contrôle des congés maladie étendu

voir en page 5 du document conseil ministres du 22 juin

Mad Max a écrit:

voir en page 5 du document conseil ministres du 22 juin

Monsieur le président de ce conseil s'est abstenu de pointer du doigt les fraudes à l'assurance maladie qui relèvent de prescriptions abusives d'ambulanciers, toubibs, cliniques, entre autres. Il a préféré montrer les populations qu'il sera aisé de condamner, ces parasites.
Forcemment ces ambulanciers, toubibs, cliniques, assurés de toucher pour peu qu'un collègue libéral prescrive, ce sont de bons relais d'opinions qui votent comme il convient et on ne se fâche pas avec.
Et il ne faut pas bouffonner en conseil des ministres passk'ensuite les bonnes feuilles vont relayer la bonne parole et le compte-rendu idoine.
Jusqu'ici, mon ami.
Remarque, il n'a pas tort, mais il instrumentalise ce qui lui convient et met le reste sous son tapis.
Et le travail au noir ? Il en parle ? C'est dans la restauration et le bâtiment qu'il bichonne et détaxe qu'il se niche en premier - hors le secteur agricole -alors qu'il y est le plus facilement repérable.
Mais même ici, un forumeur ne s'esclaffait-il pas récemment d'un couillon de fonctionnaire infichu de présenter un arrêt de maladie pour couvrir un défaut d'astreinte ? Et le toubib qui signe les yeux fermés les arrêts de travail... Il vote pour qui ? Pour sa rente de situation et celui qui la lui assure.
Surtout lorsqu'il sait que son collègue contrôleur va l'absoudre car lui-même s'assure clientèle ainsi. On a les deux genres en stock. Ils ne sont pas la norme mais ils sont connus de ceux qui en ont besoin pour autre chose que des soins : il suffit de collectionner les donneurs d'arrêts de maladie, des personnels comme des élèves et d'en constater les fréquences. Mais chut ! C'est secret professionnel et même secret défense et tout et tout.
Même quand intendant et CE marquent à la culotte les pros de l'arrêt de maladie comme de l'arrêt de travail (au bon moment) - et ce ne sont pas les profs ni les Cpe qui sont en tête de liste - qu'ils en assurent conjointement l'impopularité, ils sont le plus souvent désavoués d'une part par le contrôleur et d'autre part et ensuite par la C.T.
Alors le discours du petit nicolas aimablement répercuté par les agences et les organes de presse sans aucun commentaire ni mise en perspective, c'est du pipeau. Qu'il fasse le ménage chez ses supporteurs d'abord, les donneurs d'ordre, ceux qui ont la signature.

Bref .

M'est avis que si "ce ne sont pas les profs ni les Cpe qui sont en tête de liste" pour les arrêts maladie, cela dénote aussi le malaise des personnels de l'Education nationale qui n'appartiennent pas à la filière enseignante.
 
Tant que ces personnels ne seront pas valorisés dans leur carrière (absence de perspective, blocage des mutations et des promotions, primes dérisoires même si heures sup effectuées), et même si ce n'est pas la faute de l'intendant (mais quand même un petit peu celle du CE), le problème perdurera à grande échelle.
 
Dans cette situation en particulier, on ne naît pas tire-au-flanc, on le devient sous l'effet de la démotivation.  

Pour ma part, j'ai travaillé dans 4 établissements différents (environ 15 TOS dans chacun) et le taux d'absentéisme a toujours été très faible et justifié (grippe, accident du travail, maladie grave.....). Sans avoir tenu de statistiques, j'ai quand même l'impression que les profs sont au moins autant absents que les TOS. J'ai toujours pensé que si on n'est pas motivé par le boulot, qu'on soit prof ou TOS, on peut toujours faire autre chose. Le congé maladie est financé par nos cotisations et n'est pas fait pour combler le manque de perspectives de carrière (car enfin quand on rentre dans l'administration, on les connait les perspectives!).

BUBU a écrit:

(car enfin quand on rentre dans l'administration, on les connait les perspectives!).

...pas forcément...certains entre là car ils ont vu de la lumière...ce n'est parfois qu'après qu'on entrevoit les possibilités étendues des gloires de la nuisance

Patou a écrit:

certains entrent là car ils ont vu de la lumière...

Tu veux dire quand ils passent près de l'établissement de Polaire?

Patou a écrit:

certains entre là car ils ont vu de la lumière...

Je m'étonne de ce que ni grincheux ni Isaac ne se soient dores et déjà manifestés pour en revendiquer le titre (de lumière bien sur !!!)

