Cantine scolaire

Je sais de quoi je parle, je ne suis pas né CASU. J'ai été agent au plus bas de la hiérarchie, mais avec ma retraite militaire (petite comparée aux heures et heures et nuits et nuits de service...que j'ai endurées et fait endurer à ma famille), je dépassais d'un micro-iota le sacro saint plafond. J'ai payé plein pot pour trois enfants toutes leurs scolarités et maintenant leurs études sup, sans un centime d'aide. Et personne ne s'est jamais préoccupé de voir ce qui nous restait pour becquetter (c'est le mot exact), ni pour nous chauffer (15 dans des piaules de gamins quand j'étais agent de labo!!!)

Et maintenant il faudrait que je casque pour tous les pauvres de France et d'ailleurs actuels et à venir ? Sous le prétexte que par ma volonté personnelle et par un travail acharné je suis arrivé là où je suis ?

Quand j'étais dans la mer.e, j'ai vu des "plus pauvres" bénéficier de tous les avantages que je leur payais et en jouir sans retenue ni pudeur ni discrètion, et se foutant bien ouvertement de ma gueule.

Alors oui, ma très chère NORAH, je suis une marmotte terriblement et sans doute excessivement humaine, et donc je compatis vraiment à ta situation (passée j'espère), mais je ne peux admettre que l'on me prenne mon blè si durement acquis pour faire les généreux avec des gens n'ayant parfois jamais bossé ou essayé de bosser alors que j'ai été superbement ignoré quand j'avais besoin.

Je n'entends donc pas supporter financièrement toute la misère du Monde.

Quant au travail et ce qui va avec, ce n'est pas une chance ou du favoritisme, c'est un Droit constitutionnel. C'est pourquoi il faut que les personnes en difficulté bénéficient de ce Droit (c'est la mission 1 ère des Politiques) et cesser de vouloir nous faire croire que les travailleurs sont des privilégiés.

Amicalement

jy lancien a écrit:

Et personne ne s'est jamais préoccupé de voir ce qui nous restait pour becquetter (c'est le mot exact),

ronger est le mot exact JY !

jy

je ne serai jamais CASU

j'ai travaillé pour payer mes études

j'ai été femme au foyer avec 3 enfants et un ex mari educ spe, débutant vu notre âge, c a d payé comme un instit autrefois avant professeurs des écoles.

d'accord , c'était mieux que chomeurs
mais nous avons toujours considéré que nous avions pour mission d'éduquer nos enfants à l'acquisition de certaines valeurs:

compter sur eux même d'abord
donner à l'argent la bonne valeur
considérer toujours en même temps leurs droits ET leurs devoirs
garder tête froide et sens des réalités
dépasser la civilisation de l'image et de l'apparence qui avait déjà droit de cité partout

je ne pense pas avoir un quelconque mérite, cela me paraissait évident que mon premier devoir etait de nourrir nos enfants, les habiller et les éduquer.

en cela je reproduisais un schema familial vieux de générations, on n'a jamais été riche dans nos familles...

alors c 'est vrai: mes enfants n'avaient pas les derniers blousons et chassures de marques à la mode, ils n'en ont pas tant souffert que ça , je n'allais pas chez le coiffeur, je cousais mes robes et nous roulions en opel kadett (si certains savent encore ce que c'est !!!!) mes enfants

nous avions choisi UN luxe, nos vacances en camping chaque été, et ils nous remercient aujourd'hui de ce choix.

lorsque je discute aujourd'hui avec mes enfants, largement adultes (plus de 30 ans) ils sont les premiers à dire qu'ils ne comprennent pas la société d'assistance tous azimuts mais surtout profitable aux plus dem..erdards et déresponsabilisante pour tous.

toute généralisation est dommageable, et il existe un certain nombre de familles réellement pauvres ; à celles ci il faut accorder toute l'attention et l'aide nécessaires.

je vois passer en commission de fonds social, des aides à des familles dont les revenus affichés quasi nuls sont à coup sûr renforcés par des revenus occultes; je vois à côté des familles qui viennent me voir pour étaler la dépense de cantine, mais refusent (à tort pour moi) de rentrer dans la catégorie "assistés" du moins c'est comme ça qu'ils le vivent.

