Bonjour à tous,
Quelle attitude adopter en face d'une volonté manifeste de détournement de fonds?
Vous me répondrez certainement, la fermeté. Mais plus que cela, je souhaite savoir si des collègues ont déjà été confrontés à ce genre de situation et quelles procédures avez-vous mis en œuvre. Merci.

Des preuves, des preuves et encore des preuves. Après, boum pas d'état d'âme, c'est la géhenne et l'élimination du malfaiteur. Dans un cas pareil, l'intention vaut l'action et il faut être inflexible (si tant est que la hiérarchie suit évidemment). Mais encore une fois, des preuves, des preuves, des preuves.


Code pénal
Article 121-4
Est auteur de l'infraction la personne qui :
1° Commet les faits incriminés ;
2° Tente de commettre un crime ou, dans les cas prévus par la loi, un délit.

Si la volonté n'est qu'à l'état de volonté : identification des risques, changement de la répartition des tâches, contrôles a priori renforcés, croisés et surtout formalisés.

Si tu veux des conseils plus précis, faudrait nous en dire un peu plus : quel personnel ? les tâches qui lui incombent ? quel % pour moi ?

Alerter le rectorat en l'informant qu'on va évidemment prévenir le proc et la CT. Dire son inquiétude "face à l'imminence d'une visite de la CRC".
Garder une trace écrite.

C'est un secrétaire d'intendance qui auteur de ces agissements délictueux. Les preuves ne sont pas matérielles, mais les soupçons suffisants pour le confondre.

LMDV/LG a écrit:

il faut être inflexible (si tant est que la hiérarchie suit évidemment). Mais encore une fois, des preuves, des preuves, des preuves.

La mise en gras est de moi.

Le code pénal est inflexible, «si tant est que...» indiquant une restriction (qui plus est, connaissant ton sentiment de la hiérarchie, le doute est installé sans doute possible), le subjonctif s'impose.
«Si tant est que la hiérarchie suive évidemment».
à ne pas confondre avec la phrase suivante, sans aucune restriction :
«Si tentée - de croire le président - que la hiérarchie suit évidemment (lorsqu'il promet en tant que candidat de ne pas fermer de classes dans le primaire en 2012, mais ne dit mot des restrictions en intendances)»

@ le Keynésien

Si tant est que tu ne confondes pas soupçons et aveux.
As-tu les moyens de confondre le suspect sans confondre interrogatoire et torture ?
Pas moyen plutôt de fabriquer un petit piège pour un flagrant délire ?

SvP .

Le Keynésien a écrit:

C'est un secrétaire d'intendance qui auteur de ces agissements délictueux. Les preuves ne sont pas matérielles, mais les soupçons suffisants pour le confondre.

Evidement ce n'est pas ici le bon endroit pour donner des détails. Mais en y réfléchissant bien, il y a forcément des éléments matériels à mettre en évidence.

En revanche, si c'est toi le supérieur de cette personne, c'est à toi de palier au problème, en modifiant le poste ou le fonctionnement de l'intendance, non ?

Russule a écrit:

c'est à toi de palier au problème,

"Pallier le".

Dans le cas où des méfaits ont déjà été commis, et que des soupçons étayés se tournent vers une personne, le mieux est encore de directement porter plainte. On porte plainte contre X si l'on n'a pas de preuve suffisante, juste pour éviter certains ennuis, et les services de police sauront bien trouver le coupable et les preuves, c'est leur boulot.

Evidemment, ça suppose avoir l'espoir que nos collègues de l'Intérieur fassent leur travail. Dans mon coin ledit espoir est à peu près dans le même état que l'étudiant de Tienanmen, 22 ans après que la colonne de chars lui soit passé dessus...

Grincheux a écrit:

Russule a écrit:

c'est à toi de palier au problème,

"Pallier le".

Normal que sur le palier, il y ait un renvoi d' la censure.

BUBU a écrit:

Grincheux a écrit:

Russule a écrit:

c'est à toi de palier au problème,

"Pallier le".

Normal que sur le palier, il y ait un renvoi d' la censure.