Bonjour,
en cas d'évaluation pas terrible du CE, vaut-il mieux contester (faire un courrier au Recteur, c'est-ça ?)  ou laisser tomber car au mieux ça ne changera rien et au pire on va passer pour un emm...deur ?

Passer pour un emmerdeur ? La bonne blague !
Il faut contester tout ce qui est contestable. Car toute ce qui est négatif et non contesté sera considéré comme acté.
Et puis, une contestation bien argumentée peut amener une correction de l'évaluation.

Quoi qu'il en soit, c'est à toi, et à toi seul, d'apprécier au préalable si le jeu en vaut la chandelle.

Je me suis toujours dit que le jour où je me ferai allumer par un CE lors de l'évaluation, non seulement je contesterai grave ; mais que je demanderai avec insistance une inspection administrative pour savoir qui des deux est réellement mauvais.
Mais comme dit Hippos, faut bien réfléchir et être sur de soi ; car le gestionnaire part toujours avec un handicap face à un personnel de direction.

Terrain glissant ce truc, et qui renvoie à certaines questions. Tu t'es fait allumer ou c'est juste pas terrible? C'est la première fois avec ce chef ou pas? C'est la première fois avec un chef en général ou pas? Une partie des observations est-elle justifiée ou pas? Que penses-tu de tes agents qui contestent tes évaluations pas terribles? Préfères-tu voir avec eux comment faire progresser la situation en leur expliquant ce que tu attends d'eux? Ton chef attend-il de toi la même chose?...

Il y en a d'autres mais l'idée c'est de relativiser même si dans un premier temps je réagirais moi aussi de façon très épidermique. Maintenant, on est capable de voir, si on n'est pas trop borné, ce qu'on peut améliorer. Le chef attend peut-être des choses qu'il ne sait pas expliquer. Il est peut-être bien dans son rôle. Et c'est peut-être aussi un sale .

Si juste quelques remarques parfois fondées, il y a la case observations pour indiquer qu'on prend bonne note de telle et telle chose (donc pas tout), que cela c'est produit pour telles et telles raisons, et qu'on veillera l'an prochain à améliorer ces points. L'année suivante on note tout au long de l'année les trucs importants réalisés et qui ont gêné et on présente au chef pour l'entretien un rapport d'activité qui est annexé au compte-rendu.

Si RAS avant pendant des années et qu'il y a injustice, bien peser le pour et le contre et se lancer sur le recours. En général il vaut mieux avoir le coeur bien accroché car ça amène des turbulences pour les mois et les années qui suivent. On peut aussi y associer la mut, ce qui n'est pas un mauvais calcul si ton travail n'est pas reconnu. Après, ça dépend des situations personnelles et du caractère de chacun. Moi, avec mon côté pitbull, je resterais.

Sinon, on peut aussi s'assoir dessus en se disant que ça va juste retirer l'éventuelle et improbable possibilité d'obtenir deux mois de bonification qui, de toute façon, n'apporteront rien.

D6. a écrit:

Terrain glissant ce truc, et qui renvoie à certaines questions. Tu t'es fait allumer ou c'est juste pas terrible? C'est la première fois avec ce chef ou pas? C'est la première fois avec un chef en général ou pas? Une partie des observations est-elle justifiée ou pas? Que penses-tu de tes agents qui contestent tes évaluations pas terribles? Préfères-tu voir avec eux comment faire progresser la situation en leur expliquant ce que tu attends d'eux? Ton chef attend-il de toi la même chose?...

Il y en a d'autres mais l'idée c'est de relativiser même si dans un premier temps je réagirais moi aussi de façon très épidermique. Maintenant, on est capable de voir, si on n'est pas trop borné, ce qu'on peut améliorer. Le chef attend peut-être des choses qu'il ne sait pas expliquer. Il est peut-être bien dans son rôle. Et c'est peut-être aussi un sale .

Si juste quelques remarques parfois fondées, il y a la case observations pour indiquer qu'on prend bonne note de telle et telle chose (donc pas tout), que cela c'est produit pour telles et telles raisons, et qu'on veillera l'an prochain à améliorer ces points. L'année suivante on note tout au long de l'année les trucs importants réalisés et qui ont gêné et on présente au chef pour l'entretien un rapport d'activité qui est annexé au compte-rendu.

Si RAS avant pendant des années et qu'il y a injustice, bien peser le pour et le contre et se lancer sur le recours. En général il vaut mieux avoir le coeur bien accroché car ça amène des turbulences pour les mois et les années qui suivent. On peut aussi y associer la mut, ce qui n'est pas un mauvais calcul si ton travail n'est pas reconnu. Après, ça dépend des situations personnelles et du caractère de chacun. Moi, avec mon côté pitbull, je resterais.

Sinon, on peut aussi s'assoir dessus en se disant que ça va juste retirer l'éventuelle et improbable possibilité d'obtenir deux mois de bonification qui, de toute façon, n'apporteront rien.

