Demi-journée de pré-rentrée

Bonjour à tous,

Je m'interroge sur la seconde demi-journée de prérentrée. L'année dernière elle avait été faite un samedi matin, ma CE de l'époque ne m'avait pas demandé d'être présente. Cette année, nouvelle CE et demi-journée un mercredi matin. Je ne travaille pas le mercredi matin, mais elle me demande d'être présente. Comme je ne suis pas au courant de qui est concerné par cette demi-journée je reste perplexe. Perso j'ai fait des horaires normaux le jour de la première demi-journée de prérentrée des professeurs.
Si quelqu'un peut m'éclairer, je suis un peu perdue.

Merci par avance.

Ici, les journées de prérentrée se font en une journée, comme leur nom l'indique, ce qui fait qu'on ne fait pas une prérentrée en septembre et une autre en novembre. Curieuse méthode, non?

Une demi-journée le jour de la pré-rentrée et une autre demi-journée avant les vacances de la Toussaint pour retravailler sur le début de l'année et les projets péda en cours à mettre en place.
Ma question : est- ce que je suis concernée par cette demi-journée ou non? Je ne sais pas.

Tu es concernée par tout ce qui fait 1607 heures entre le 1er septembre et le 31 août.

Et donc, pour poursuivre sur le cheminement de pensée de D6, si tu ne travailles pas le mercredi matin mais qu'elle te demande d'être présente, tu équilibreras tes 1594 h théoriques en étant absente sur une autre demi-journée (par exemple).

En tous cas, c'est le fonctionnement tel qu'il faut le lui expliquer. Car si elle demande ta présence, c'est sans doute qu'elle ne maîtrise pas mieux que toi la distinction qu'il convient de faire entre la façon dont s'organise le temps de travail des enseignants et la façon dont s'organise le temps de travail des autres fonctionnaires.

C'est peut-être le moment de revendiquer une petite plage horaire pour causer des choses partagées entre intendance et ces drôles de personnages de salle des profs ou de la vie sco. On ne peut pas en même temps être d'une profession qui s'estime ignorée quand ce n'est méprisée par tous ces zautres-là et en même temps zapper les quelques rares occasions de se faire repérer, reconnaître, voire apprécier, tout en s'évitant par la même occasion et par une mise au point astucieuse, préventive, toute une série de pataquès et d'incompréhension avec ces mal-appris.
Le seul truc : demander au CE, la parole avant la distribution des EdT. Après c'est foutu, ils sont comme de grands enfants indisciplinés, très mal-polis, inattentifs, ingérable sauf à jouer du martinet.
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Est-ceVP a écrit:

On ne peut pas en même temps être d'une profession qui s'estime ignorée quand ce n'est méprisée par tous ces zautres-là et en même temps zapper les quelques rares occasions de se faire repérer, reconnaître, voire apprécier, ...

Ici, pas de 1607 h. Je vais d'office à la réunion qui se tient lors de la journée de solidarité, pour les raisons invoquées ci-dessus. Mais c'est aussi parce que j'ai la chance d'avoir un CE qui me laisse suffisamment de liberté pour qu'en retour je ne compte pas mes heures. A agir ainsi, on se positionne d'un côté, on apprend bien des choses de l'autre, choses intéressantes en soi pour une meilleure connaissance ethnologique, ou intéressantes car on aperçoit subitement du boulot se profiler à l'horizon et du coup le coup de grisou se fait moins violent le moment venu. Accessoirement, la simple présence du gestionnaire lors de ces raouts permet de désamorcer facilement quelques bombes. Et, au fond, est-ce que ça n'est pas sympa de sortir parfois le nez des chiffres et reprendre pied avec une certaine réalité de terrain?