- Patronette a écrit:
- Un prof et un gestionnaire en couple?
Est-ce le prof qui prend conscience des réalités ou le gestionnaire qui commence à les oublier?
Tu as la même évolution lorsque le couple est formé d'un CE et d'un prof. Celui qui évolue, contraint et rapidement, est le CE. Mais c'est en partie en conséquence de son choix, donc il y est ssykologiquement préparé. S'il n'est pas d'origine enseignant du second degré, ce sera un processus moins brutal, mais son jugement sur la corporation des enseignants changera parfois, ... souvent, ... presque toujours en fait, parfois en bien. Mais celui qui se sent le plus mal et qui évoluera lentement lentement vers la réalité - parce qu'il reste de la tribu des profs - est le conjoint prof, resté prof. D'autant plus et à la mesure qu'il ignorait cette dite réalité, à la fois de la direction et de la gestion d'un bahut. Mais aussi celle de la salle des profs, refuge de ses collègues, et, si c'est surprenant, cela s'explique lorsque l'ignorant, en solitaire et à l'écart de ceux-ci, il officiait d'ordinaire et jusqu'alors. Il n'a pas l'exacte notion des réflexes d'une salle des profs à l'encontre de l'intendance, la vie sco, la direction etc. Il l'apprendra.
Mais celui là, qui ne la fréquentait pas vraiment une fois le café bu, la fréquentera encore moins, dès lors, de crainte de boire la tasse.
Il arrive même pour couronner le tout qu'il ressente, dans sa tribu - il est devenu un quasi traitre voire un délateur, en puissance - ostracisme du fait de sa situation nouvelle, conjoint de chef; particulièrement s'il bosse à proximité du bahut de son conjoint et qu'il y ait dès lors des relations professionnelles communes, directes ou indirectes. L'E.N., sauf dans des zones comme le 9-3, est un petit village.
Naturellement, lorsque le couple est composé de deux cyniques, ou de deux carriéristes, ou simplement de deux revenus de tout, ce genre de situation ne perturbe guère, amuse le plus souvent.
Le mieux est d'avoir un conjoint d'une autre administration si l'on ne peut ou ne veut faire sa pelote conjugale avec quelqu'un de normal, du privé ou à son compte, libéral ou artisan ou commerçant.
Je plaisante, je plaisante. Mais qu'à peine.
On peut aussi se la faire avec un transporteur de valises pleines de billets. Mais ces derniers temps, c'est plus risqué car y a plus de morale, plus de justice, fiables pour les honnêtes gens qui entreprennent, elles ne font qu'entraver la libre circulation des biens, des billets, des bijoux et des personnes de qualité ou et avec des relations. Mais je fais confiance à mon ministre actuel de l'instruction, il veut ré-instituer l'apprentissage de la morale, à l'école; tout cela va changer. Ah que dame oui !
- Bozinchu a écrit:
- barbule a écrit:
- Ta question, cher Boz, sous son aspect anodin, traduit ce qui peut être ressenti à certains moments comme un véritable effort, difficile mais nécessaire : parvenir à ne pas parler boulot à la maison
c'est très difficile. J'ai longtemps cherché à discuter (trouver un réconfort?) à la maison..Mais Mme Boz n'est pas très réceptive à mes petits soucis...
En même temps un 4632 anormalement créditeur et un 4112 qui colle pas ça passionne pas grand monde...
Ne parlons pas de notre GRH
Le compte créditeur ou débiteur anormalement, la balance qui ne balance pas l'origine de son déséquilibre, c'est ennuyeux car chronophage, mais ce n'est ni un problème duraille à résoudre ni un réel souci sauf si tu as une échéance à respecter, au club ou en CA, et encore... Rien à raconter d'utile à sa femme à ce propos. Par contre les petits et gros soucis de GRH ou de délégation ou de relations humaines si. Il vaut mieux avoir oreille réceptive à la maison et surtout une mémoire. Afin d'avoir quelqu'un qui sonne l'alarme si cela dérive durablement dans une mauvaise direction.
Mais ce n'est que mon opinion.
Quant à l'affaire du vol de bijoux (et non pas des bijoux) il serait intéressant de savoir si ce sont seulement ceux avec de l'or qui ont été subtilisés. Il y a une recrudescence des vols de ces derniers car les boutiques qui sont prêtes à racheter - le prix actuel de l'or s'y prête - et à fondre le métal, sans trop de sérieux dans la tenue des registres ni de l'origine se sont multipliées. Il ne faut pas nécessairement avoir un recéleur dans ses relations pour fourguer ce genre de matériel. Ce qui élargit le cercle des coupables présumés innocents et particulièrement vers les proches et familiers.
Bref .