La question n'est pas de savoir si c'est juste ou si les remarques sont fondées.
Juste ou pas les gestionnaires savent courber l'échine puisqu'ils sont dans une position hiérarchique vis à vis du CHEF. Fondé ou pas, c'est autre chose, les chefs en question, pour la plupart d'entre eux, sont capables d'écrire des conneries dont ils ne mesurent pas la portée et qui feront saliver les TA en cas de recours (sauf annulation pour vice de forme qui évite de statuer au fond).

Excuse-moi d'avoir essayé de faire deux choses qui te sont inconnues: donner un début de réponse au collègue et essayer de le faire en réfléchissant donc en évitant les anathèmes que tout bon gestionnaire se devrait selon toi de jeter sur ces méchants chefs.

youpi a écrit:

La question n'est pas de savoir si c'est juste ou si les remarques sont fondées.

Et donc quelle est la question ?

Citation :

Juste ou pas les gestionnaires savent courber l'échine ............

Pas du tout d'accord... ce n'est pas parce que l'on respecte la hiérarchie que l'on courbe l'échine

bonjour,
 
j'ai contesté l'an dernier ma notation (CE avait qui j'avais des problèmes type "le gestionnaire est méchant et m'empêche de faire ce que je veux , quand je veux et comme je veux, y compris des choses pas très légales et réglementaires") et le Rectorat m'a suivi.
 
Le CE en question a été obligé de refaire mon évaluation en entier (nouvel entretien, nouvelle évaluation...) et oh, surprise !... le CE m'a même proposé à une réduction d'ancienneté qu'il m'avait refusé dans l'évaluation faite 1 mois avant.
 
Donc, ne pas se laisser faire, et contester..
 
 

Pareil, mais c'était à l'ancienne époque des notations, ...j'ai contesté pendant plusieurs années mon appréciation venant d'un chef d'établissement particulièrement pénible (il a fini par être muté)...et je n'ai jamais eu autant de mois de bonifications et ma note administrative grimpait très vite...

Depuis que je suis ...."merveilleux", je n'en gagne plus beaucoup de réduction de mois ....allez comprendre...

Moi aussi et c'était sur mon 1er poste (en 95-96) et j'ai obtenu gain de cause (Ah ! l'Académie de Lille ,c'était quand même autre chose !):ma note avait été remontée de 2 points ! Faut dire que la CE était archi-connue des services du Rectorat pour être une emmerd... (elle a usé 5 gestionnaires en 8 ans, ce qui n'est pas rien !!!)

J'ai contesté l'an passé en recours gracieux auprès du CE. Il est revenu sur sa décision pour beaucoup de choses mais il a laissé 1-2 contre vérités mais vu que les objectifs étaient complètement ridicules (genre repeindre hall d'entrée), j'ai laissé passé.
J'ai juste téléphoné au Rectorat en septembre pour savoir s'ils avaient bien la seconde évaluation.

[quote="youpi"]

D6. a écrit:

On peut aussi y associer la mut, ce qui n'est pas un mauvais calcul si ton travail n'est pas reconnu.

N'est-ce pas là pas une façon de reconnaitre ses torts ?

C'est pour ça que ce n'est qu'une possibilité et qu'il faut bien y réfléchir avant. Mais parfois, même en ayant raison, il vaut mieux employer une méthode qui laissera aux autres penser ce qu'ils veulent mais aura pour avantage d'améliorer la santé et de ramener de la sérénité dans la vie familiale si elle a été atteinte.

Je pense qu'il m'en faudrait beaucoup pour accepter de céder ainsi, car c'est bien cela. Mais je pense que cela vaut parfois mieux que les suicides (ou tentatives) tels qu'advenus l'an dernier. On croit pouvoir tenir et tout à coup ça devient trop dur et tout s'emballe.

Bon, le collègue n'a pas l'air d'en être là mais entre l'évaluation "bof", la très mauvaise injustifiée, la pas terrible où il sait lui-même être perfectible, et tout un tas d'autres, il fera son choix sur le comportement à adopter.

Amazone a écrit:

Faut dire que la CE était archi-connue des services du Rectorat pour être une emmerd... (elle a usé 5 gestionnaires en 8 ans, ce qui n'est pas rien !!!)

C'est aussi un peu pour ça qu'il n'y a pas de recette miracle car toutes les situations sont uniques. Ce qui a fonctionné pour les collègues qui ont posté ci-dessus peut être préjudiciable pour un autre s'il n'est pas suivi par les services académiques, si son chef n'est pas connu pour être un crétin notoire, si ce n'est pas la première "évaluation pas terrible" qu'il y ait dans le dossier...

Bonjour
 
Bien que légèrement hors sujet, je profite de ce post pour poser une question. Il y a longtemps , nous avons eu un  échange sur l'évaluation d'un gestionnaire comptable par un chef d'établissement. Je n'ai pas réussi à retrouver le fil.
 