un dernier exemple, tiré de l'expérience de mon ex mari, gerant des tutelles aux alllocations familliales :

il avait réussi à ouvrir un compte chez l'épicier pour que la mère d'une famille de 11 enfants puisse aller chercher de la nourriture , le père étant un "gros" joueur au tiercé.

au bout du 3ème mois quand il est allé payer l'épicier, il s'est retrouvé avec une facture phénoménale de bananes....
interloqué il a cherché où étaient allées ces bananes: le père les revendaient , et avec l'argent , continuait de jouer au tiercé.

les enfants eux continuaient de manger de la graine de couscous....

la je me sens vraiment

Cher JY
Oui, ma situation s'est améliorée car j'ai démarré en bas de l'échelle et moi non plus sans aucune aide car pas assez pauvre mais je n'envie pas les gens qui bénéficient d'une aide et dont les enfants n'intégreront jamais normal sup ou autre. J'ai arrété mes études en première année de fac car je devais travailler à côté pour survivre. Mais chacun ses idées et je ne pense pas être en mesure de te faire changer d'avis et je n'aime pas me plaindre car j'estime m'en être bien sortie et beaucoup envieraient mon boulot et mon logement .

JY & AAZUTE
J'ai financé mes études par un pret étudiant et en travaillant les étés. A un moment j'ai été obligé d'arréter comme d'autre.
Je n'ai jamais eu une aide et j'en ai marre de l'assitanat permanent, oui certains ont des difficultées et besoins d'aide Ok mais toute la misère du monde y en a marre.
D'autant plus que s'est tjrs les mêmes qui financent.
D'ailleurs certains pratique très bien, trouvé sur internet un couple de nos chers politiques qui pronnent l'augmentation des impôts ont crée une SCI immobilière pour éviter de payer l'ISF. Bonjour l'exemple.

Evelyne a écrit:

D'autant plus que s'est tjrs les mêmes qui financent.
D'ailleurs certains pratique très bien, trouvé sur internet un couple de nos chers politiques qui pronnent l'augmentation des impôts ont crée une SCI immobilière pour éviter de payer l'ISF. Bonjour l'exemple.

même si j'ai pas fait d'études.

c'est quoi une SCI immobilière, parce que Société Civile Immobilière est déjà immobilière (entre nous y a rien de plus simple que de monter une SCI)

D'accord Patou, par moment les doigts ne sont pas superb synchro avec le cerveau, d'ou faute de frappe.
Je sais qu'une SCI c'est facile à créer. Faudrait simplement aller expliquer aux petite retraités à faible revenu qui se retrouve imposable à l'ISF pour de la spéculation comment éviter de payer.
C'est juste l'apect pas honnète qui me gène.

Je viens juste de reprendre le post et de lire l'intervention de Norah, d'aazute et les autres...
J'ai approuvé JY à 100% et donc, je confirme à Norah que, en ce qui me concerne, il ne s'agit pas de penser qu'il n'est pas concevable d'aider ceux qui sont dans le besoin mais (comme l'ont fait justement remarquer aazute et d'autres), j'ai le sentiment que ce n'est pas par la gratuité qu'on résoudra les problèmes ces personnes là.
Je pense que la gratuité engendre plus d'effets pervers que de "bénéfices".
Ce n'est pas d'encore plus d'assistanat dont la société a besoin mais de boulot pour que ceux, qui ont réellement envie de sortir la tête de l'eau, puisse enfin le faire honorablement.
Mais actuellement, il est souvent plus rémunérateur de vivre des diverses aides et allocations que de travailler et ÇA, c'est scandaleux!

je fais tiout pour aider les familles en difficulté,même provisoire, y compris celles qui ne se signalent pas, mais dont je connais la situation par divers moyens.
mais les quémandeurs professionnels (y'en a) NIET
pour les autres, les vrais dans le besoion, j'ai même osé inscrire les enfants externes (car plus un euro au FSC)...pour leur permettre d'avoir un repas dans la journée
et je ne parle pas des dossiers de bourses extorqués aux familles pour leur permettre d'en bénéficier, parfois même fabriqués de tte pièce parce qu'elles ne peuvent pas fournir de doc (ben voui, y'a des familles qui ne font pas de déclaration de revenus...parce qu"elles ne sont pas imposables)..alors si tu respecte les textes, pas de déclaration, pas de bourses !! donc on bidouille. L'ass sociale ??? c'est quoi cette chose ????

