véritable argument (hors le souhait du gouvernement de favoriser les logiciels libres) est l'argument financier : mettre du pognon dans cette suite (et in fine dans la poche de BG), c'est renoncé à financer de vrais projets.
C'est juste une catastrophe pour les finances de l'EPLE.

Rien à faire, nous ne serons pas d'accord. Cyniquement, mon bahut a de quoi se payer des licences de trucs et de machins, celles de bureautique aussi. Sauf que tu sembles négliger le fait que nous sommes en 2013, et que ta version de référence du logiciel bureautique auquel tu reproches surtout son prix, elle a déjà l'âge de raison ! Or c'est justement ce qu'il faut éviter, mettre les élèves devant des trucs qui sont déjà dépassés au moment de leur initiation, attitude imbécile du mauvais prof qui n'a pas envie de devoir vérifier si son cours n'a pas besoin d'une retouche.

Si tu veux mettre MS Office 2010 sur une machine millésimée 2008, ou sur un petit netbook, tu vas la sentir passer, je te le garantis. L'argument des virus qui s'attaquent seulement aux logiciels qui ont du succès est toujours intéressant à reprendre : effectivement, c'est connu, Linux n'est que très peu utilisé. Juste par 95 % des serveurs qui font tourner l'Internet. Des machines qui ne représentent aucun intérêt pour les cybercriminels, naturellement.

Pour un logiciel libre, une faille potentielle qui pourrait laisser un espace au développement d'un maliciel, c'est un intolérable défaut de qualité que tous les mainteneurs vont d'attacher à réduire au plus vite, et c'est souvent en 48 heures, tests compris. Chez le principal éditeur de logiciels privateurs, c'est un enquiquinement qui va contraindre à dépenser une microscopique fraction des bénéfices engrangés sur les ventes forcées du logiciel en question, alors qu'on ferait tellement mieux de développer un "antivirus" qu'on finira bien par rendre payant un jour.

Ensuite, sur la question plus largement du respect de l'utilisateur, de sa liberté et de la pérennité de ses données, je te renvoie au consternant feuilleton de la tentative de standardisation du format XML, où l'effrayante mauvaise foi et les pratiques de sabotage de ce fameux éditeur américain sont apparues au grand jour. http://fr.wikipedia.org/wiki/Office_Open_XML

LuckyLoser a écrit:

Le truc équipe la plupart des entreprises (et administrations) en France, qu'on le déplore ou non...

Cet argument ne tient pas la route.

D'abord, dire "on fait comme ça parce que tout le monde fait comme ça", c'est un peu limité...

Ensuite, le "truc" qui équipe la plupart des entreprises (je reviendrai plus tard sur l'administration), c'est a minima Office 2007, c'est-à-dire le machin qui a remplacé les menus traditionnels par le fumeux "ruban". A cause de ce ruban, il y a davantage de différence d'ergonomie (donc de prise en main) entre Office 2003 et Office 2007 et suivants qu'entre Office 2003 et LibreOffice. S'équiper en Office 2003 au prétexte d'habituer les élèves à un environnement qu'ils auraient en entreprise est donc une aberration ne serait-ce que pour cette raison.

C'est de toutes façons une aberration car lesdits élèves n'entreront dans leur entreprise que dans 5 à 10 ans (selon leur âge) : qui sait à quoi ressemblera à ce moment-là l'ergonomie de l'outil dont sera équipée ladite entreprise ?

Ce ruban est d'ailleurs le meilleur cadeau que MS ait fait au libre : il a démontré que les gens pouvaient s'adapter à autre chose que ce à quoi ils étaient habitués. Dont acte.

Quant aux administrations, on peut discuter. Je ne connais pas l’équipement de toutes les administrations, loin s'en faut, mais je sais par exemple que toutes les finances publiques (douanes, impôts, trésor) ont basculé depuis déjà au moins deux ou trois ans sur OpenOffice. Quant aux CT, dans mon département le CG qui renouvelle tous les PC des collèges tous les trois ans ne les équipe plus qu'avec OpenOffice depuis au moins 2008. Je serais surpris que d'autres CT n'aient pas adopté cette politique.

Pour le reste, je partage sans réserve tous les arguments développés par l'IZ.

Mon administration était passée à OpenOffice il y a quelques années ; elle vient de repasser à MS Office

Résultat : mes docs ont triplé de taille et le délai de mes impressions a suivi le mouvement obligé de refaire tous mes modèles et en + on a dû payer une fortune pour ça