Quelqu'un s'en souvient-il ou peut me rappeler en 2 lignes le contenu de cet échange qui faisait un distinguo entre la fonction de gestionnaire et les tâches du comptable
 
Merci  

Zappa a écrit:

D6. a écrit:

On peut aussi y associer la mut, ce qui n'est pas un mauvais calcul si ton travail n'est pas reconnu.

N'est-ce pas là pas une façon de reconnaitre ses torts ?

Dans certains cas, on a deux solutions : accepter de souffrir ou partir. Ce n'est pas une question de torts mais de qualité de vie. "Se soumettre ou se démettre" : depuis Mac Mahon, c'est toujours vrai.

souvenir a écrit:

Il y a longtemps , nous avons eu un échange sur l'évaluation d'un gestionnaire comptable par un chef d'établissement. Je n'ai pas réussi à retrouver le fil.

Quelqu'un s'en souvient-il ou peut me rappeler en 2 lignes le contenu de cet échange qui faisait un distinguo entre la fonction de gestionnaire et les tâches du comptable

Merci

Y'a eu ça.
En gros, le comptable n'étant pas sous l'autorité du CE, le CE n'a pas à évaluer cet aspect du boulot. Il n'évalue que la partie gestion.

 
C'est bien ce que je recherchais
 
Merci Winnie
 

N@n@rd a écrit:

Je me suis toujours dit que le jour où je me ferai allumer par un CE lors de l'évaluation, non seulement je contesterai grave ; mais que je demanderai avec insistance une inspection administrative pour savoir qui des deux est réellement mauvais.
Mais comme dit Hippos, faut bien réfléchir et être sur de soi ; car le gestionnaire part toujours avec un handicap face à un personnel de direction.

Bonsoir,

Et si l'inspection que l'on "réclame" avec insistance n'arrive jamais, que reste-t'il comme solution à part le TA ?
Je me réponds à moi-même : rien.

Quelqu'un a-t'il une autre réponse ?

Bonne nuit

Winnie a écrit:

souvenir a écrit:

Il y a longtemps , nous avons eu un échange sur l'évaluation d'un gestionnaire comptable par un chef d'établissement. Je n'ai pas réussi à retrouver le fil.
Quelqu'un s'en souvient-il ou peut me rappeler en 2 lignes le contenu de cet échange qui faisait un distinguo entre la fonction de gestionnaire et les tâches du comptable
Merci

Y'a eu ça.
En gros, le comptable n'étant pas sous l'autorité du CE, le CE n'a pas à évaluer cet aspect du boulot. Il n'évalue que la partie gestion.

Que la partie gestion, mais la partie qui concentre l'essentiel des sources de conflits ou pour le moins de divergences entre intendant et CE, si tant est que l'on cherche à les exploiter. D'autant qu'elle recouvre la GRH. La partie expertise comptable étant désincarnée, et sauf à avoir un CE affûté en ce domaine - cela existe - elle ne sera pas celle qui donnera vraiment matière à controverses.
A moins que le CE n'ait abusé à titre personnel des outils à la disposition du bahut, bien entendu.

Bref .

Winnie a écrit:

En gros, le comptable n'étant pas sous l'autorité du CE, le CE n'a pas à évaluer cet aspect du boulot. Il n'évalue que la partie gestion.

C'est un peu le flou de nos métiers de gestionnaire...comptable, une dichotomie irréductible?

craonel a écrit:

N@n@rd a écrit:

Je me suis toujours dit que le jour où je me ferai allumer par un CE lors de l'évaluation, non seulement je contesterai grave ; mais que je demanderai avec insistance une inspection administrative pour savoir qui des deux est réellement mauvais.
Mais comme dit Hippos, faut bien réfléchir et être sur de soi ; car le gestionnaire part toujours avec un handicap face à un personnel de direction.

Bonsoir,

Et si l'inspection que l'on "réclame" avec insistance n'arrive jamais, que reste-t'il comme solution à part le TA ?
Je me réponds à moi-même : rien.

Quelqu'un a-t'il une autre réponse ?

Bonne nuit

Comme le disait plus haut D6, il reste la mutation. Il faut quelquefois savoir mettre son orgueil de coté, si on veut sauver sa santé mentale.
Et pis, si on est un minimum honnête, on peut aussi se rappeler que dans les couples qui se disputent, les torts sont souvent partagés, alors...

En fait, je me plaçais dans le cas d'un personnel qui ne voudrait pas muter pour diverses raisons (logement de fonction agréable, enfants qui ne veulent pas bouger....) et qui aurait comme dit Hippos, bien réfléchi et serait sûr de lui malgré son handicap face un personnel de direction.
Dans le cas contraire la solution est de muter effectivement surtout si la santé mentale est en danger.