Notre société est en échec car elle est incapable de donner un sentiment de sécurité à la population. Mon propos sera polémique (pardon N@n@rd) et tranchant : d'un côté des forces ultra-libérales veulent tout détruire et tendent à faire de la vie de chacun d'entre-nous un parcours d'angoisse permanent (z'ont rien compris à l'anticipation des acteurs économiques décrite il y a 80 ans...), et de l'autre des forces "sociales" (du Che au Chi...) qui tentent de placer des rustines à chaque crevaison de l'espoir de tranquilité des citoyens. Rustines qui sont d'autant moins sécurisantes que coûteuses et directement placées dans le collimateurs des ultra-libéraux.

Bref, c'est un peu comme la structure de consommation : entre Lidl et Fauchon, les intermédiaires tendent à régresser ; toute notre société devient duale à faire regretter le "Paradis socialiste" soviétique où seuls 5% des citoyens avaient l'accès à des magasins correctement approvisionnés, et pouvaient espérer acheter une voiture nécessitant en temps normal une inscription sur une liste d'attente de 17 ans.

L'alternative qui sera offerte prochainement sera donc : l'enseignement public gratuit avec la cantine gratuite, généralement infecte, et un secteur privé florissant pour tous ceux qui pourront se l'offrir. J'adore.

Sur nos parcours personnels et l'aisance financière, passé 30 ans j'ai réussi l'exploit de gagner ne même nombre de francs mensuels que mon père au même âge. C'est un exploit car je n'y parviens qu'en comptant les très rémunératrices ipédégées de mon énorme Greta (qui me coûtent bien cher en travail...), et parce que je suis à peu près le seul de toutes mes relations à avoir atteint ce nirvana : gagner autant qu'il y a 20 ans (mes parents m'ont eu jeunes) si l'on ne tient pas compte de l'érosion monétaire qui a du atteindre 50% dans l'intervalle.

Même mes relations parmi les "héritiers", (X, barreau, médecine, fortunes familiales, j'ai des exemples d'un peu tous les genres) ne peuvent se targuer d'avoir atteint cet objectif. Comme c'est beau le progrès, comme c'est réjouissant de voir un pays qui s'enrichit et une civilisation qui progresse... Enfin heureusement que je fric je m'en tamponne (sauf celui de ma baraque bien sûr) !

Ouh là, restons concentrés les amis!
Je n'avais pas pensé qu'un sujet sur la gratuité de la cantine scolaire pouvait engendrer un échange aussi dense sur le vécu social de chacun. Aussi, je crois qu'il ne faut pas se laisser aller à des jugements de valeurs sur les familles bénéficiaires des aides sociales. Les dérivent sont inhérentes à tout système établi.
L'essentiel de mon questionnement porte sur l'impact de cette mesure dans notre métier, notamment dans la gestion de la restauration. Quel est le véritable fondement d'une telle mesure?
Ressaisissons-nous et arrêtons de faire la concurrence de la trajectoire sociale la plus pénible, et pensons au métier. Car nous savons tous que malgré la gratuité, il y aura toujours des parents qui exigerons plus, sans contrepartie.
Par ailleurs, penser que l'on peut responsabiliser ceux qui abusent du système en leur faisant payer "l'euro symbolique", on se trompe également.
La gratuité de la cantine nous donnera encore quelques heures de travail en plus, puisqu'il faudra tout de même remplir un dossier administratif. Et pensez-vous que l'assistante sociale sera de la partie pour son instruction?


A long terme, nous serons tous morts...

