Selon le titre d'un article de l'édition du 22 septembre du journal le Monde ici.
Où comment il est expliqué dans cet article que les 40 000 recrutements annoncés pour 2013 sont, de facto, sous-estimés....
(extraits)
Les enseignants ancienne mode (NDLR : selon la procédure Chatel) seront affectés dans les classes à la rentrée 2013 (avec
une décharge de formation) ; les professeurs nouvelle formule iront à mi-temps dans les nouvelles Ecoles supérieures
du professorat et de l'éducation, ESPE, et à mi-temps face aux élèves, devant une classe. Ces deux mi-temps ont servi de
base de calcul au budget, mais seront discutés entre le ministère et les syndicats.
22 100 POSTES POUR REMPLACER LA TOTALITÉ DES DÉPARTS EN RETRAITE
Deux concours successifs vont donc être organisés. Le premier est déjà en marche, les étudiants y sont inscrits et vont plancher
dès la dernière semaine de septembre s'ils veulent devenir professeurs des écoles, début 2013 pour les enseignants de lycées et
collèges. Quelque 22 100 postes leur sont offerts : 9 000 pour le premier degré (contre 5 000 en 2012), et 11 000 pour le second
degré (8 600 à la session précédente). Ces 22 100 postes doivent permettre de remplacer la totalité des départs en retraite.
Pour la première année depuis 2008, on sort de la logique du "un sur deux", c'est-à-dire du non-remplacement de la moitié des
départs à la retraite qui a prévalu sous Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
Si le gouvernement s'était arrêté là, il aurait assuré la fin du un sur deux mais n'aurait pas commencé à créer les 60 000 postes
promis par François Hollande pendant la campagne présidentielle pour compenser les coupes opérées sous le quinquennat Sarkozy.
Seul le scénario d'un deuxième concours 2013 permet de passer le cap des 40 000 recrutements et d'engager le recrutement des 60 000.
Ainsi, au printemps 2013, plus de 20 000 autres nouveaux enseignants seront recrutés dans le cadre d'un autre concours. Ces lauréats-là,
première génération des "profs-Peillon", iront dans les toutes nouvelles ESPE qui vont être créées pour la rentrée.
Ils y seront formés à mi-temps et enseigneront à mi-temps, comme stagiaires rémunérés, dans un établissement. Ces 20 000 recrutements
correspondent donc à environ 10 000 "temps pleins" de professeurs sur le terrain. Il faudra attendre l'annonce du projet de loi de finances
2013 pour connaître leur nombre exact et la répartition entre premier et second degré, mais l'architecture du recrutement 2013 sera celle-ci.
IL VA FALLOIR EN 2013 RECRUTER TROIS FOIS PLUS D'ENSEIGNANTS QU'EN 2012
En revanche, on ignore aujourd'hui si ce second concours recrutera des étudiants de master 1 ou en master 2. C'est un des sujets discutés
lors de la concertation qui s'est ouverte début juillet pour refonder l'école.
Le défi est de taille. Il va falloir en 2013 recruter trois fois plus d'enseignants qu'en 2012, alors que tous les postes n'ont pas pu être pourvus
aux concours ces dernières années, par manque de candidats au niveau.
Pour recruter ces 40 000 nouveaux profs, il faudrait que 40 % d'une génération de diplômés de master 2, toutes disciplines confondues,
postulent pour devenir enseignants. Le ministre, qui fustige le pessimisme ambiant, veut y croire. Comme Christian Chevalier, secrétaire
général du SE-UNSA. Ce dernier parie sur un engouement plus fort pour les concours du fait du chômage et des difficultés d'insertion
professionnelle des jeunes. Thierry Cadart, du SGEN-CFDT, dit déjà constater, à la suite des premières annonces de la gauche,
"un frémissement des vocations sur le terrain". Moins optimiste, le SNES-FSU demande par la voix de daniel Robin, un de ses co-secrétaires
généraux, que des allocations soient immédiatement versées aux étudiants se destinant à l'enseignement afin de "les mettre dans les
meilleures conditions de préparation des concours".
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"Mad Max en Père-la-Vertu, on aura tout vu !!!" (Tavi Lou Pastou, 10 avril 2013)
"Comme pertinemment indiqué par mon vieux pote Mad Max (le lapin rouge, le 25 octobre 2021, mais comme dirait Obélix, je ne suis pas vieux !)