Bref ****
Nombre de messages : 2144 Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: Reconversion vers prof écoles Ven 25 Nov 2011 - 4:37 | |
| - Russule a écrit:
- Tam a écrit:
- Je tiens juste à dire que les pires parents sont ceux qui bossent à l'EN!
Je ne sais sur quoi tu te bases pour affirmer cela. Tu peux développer ?? J'essaie d'imaginer ce que sont les pires parents.. Les agressifs qui frappent les enseignants, peut-être.. Les pires parents... ne sont peut-être pas forcément de l'éducation nationale, mais il en est de la confrérie - et pas rares - qui sont casse-bonbons et particulièrement pénibles à traiter alors que d'être du sérail devrait leur permettre de comprendre à demi-mot. C'est tout le contraire. Parce qu'ils sont vexés comme ce n'est pas imaginable quand leurs rejetons sont en cause ? : “nous sommes convoqués ? Nous ne comprenons pas, pour si peu, une simple note dans le carnet de correspondance aurait suffit ou un coup de téléphone de la vie scolaire. Il n'a pas mis le feu à l'établissement, que nous sachions, cher collègue !”
Parce que pensant bien connaître la boutique, il leur arrive parfois d'être désagréables - du genre de ceux à qui on ne la fait pas - à l'occasion d'un simple conseil de remettre leur piou-piou délicieux sur de bons rails. Avec des parents normaux, le CPE s'en serait chargé, voire le prof. principal. Là c'est le “perdir” - comme le dit Tam - plus probablement l'adjoint “perdir”, qui s'y sera collé; su le statut des parents, c'est un minimum..., car comme on lit dans ce forum, on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Un Cpe n'a pas passé un VRAI Capes de documentaliste ou de professeur. “In-com-pré-hen-si-ble mon cher collègue. On en veut au petit chéri (on maltraite la petite poupée)”.
Cela peut devenir détestable lorsque la conduite de leur merveille de rejeton mérita punition puis sanction puis exclusion temporaire et qu'elles furent appliquées (en prenant particulièrement le temps de mettre les formes vis à vis de ces parents E.N. pour qui c'est du brutal que d'apprendre ce genre de choses qui n'arrivent qu'aux autres). À des parents normaux il serait prié de se référer au règlement intérieur qu'ils ont signé, voir le paragraphe des sanctions. À ceux de la boutique on prend le temps de leur en expliquer le sens - du R.I. - et le bien fondu, pardon, le bien fondé de leur convocation. Là, c'est le “perdir” en chef qui sera à la manoeuvre. Parce que le môme rejeton des collègues a bien fondu les plombs. Mais aussi et peut-être en premier, ici ou là, parce qu'on pariera que les géniteurs brandiront leurs carnets de relations - au rectorat et ailleurs - réels ou supposés. Les carnets. On évite ainsi les malentendus et des désagréments prévisibles au Cpe ou au prof principal qui n'auront pas démérité. Autant que le CE s'y colle de suite. C'est souvent d'une nature compliquée et parfois fragile, ces parents d'élève farceur qui sont profs ou assimilés. Mais lorsqu'un perdir convoque un autre perdir dans son bureau pour lui annoncer que, compte tenu de son inaction ou de son inefficacité parentale, il n'est plus possible de continuer à nier la réalité de sa progéniture; que s'il ne la retire pas de suite de l'établissement parce qu'elle est dangereuse (pour elle-même ou pour les autres ou les deux) elle passera par la case assistante sociale, qu'il y aura signalement, que le conseil de discipline sera convoqué et contact pris avec le rectorat pour lui trouver une autre auberge, que ça ne peut plus durer, on se dit qu'il y a des différences de traitement avec celui réservé aux parents ordinaires. Entre collègues de la même boutique ils se comprennent. En fait, pas forcément pour le bien de l'enfant. Bon, il ne faut pas généraliser, il arrive que des perdir ou des personnels enseignants convoqués au titre de parents, désagréablement surpris, n'imaginant guère que cela puisse leur arriver, agissent sur l'instant et par la suite comme des parents normalement responsables et soucieux de ne pas aggraver la situation. Pédagogues à la maison. Pas seulement au bahut. Assurant qu'ils connaissent les codes de l'institution, qu'ils sauront donc rattraper le coup en douceur mais fermeté, sans passer par les cases officielles prévues en cas d'échec ou de difficultés. Mais pas tous. Pas tous. Loin de là... Bref . | |
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Tam .
Nombre de messages : 44 Age : 48 Localisation : Est Date d'inscription : 22/03/2010
| Sujet: Re: Reconversion vers prof écoles Ven 25 Nov 2011 - 12:04 | |
| Je me base sur le fait que moi aussi, je suis une mère EN et que je me rends bien compte que ça fausse les rapports. Les pires : ceux qui sont procéduriers, qui claque la règlementation en pleine poire de l'enseignant pour un oui ou pour un non, qui s'immisce dans son travail en classe, voir qui le flique carrément et dénoncent à l'inspecteur! Parce que c'est pas la faute de leur gosse : "ce sont des professionnels de l'éducation!" donc il est parfait! | |
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univers ***
Nombre de messages : 1689 Date d'inscription : 30/09/2010
| Sujet: Re: Reconversion vers prof écoles Ven 25 Nov 2011 - 12:49 | |
| Moi je me base sur mon comportement pour assumer mon rôle de parent chiant de l'éducation nationale.
Le prof est souverain dans sa classe (pédagogie/discipline etc etc). Il a le droit d'arriver 20mn en retard, d'être bourré en cours, d'organiser des gouters tous les vendredis après midi au lieu de faire cours, peu me chaut, ce sont les aléas du direct.
MAIS il n'a pas le droit de me demander un chèque à son nom pour telle ou telle sortie, là je cartonne systématiquement. Et malheureusement avec une certaine régularité. Et je n'ai qu'un enfant de concerné pour le moment, ce n'est donc que l'échauffement pour le reste de la fratrie. | |
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| Sujet: Re: Reconversion vers prof écoles | |
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