Plus sérieusement, je n'ai eu aucun arrêt de travail d'un de mes agents depuis près de deux ans (pas la moitié d'un crobe ni la moindre queue d'un départ en vacances précipité ...).
Arrivé tôt dans l'établissement , il m'arrive par contre fréquemment de réceptionner les appels téléphoniques de membres de l'équipe pédagogique ne pouvant venir au sein de l'établissement exercer leur sacerdoce ....

L'implication des uns et des autres de ces publics varient tellement en fonction des responsabilités et marges de manœuvre laissées ou de la région et des conditions d'exercice qu'il est difficile, impossible sinon tendancieux ou poujadiste de généraliser abusivement ...

J'ai connu les arrêts de travail supposés de complaisance, mais étant justifiés par un CM, je n'ai pas de moyen de contrôle.
Pour les rares fois où nous avons estimé utile de solliciter une contre-visite, depuis la décentralisation, le système de contrôle est biaisé ; auparavant, le salarié était inspecté à l'improviste, depuis, il est convoqué chez le médecin tel jour, telle heure. Dans la mesure où la contre-visite porte sur le motif mais aussi sur les horaires de sortie (et j'ai connu des TOS qui travaillaient ailleurs pendant leur CM), l'efficacité du contrôle est moindre... au grand dam des collègues d'ailleurs !!

Mad Max a écrit:

J'ai connu les arrêts de travail supposés de complaisance, mais étant justifiés par un CM, je n'ai pas de moyen de contrôle.
Pour les rares fois où nous avons estimé utile de solliciter une contre-visite, depuis la décentralisation, le système de contrôle est biaisé ; auparavant, le salarié était inspecté à l'improviste, depuis, il est convoqué chez le médecin tel jour, telle heure. Dans la mesure où la contre-visite porte sur le motif mais aussi sur les horaires de sortie (et j'ai connu des TOS qui travaillaient ailleurs pendant leur CM), l'efficacité du contrôle est moindre... au grand dam des collègues d'ailleurs !!

Et à quant à ces mêmes arrêts de travail des TOS, avant décentralisation, les médecins agréés ne se pressaient pas à domicile pour les effectuer dès le lendemain ou dans la semaine. Il est vrai que l'EN payait avec plusieurs mois de retard leurs actes précédents. Ils auraient été probablement été plus diligents avec d'autres administrations d'Etat.

perso dans notre établissement,pas d'abus en matière d'arret,à savoir que les TOS sont mal payés,mal considérés, un personnel en souffrancre souvent montré du doigt,ils éffectuent les taches les moins valorisantes,alors un peu d'humanité,sans eux vous imaginez quel serait l'état de vos établissements....
Soyez à leur écoute .....

Lechampenois a écrit:

perso dans notre établissement,pas d'abus en matière d'arret

ok

Lechampenois a écrit:

à savoir que les TOS sont mal payés,mal considérés, un personnel en souffrancre souvent montré du doigt,ils éffectuent les taches les moins valorisantes,alors un peu d'humanité,sans eux vous imaginez quel serait l'état de vos établissements....
Soyez à leur écoute .....

et quel rapport avec le premier point?

Bon, ben Bozinchu a écrit exactement ce que le m'apprêtais à faire il ne me reste donc plus qu'à

Bonjour,

J'aimerais savoir si l'un d'entre vous a déjà demandé à la CT de déclencher un contrôle médical pour une longue absence d'un agent logé en NAS ?

Et quels en ont été les effets ?

à conseiller ou à déconseiller ?

Merci de me conseiller

Vous même avez vous déjà vécu un contrôle ? Comment se déroule t il ?  Cette démarche peut elle accompagner l'agent vers un reclassement ou une retraite pour invalidité ?

Bonnes Fêtes à tous

Au plaisir de vous lire

 

 

 

travail a écrit:

Vous même avez vous déjà vécu un contrôle ? Comment se déroule t il ?

J'ai ai subi un il y a plus de 20 ans.
Après une petite engueulade avec ma chef, j'ai eu un arrêt maladie d'une semaine (je n'en avais jamais, mais celui-ci était vraiment justifié et n'avait rien à voir avec l'engueulade). Bref, ma chef a cru à un coup tordu.
Le vendredi soir, dernier jour de mon congé maladie, un contrôleur a sonné à ma porte et quand j'ai ouvert il s'est écrié: "enfin, en voilà un qui est chez lui". Il m'a demandé de présenter ma boite de médicaments (histoire de voir si je les avais bien pris), il m'a examiné et ...... il a prolongé mon arrêt de huit jours (je ne les ai pas pris car j'estimais que je pouvais reprendre, mais j'ai quand même montré cette prolongation à ma chef ).