Le Keynésien a écrit:

Ouh là, restons concentrés les amis!
Je n'avais pas pensé qu'un sujet sur la gratuité de la cantine scolaire pouvait engendrer un échange aussi dense sur le vécu social de chacun.
...

Cette affaire a nourri (gratuitement) pas mal de forums généralistes en débats . Il eut été étonnant qu'il n'en fût pas de même chez des intendants, par contre la tournure que cela a pris ici, effectivement si .
Très peu technique, un peu citoyenne, très personnelle.
C'est qu'elle interroge chacun à propos que quelque chose qui lui est ou a été proche et familier .

Le Keynésien a écrit:

Aussi, je crois qu'il ne faut pas se laisser aller à des jugements de valeurs sur les familles bénéficiaires des aides sociales. Les dérivent sont inhérentes à tout système établi.
...

C'est très bien de le rappeler et quant aux origines, il faut faire un petit tour dans les DOM TOM : les mêmes faits existent, davantage en ampleur et en nombre, le couscous y est absent . En Bretagne aussi, surtout dans la profonde, sans riz là mais avec Pdt et rien qu'entre bretons .
A propos de Bretagne, en incidente avec l'IZ, son analyse privé/public n'y est pas pertinente, alors qu'elle l'est dans le "neuf-trois".

Le Keynésien a écrit:

L'essentiel de mon questionnement porte sur l'impact de cette mesure dans notre métier, notamment dans la gestion de la restauration.
...

un des effets pourrait être, là où il y aura nouveaux EPLE ou restaurations d'anciens avec nouvelles cuisines davantage performantes, une mutualisation des locaux et services. La cuisine de l'EPLE pouvant servir à l'EPLE, au primaire, au pompiers etc...

je copie/colle ce que j'ai déjà publié dans le fil SAH et décentralisation .
Les CT chercheront à compenser le surcoût par une économie d'échelle . Résultat indirect, l'intendance risque fort d'être à la tâche du lundi matin au dimanche midi pour peu que repas soient servis aux piou-piou de centres aérés ... J'exagère un peu ...
Débats et discussions en perspective dans les CA sur le recentrage des missions de l'EPLE et sur qui fait quoi, qui est responsable de quoi, qui bosse quand etc ...

Lieu : CT - département du S.O.
Evènement : implantation d'une cuisine centrale dans un collège rénové ou reconstruit .
Utilisation prévue de l'équipement : restauration des collégiens... et des pompiers ... et des personnels de la DDE ... et d'un centre aéré du mercredi .
Problème : utilisation de la cuisine hors temps scolaire & utilisation des personnels d'état : secrétaire d'intendance, gestionnaire, chef
Qui est contre : le CA
Qui est pour : la CT, la mairie, et... la hiérarchie du chef d'établissement .
Tout le monde s'asseoit sur la convention pourtant passée avec la mairie .
Le personnel d'état est donc prié de se plier à ce que l'EPLE prennent en charge d'autres fonctions que celles prévues par la loi et les statuts et qui plus est en dehors des temps scolaires .
Un exemple parmi d'autres probables dérives

Le Keynésien a écrit:

Quel est le véritable fondement d'une telle mesure?
...

La société, inconsciemment ou pas, semble abandonner ce qui tient lieu de clé de voûte du système, l'élitisme républicain car ne pouvant assurer comme je l'ai écrit précédemment complètement et en même temps ses trois grandes missions . Missions devenues avec le temps de la massification et de son coût , sources de tensions contradictoires entre elles : égalité, accès de tous à tout, formation individualisée de l'élève .

Le curseur de l'effort collectif se déplacerait de la méritocratie vers la correction des injustices sociales afin d'assurer égalité d'accès à l'éducation .
Ce peut être très mal vécu, perçu comme injuste à comparer de son expérience personnelle - à juste titre - (d'où les réponses sur ce post) .

