Moi, je vous conseille de lire les pages 159 à 170 du rapport de la mission d'information de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale (2942) ; c'est la liste des personnes auditionnées et des personnes rencontrées lors des déplacements de la mission parlementaire. vous aurez beau cherché vous n'y trouverez aucun représentant de notre beau ministère. Seuls les représentants de l'enseignement agricole sont mentionnés avec le directeur adjoint chargé de la formation professionnelle de l'EPLEFPA (ainsi que le cuisinier du restaurant scolaire), le proviseur et la directrice de la production du lycée agricole de Mayotte, la directrice du CFPPA de Nantes.
Les mots "éducation nationale" ne sont mentionnés que quatre fois pour une seule proposition :
"Proposition n° 29 : transfert de la tutelle des gestionnaires des collèges et lycées de l’Éducation nationale aux collectivités territoriales compétentes." (pages 89, 140, 143 et 151).
Ainsi, l'éducation nationale est citée autant de fois que les "carottes" (pages 23, 82 et 87).
En politique, quand on n'est pas représenté, on n'existe pas...

volcan
(il y a un lycée agricole à Mayotte?)

il doit y avoir du rhum agricole...

Bozinchu a écrit:

il doit y avoir du rhum agricole...

Autant qu'en Corse...
Pour rappel, 90% des Mahorais sont musulmans... Les principales productions sont le poulet, la banane, le manioc et l'ambrevade,...

Mais les 10% qui restent, doivent picoler un max

Tu n'as pas tort...

"A Mayotte, les jeunes ont un comportement spécifique envers l'alcool et le tabac du fait de leur environnement social, culturel et religieux.
Selon une enquête de 2003, 36% des jeunes buveurs déclarent boire sept verres et plus lorsqu'ils s'alcoolisent. Interdite par la religion musulmane, majoritaire à 96% à Mayotte, la consommation d'alcool se fait en dehors de la famille et le jeune n'a pas de repère sur ce qu'est une consommation à faible risque.
De plus la quasi totalité de ces jeunes sont polyconsommateurs (alcool, tabac, « bangué » qui est l'appellation locale du cannabis)."
in Alcool et drogues : un dispositif de communication spécifique déployé dans les Départements d’Outre-mer, dossier de presse, septembre 2011.

Mad Max a écrit:

Je vous conseille l'interview sur France info aujourd'hui ; lorsque la journaliste interroge la députée sur comment faire du local en Ile de France, région peu agricole car très fortement urbanisée, la députée cite des exemples en Mayenne et en Aquitaine !!!!

Quand même :

http://www.iledefrance.fr/territoire/agriculture-espaces-ruraux

Beaucoup de cultures maraîchères, c'est possible pour les légumes, pour le reste il y a déséquilibre, mais c'est sûrement le cas de pas mal de départements ou régions,  agricoles mais spécialisés dans une seule ou deux/trois productions.
Je me souviens d'un fournisseur qui mettait en avant  : travail des chauffeurs, respect de l'environnement, origine des produits etc mais difficile de pondérer tous les critères.

Le mythe du gestionnaire plus heureux s'il devient déconcentré reprend de la vigueur sur le forum malgré les traitements qu'ils subissent des nouveaux patrons ici et là.
La question demeure en quoi en mode déconcentré le gestionnaire sera t-il plus près du (nouveau) centre de décision ?
Par quoi son plus faible nombre - divisé par autant de régions et de départements - sera t-il compensé pour peser davantage face aux décisionnaires politiques et leurs conseillers en cour ? Par peanuts ?
Le seul intérêt ne serait-il que financier et l'espoir de trajectoire professionnelle individuelle améliorée ?
Pendant ce temps le nombre de fils et de participations à des discussions décomplexées sur l'art, la manière et l'intérêt de passer CE, par C1 ou C2 ou détachement, augmente ici. Ce n'est plus tabou apparemment. Changement d'époque. Le job deviendrait-il attractif maintenant que les obstacles ont été levés ? Les CE moins affreux ou mieux placés sur une trajectoire professionnelle attractive ?
.

C'est pas que les CE soient moins affreux, au contraire, c'est qu'on n'a plus envie de les subir puisqu'on en serait un nous-même plutôt !

À rebours de thème facile a écrit:

Le mythe du gestionnaire plus heureux s'il devient déconcentré reprend de la vigueur sur le forum malgré les traitements qu'ils subissent des nouveaux patrons ici et là.
La question demeure en quoi en mode déconcentré le gestionnaire sera t-il plus près du (nouveau) centre de décision ?
Par quoi son plus faible nombre - divisé par autant de régions et de départements - sera t-il compensé pour peser davantage face aux décisionnaires politiques et leurs conseillers en cour ? Par peanuts ?
Le seul intérêt ne serait-il que financier et l'espoir de trajectoire professionnelle individuelle améliorée ?
Pendant ce temps le nombre de fils et de participations à des discussions décomplexées sur l'art, la manière et l'intérêt de passer CE, par C1 ou C2 ou détachement, augmente ici. Ce n'est plus tabou apparemment. Changement d'époque. Le job deviendrait-il attractif maintenant que les obstacles ont été levés ? Les CE moins affreux ou mieux placés sur une trajectoire professionnelle attractive ?
.

Je pense que nombre de collègues se rendent compte que le métier de gestionnaire ( de base) n'a pas d'avenir que ce soit à la fonction publique d'Etat ou territoriale. Qu'ils cherchent donc des voies de sortie est normal et logique.

Tu peux ajouter urgent et indispensable!

Bonjour,

L'avantage du logement n'est pas négligeable.
Pour ne pas y perdre financièrement, y a t-il beaucoup de postes qui compensent la NAS ? Pas sûr

Oui, hors éduc (nous avons les taux de prime les plus bas)

Au sein de l'educ, c'est moins certain.

Devenir CE a écrit:

C'est pas que les CE soient moins affreux, au contraire, c'est qu'on n'a plus envie de les subir puisqu'on en serait un nous-même plutôt !

Que ceux qui font ce calcul réfléchissent bien avant au fait qu'il faut parfois être sérieusement motivé par l'intérêt des élèves pour arriver à supporter et gérer correctement la salle des profs et parfois les parents d'élèves.

Et là, on est en première ligne quand ça pète et que ça remonte au rectorat voire dans les journaux parce qu'on a eu l'outrecuidance de vouloir faire bouger certaines lignes et plus de vilain CE pas beau pour s'abriter derrière. Un bon CE n'est pas celui qui ne fait pas de vagues parce qu'il achète la paix sociale mais celui qui amène les profs à aller dans le même sens, le bon tant qu'à faire, celui qui pense aux élèves.

Ce n'est pas parce que je leur trouve des défauts sous forme d'efficacité à nos dépens en termes de corporatisme que je trouve leur job facile s'il est bien fait. Allez prendre leur place une année de réforme et vous verrez.

:forum:Je suis fondamentalement d'accord avec ça. IL ne faut pas oublier que s'il nous arrive de devoir dire non, nous ne le faisions jamais qu'au regard de textes et que c'est bien le CE qui doit, quant à lui, se coltiner les humeurs de l'ensemble des personnels, des utilisateurs et des extérieurs (parents, élus, syndicats...)