Que ce déplacement soit justifié à l'échelle de la société, c'est probable, puisqu'ainsi elle satisfait une demande forte de justice face aux effets destructeurs du libéralisme économique et la montée des individualismes :

- mais s'il est souhaité faire de l'éducation un enclos moins perméable à la compétition, une sorte de contre société, c'est à mon sens chimère car l'éduc.nat. n'est plus le lieu essentiel - presque unique - de l'apprentissage . Il suffit de faire l'inventaire des apports extérieurs - par les familles - qui concourent aux trajectoires réussies de leurs enfants, apports de la famille en premier lieu à travers la lecture, les jeux, l'organisation du temps, visites culturelles, cours particuliers, voyages, relations pour les stages etc...

- si, de plus, ce déplacement - correction en interne des injustices sociales - devait se confirmer et s'amplifier en s'étendant à d'autres fonctions que la cantine, je doute de sa pertinence, car la compensation des inégalités des enfants devant ces apports extérieurs serait alors à financer au détriment des autres missions de l'école . Ce qui serait délétère et pourrait se traduire par ce que redoute l'IZ, un autre déplacement, celui de davantage de familles zappant du public vers le privé .

La grande inégalité entre les élèves reste la posture de leur famille :
il y a celles qui s'investissent en priorité dans l'éducation de leurs enfants, avec parfois sacrifices financiers et de confort .
D'autres qui font d'autres choix. Et ce clivage ne recoupe pas celui des infortunes et fortunes .

Le Keynésien a écrit:

Ressaisissons-nous et arrêtons de faire la concurrence de la trajectoire sociale la plus pénible, et pensons au métier.
...

certes

Le Keynésien a écrit:

Car nous savons tous que malgré la gratuité, il y aura toujours des parents qui exigerons plus, sans contrepartie.
...

C'est pour éviter qu'ils soient persuadés que tout leur est dû, pour que les EPLE gardent la main et puissent exclure les fauteurs de trouble que je maintiens qu'il faille garder l'acte de payer, même somme symbolique, la même pour tous .

Le Keynésien a écrit:

Par ailleurs, penser que l'on peut responsabiliser ceux qui abusent du système en leur faisant payer "l'euro symbolique", on se trompe également.
...

C'est prouvé, il y a davantage de respect du service quand il y a eu démarche préalable de paiement

Le Keynésien a écrit:

La gratuité de la cantine nous donnera encore quelques heures de travail en plus, puisqu'il faudra tout de même remplir un dossier administratif. Et pensez-vous que l'assistante sociale sera de la partie pour son instruction?
...

Probablement



En tous cas, lancer la discussion de la gratuité était une très bonne idée .

CpC

Conséquence ou non de la gratuité, mais certaines CT envisagent la fixation d'un tarif unique pour la demi-pension; y compris les commensaux. Je suis curieux de voir dans quel sens arbitreront-elles: un ajustement par le bas ou par le haut? Je serais tenté de dire par le bas, car les parents d'èlèves sont également électeurs.
La décentralisation n'a pas encore délivré tous ses secrets!

Le Keynésien a écrit:

Conséquence ou non de la gratuité, mais certaines CT envisagent la fixation d'un tarif unique pour la demi-pension; y compris les commensaux. Je suis curieux de voir dans quel sens arbitreront-elles: un ajustement par le bas ou par le haut? Je serais tenté de dire par le bas, car les parents d'èlèves sont également électeurs.
La décentralisation n'a pas encore délivré tous ses secrets!

ici l'alignement par le bas a commencé...dommage qd on a un cuistot extra qui arrive à des prouesses culinaires avec pas bcp de moyens.
au CA vortant les tarifs, les parents d'élèves ont été choqués de la rpoposition d'augm...veulent maintenant tous venir cassrer la croute au clg pour le tarif et les prestations fournies.
ça réconforte de se savoir, soutenu par des parents d'élèvres pourtant pas vraiment fortunés ! y'a même eu une protestation enregistrée au CA !!! s'ont migonstout plein..mais c'est vrai, keskonboufbien !!!

j'oubliai
PS
les agents de la CT sont indemnisés sur la base de 15 E pour les repas pruis en déplacement

j'imagiene 15 € pour les commensaux...arghhh..... langouste, foiez gras, bar sauvage, etc...c'est plus keskoboufbien, c'est un 14 étoiles au michelin